

Dans son agence de Rodez Bourran, la banque a accueilli trois associations lauréates du concours départemental des Initiatives Occitanes aux côtés de Jean Philippe Albert, directeur de groupe, Séverine Roussel et Jean-Paul Malrieu , membres du conseil d’administration.
Le concours annuel des Initiatives Occitanes permet de financer dans chaque département des associations de proximité intervenant dans les domaines de l’animation du territoire, de la solidarité et de l’environnement, pour des montants allant de 500 à 1 500 €. Parmi les dossiers présentés cette année au concours, 14 associations sont primées pour une dotation globale de 11 500 €. Les trois associations aveyronnaises lauréates sont : l'Ensemble Vocal du Causse représenté par René Galtier, de Séverac d’Aveyron, pour l’organisation d’une tournée de concerts dans plusieurs villages (Prix Animation du territoire ; 1 500 €) ; le Syndicat d’initiative de Durenque représenté par Adeline Canac, pour son projet pédagogique autour de la nature et des poèmes de François-Fabié dans le lieu dédié des Moulins de Roupeyrac (prix Animation du territoire ; 1 000 €) ; Culture et Patrimoine d'Espalion représentée par Annie Martin, pour l’organisation du 3e Festival du film d’Espalion et des animations à destination des scolaires.
Pour des projets de plus grande envergure, le conseil d’administration de la Fondation d’entreprise effectue sa sélection autour de six thématiques : l’insertion professionnelle, le lien social, le handicap, la santé, l’éducation et l’environnement. 149 associations ont été, à ce jour, accompagnées dans la réalisation de leurs projets pour une dotation globale de 1,6 million d’€. Pour le département de l’Aveyron, 13 projets ont été accompagnés pour une dotation globale de plus de 86 000 €.
Grâce à l’épargne collectée localement auprès de ses 572 000 clients, la Banque Populaire Occitane a financé l’an dernier, 47 000 projets privés ou professionnels sur son territoire régional. Elle accompagne ainsi au quotidien tous ceux qui font l’économie locale et les emplois.
Le promoteur immobilier Qualit'Immo, le maire d'Onet-le-Château et les partenaires du projet ont récemment et symboliquement posé la première pierre de la résidence les Jardins de Rosalie, dans le quartier des Balquières.
Après Les Jardins de Maxence, Les Jardins d’Ôdes et Les Jardins de Camille, le programme Rosalie a été officiellement lancé en juin dernier par le promoteur Qualit'Immo. Cette nouvelle résidence accueillera 28 copropriétaires, en grande majorité primo-accédant, dans les T1bis, T2, T3 et T4 proposés à la vente.
Les appartements traversants, dotés de belles terrasses ou de jardins privatifs plein sud sont certifiés NF Habitat (qualité de construction) et consomment 10% d’énergie de moins que la réglementation en vigueur.
Le chantier a commencé il y a quelques mois.
Et Rosalie ne sera pas la dernière puisque, dans quelques mois, une nouvelle création Qualit’Immo verra le jour dans ce quartier prisé de la commune d’Onet : « NS Résidence ».
L’emplacement idéal de « NS Résidence » allie le calme du quartier résidentiel, les proximités immédiates (commerces, bus, école, loisirs, …) et une vue magnifique plein sud sur le parc Nostre Seigne et le piton de Rodez dominé par sa cathédrale.
La résidence de standing offre tout le confort attendu : ascenseur, stationnement, terrasse ou jardin privatif, choix des matériaux intérieurs et modularité des agencements. Sa performance thermique exceptionnelle est supérieure à la réglementation en vigueur grâce à la labellisation RT 2012-20%, et sa qualité de construction bénéficie d’une certification NF Habitat pour toujours plus de confort (acoustique, thermique, sécurité, qualité de l’air et de l’eau…).
Les appartements du T2 au T4 sont à la vente. Le chantier débutera au printemps 2018 pour une livraison en 2019.
La deuxième édition du e-Rallye de Monte Carlo, dans lequel ne peuvent être engagés que des véhicules électriques ou à hydrogène, passera par Rodez et Onet le 26 octobre. Un événement raccord avec la place de champion national des énergies propres qu'occupe l'Aveyron.
Nous aurons le plaisir d’accueillir l’ensemble des participants, les membres de l’Automobile Club de Monaco et le public, jeudi 26 octobre sur le boulevard des Capucines et dans la salle des fêtes.
L'e-Rallye de Monte Carlo, imaginé par l'Automobile Club de Monaco (qui organise aussi le grand prix de F1 et le Rallye de Monte Carlo), c'est 39 équipages, 8 nationalités, 7 constructeurs. Ce sont aussi quatre équipages aveyronnais engagés pour cette édition particulière : Braley (Ludovic Braley) avec une Kangoo à hydrogène, Ondulia (Lilian Cantos) avec une Hyundai IX35 à hydrogène, Ruban Bleu (Jacqueline Casamayou) avec une Kangoo hydrogène et une Zoé électrique (Gilbert Kruger). On compte également trois équipes de la Mairie de Monaco, dont le maire Georges Marsan.
Tous les équipages et les membres de l'Automobile Club de Monaco seront accueillis le jeudi 26 octobre sur le boulevard des Capucines et à la salle des fêtes d'Onet. Les premières voitures devraient arriver vers 16 heures. Les concurrents repartiront le lendemain, à partir de 6 heures, en direction d'Alès.
Pour accueillir comme il se doit cette épreuve originale, Onet et Rodez Agglomération ont prévu un village du e-Rallye qui ouvrira ses portes au public dès 15 heures. Plusieurs exposants seront présents :BMW, Peugeot/Citroën, Mazda/Hyundai, Renault/Volkswagen, Toyota (à confirmer), la boutique No-Limit-e, le SIEDA, Enedis, EDF un territoire, une rivière, EV Box, le magasin La Grande Récré (pour les animations des enfants)
Entrée gratuite pour le parc des voitures de course dans la salle des fêtes et pour le village.
C'est l'agence de développement EDF de Rodez, et son directeur Alain Picasso, qui sont en grande partie à l'origine de cette étape aveyronnaise de l'e-rallye de Monte Carlo.
A Durenque, les équipes de Vincent Baldet conçoivent et fabriquent des escaliers haut de gamme, caractérisés par un savoir-faire développé sans discontinuer depuis trois générations.
Le métier de l'entreprise Baldet, c'est la menuiserie et l'ébénisterie. Des métiers considérés comme traditionnels. Mais, chez Baldet, la tradition se conjugue aussi avec l'innovation. Il suffit, pour s'en convaincre, d'énumérer les destinations des escaliers sortis des ateliers de Durenque : de prestigieuses architectures, des show room de prestige, des sièges de grandes entreprises, des lieux publics, des sites d'exception, un peu partout en Occitanie et jusqu'à Paris. La menuiserie travaille directement avec les particuliers (un tiers de sa clientèle) mais aussi et surtout pour d'autres artisans et pour les constructeurs de maisons individuelles.
Le secret de Baldet est d'avoir su concilier un savoir-faire traditionnel avec les outils numériques les plus modernes, qui lui confèrent une grande capacité d'innovation et de création. L'escaliéteur a aussi compris qu'il fallait multiplier les matériaux mis en œuvre pour gagner encore en créativité. Qu'ils soient taillés dans la masse de différentes essences de bois, conçus à partir d'acier, d'aluminium, d'inox ou de verre, les différents modèles rivalisent tous d'élégance aérienne et bénéficient sans distinction de la même qualité de finition. Cela tient en grande partie à la compétence de tous les salariés de l'entreprise, depuis le bureau d'étude jusqu'au secrétariat, en passant bien sûr par l'atelier de fabrication. « Ici, tout le monde sait dessiner un escalier, assure Vincent Baldet. Et chaque ouvrier est responsable de son projet, depuis le choix du bois jusqu'à la finition de l'escalier. »
Chez Baldet, chaque escalier est unique, conçu et fabriqué sur mesure. C'est pourquoi l'entreprise, depuis longtemps, a fait le choix de maîtriser seule toutes les étapes, de la fabrication jusqu'à la pose.
Chaque année, la menuiserie Baldet livre entre 250 et 300 escaliers. L'entreprise, qui emploie un peu plus d'une dizaine de personnes, peut se prévaloir du label « Fabriqué en Aveyron ».
www.escaliers-baldet.frDu 23 au 29 octobre, l’Aveyron accueille la 67e édition du Trophée Mondial de l’accordéon. Durant cette semaine, près de 200 musiciens représentant une quarantaine de nations chercheront à décrocher le titre de meilleur accordéoniste du monde, dans les différentes catégories.
Cela faisait douze ans que le Mondial de l’Accordéon n’avait pas fait étape en France. La dernière fois, c’était à La Bourboule. Cette année, c’est à Onet-le-Château. Et c’est une aubaine pour la ville, qui voit ainsi s’installer pour quelques jours l’élite des accordéonistes du monde entier, réunis par la Confédération Mondiale de l’Accordéon, sous la baguette de Guillaume Fric, accordéoniste originaire d’Onet.
Le Mondial de l’Accordéon, c’est une semaine de musique, offerte par des virtuoses et artistes d’envergure internationale qui font, devant un jury, la démonstration de leur art dans différentes catégories : classique, variété (les deux catégories reines), jazz et digital, world music, musette. Durant toute la compétition, le public peut assister gratuitement aux différentes auditions dans la salle de la Baleine. Pour que la fête soit complète et que les participants gardent un souvenir inoubliable de leur passage en Aveyron, plusieurs soirées spectacle sont programmées dans la semaine : lundi 23, à la Baleine, concert de Lionel Suarez (parrain de l’événement) ; mardi 24, au Krill, after avec le groupe No Réso ; mercredi 25, au Bowling, dîner dansant musette ; jeudi 26, la Baleine, concert de la catégorie juniors variété ; vendredi 27, salle des fêtes, concert de la catégorie seniors variété ; samedi 28, salle des fêtes, repas et bal musette . Réservations et information sur le site www.tropheemondial2017.com
Les organisateurs, les bénévoles mobilisés pour l’occasion et tous leurs partenaires institutionnels et privés souhaitent faire de cet événement une grande fête internationale de la musique et de la convivialité à l’Aveyronnaise.
La 17e édition des Soirées de la dynamique économique, organisées par l'agence PAC Communication, a démontré une fois de plus que ces rendez-vous annuels sont capables d'apporter des informations claires et utiles aux acteurs économiques, tout en préservant la convivialité.
Pour cet événement 2017, Pierre Censi avait choisi d'aller au cœur des préoccupations des chefs d'entreprises (TPE, PME et ETI) en leur proposant comme thème, la gouvernance. Autrement dit : pourquoi partager avec des administrateurs la responsabilité des grandes décisions stratégiques et comment choisir ces partenaires pas tout à fait comme les autres que sont les administrateurs ? Le sujet, a priori, peut sembler froid et aride. Pourtant, et c'est probablement l'une des premières vertus de ces Soirées de la dynamique économique, tout est devenu clair et accessible au terme de deux heures de tables rondes, débats et témoignages conduits par l'animateur David Martin. Pour le plus grand bénéfice des quelque 300 personnes, entrepreneurs, décideurs, chefs de services, élus réunis dans le cadre de la chapelle Saint-Joseph à Rodez. Il faut dire que, entre autres intervenants (administrateurs indépendants, membres de conseils d'administrations, représentants d'organisations et associations professionnelles, investisseurs, responsables de la BPI...), les participants ont eu droit, aussi, au témoignage en direct, depuis la Californie, d'Yseulys Costes. Cette jeune femme entrepreneur a créé la société 1000mercis.com, spécialisée dans le marketing digital et le big data. Depuis 4 ans, elle s'est installée aux Etats-Unis d'où elle développe son activité à l'échelle de la planète. A partir de son expérience, cette aveyronnaise expatriée a pris le temps d'expliquer l'intérêt et le fonctionnement d'un comité d'administration, y compris par-dessus les océans.
Comme chaque fois, les discussions se sont prolongées autour d'un buffet convivial qui contribue aussi au succès de ces rendez-vous.
L’Ecole de Gestion et de Commerce de la CCI Aveyron (EGC) fête cette année son trentième anniversaire. En 30 années, l’EGC Rodez a su former une grande famille, avec 29 promotions et 670 diplômés.
Pour marquer le 30e anniversaire de l'établissement de formation, une soirée de gala, portée par l’association des anciens EGC « Alumni EGC Rodez » en étroite collaboration avec l’équipe de l’EGC Rodez de la CCI Aveyron, a réuni 400 personnes à la salle des fêtes de Rodez.
C’est le président de la CCI Aveyron, Dominique Costes, qui a ouvert la soirée déclarant, notamment : « Cette soirée est un véritable symbole de la réussite et des succès des actions menées par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron dans le domaine capital de la formation, depuis de très nombreuses années maintenant ! Notre CCI a toujours eu la volonté d’apporter toutes les compétences aux entreprises de notre département en proposant des formations adaptées à leurs attentes et en permettant ainsi de former ici pour travailler ici ! »
Il rappelait que la CCI Aveyron forme chaque année plus de 3 200 salariés ou chefs d’entreprise et plus de 1 000 jeunes dans cinq filières, avec 20 formations de Bac à Bac+5. « Elle est la seule CCI d’Occitanie à disposer de deux écoles d’ingénieurs, une en informatique avec 3il Ingénieurs et l’autre en génie mécanique en partenariat avec l’INSA Toulouse », a-t-il précisé.
Pour sa part, le leader de l’équipe organisatrice de la soirée,Kevin Durand, (diplômé EGC en 2011), aujourd’hui chef d’entreprise en Aveyron, remerciait la grande famille EGC Rodez, d’être venue en nombre, en précisant : « Notre association a pour but de faire vivre et développer un réseau de nouveaux et anciens étudiants, de créer des rencontres conviviales pouvant offrir des opportunités professionnelles et pour transmettre les savoir-faire mais surtout les savoir-être.»
Une conférence-spectacle était ensuite proposée et chacun a pu en apprécier le dynamisme et la qualité. Fabrice Ariza et le Tempo Group illustraient, en musique et en impliquant l’assistance, les thèmes du leadership positif, de la motivation, de la confiance en soi... La Déryves était aussi au rendez-vous ce soir-là pour conclure cette belle soirée anniversaire.
Chaque année, 100 % des diplômés de l’EGC Rodez ont un emploi 6 mois après l’obtention du diplôme. Parmi eux, 60 % sont employés dans l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur stage tremplin ou leur apprentissage et 10% reprennent l’entreprise familiale. Chaque année, 100 entreprises locales collaborent avec l’EGC, une trentaine à l’international.
L'Etat, la Région, le Département et la Communauté de communes de Rodez Agglo s'entendent pour constituer un Etablissement public de coopération culturelle (EPCC) autour du musée Soulages.
Réunis à l'invitation de Colette et Pierre Soulages, à Sète, l'État, représenté par Pascal Mailhos, préfet de région Occitanie et Louis Laugier, préfet de l'Aveyron, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, représentée par sa présidente Carole Delga, le conseil départemental de l'Aveyron représenté par son président Jean-François Galliard et l'agglomération de Rodez, représentée par son président Christian Teyssèdre, ont salué le succès du musée Soulages à Rodez depuis son ouverture. Ils ont souligné la vision de l'artiste pour cet établissement, son engagement et son investissement personnel pour sa réussite.
Les efforts consentis par tous les partenaires et en premier lieu par l'agglomération de Rodez pour sa construction et pour son fonctionnement sont aujourd'hui récompensés par un succès public dépassant très largement les attentes du départ.
La reconnaissance de sa qualité architecturale par le prestigieux « prix Pritzker » attribué cette année aux architectes « RCR » en font un atout supplémentaire, de même que la présence du restaurateur étoilé Bras.
Afin d'amplifier la dynamique actuelle, de donner au musée les moyens d'un développement accru, de s'ouvrir plus encore sur la dimension internationale, Pascal Mailhos, Carole Delga et Jean-François Galliard sont venus confirmer à Pierre Soulages leur plein accord pour s'engager, en réponse à la proposition qui leur a été faite par Christian Teyssèdre, à renforcer leur coopération et leur soutien plein et entier au musée Soulages de Rodez dans le cadre d'un établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ils ont confié à l'État (Direction régionale des affaires culturelles d'Occitanie) la mission préparatoire à la constitution de cet établissement, en concertation étroite entre tous les partenaires.
En France, on compte aujourd'hui près d'une centaine d'EPCC, constitués autour de grands sites et établissements culturels : Cité internationale de la bande dessinée et de l'image à Angoulême, Domaine régional de Chaumont-sur-Loire Centre d'arts et de nature, Pont du Gard, Musée des Confluences à Lyon, Musée des impressionnismes à Giverny, Musée Louvre-Lens, Palais des Papes d'Avignon...
La Commission permanente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, réunie à Montpellier, a adopté un ensemble d'aides en faveur de l'attractivité, de l'équipement et de l'aménagement du territoire aveyronnais.
La Région a fait du soutien aux entreprises une de ses priorités pour développer la création de valeur et d'emplois sur ses territoires. En Aveyron, plusieurs entreprises viennent de recevoir une aide régionale. Parmi elles, l'entreprise Bleu de Chauffe, installée depuis 2014 à Saint-Georges de Luzençon, s'est vue accorder 100 000€ pour son développement à l'export. Spécialisée dans la conception, le design et la fabrication d'articles de maroquinerie haut de gamme, dédiés essentiellement à la mode masculine, Bleu de Chauffe imagine et crée en interne chacun de ses produits. Déjà présente dans de nombreux pays en Europe et en Asie, l'entreprise souhaite aujourd'hui renforcer sa présence sur de nouveaux marchés, notamment en Amérique du Nord. L'aide de la Région lui permettra de créer un emploi d'administrateur des ventes, de participer à des salons professionnels internationaux, ou encore d'organiser des opérations de promotion. 5 emplois seront ainsi maintenus et la création de 3 CDI supplémentaire est prévue.
Afin de soutenir l'économie de proximité, la Région a par ailleurs attribué 44 000€ à la SARL Chaumat Chimie à Saint-Affrique, pour l'acquisition d'une centrifugeuse de dernière génération et le remplacement des 7 fours de combustion du soufre, dédiés à la fabrication de produits de tannage pour cuirs. A Millau, c'est l'Imprimerie des Chênes Verts que la Région soutient dans ses investissements pour compléter son parc de machines (achat d'une encolleuse et d'un massicot), pour un montant de 25 000€.
La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée accompagne financièrement l'acquisition de matériels et équipements par des agriculteurs réunis en CUMA. Une enveloppe de plus de 235 000€ a ainsi été votée en commission permanente à destination des CUMA aveyronnaises. La filière bio du département est également soutenue via une subvention régionale de 34 000€ à l'Association pour la Promotion de l'Agriculture Biologique en Aveyron (APABA).
Dans le cadre de son Plan de soutien au BTP et à l'emploi, la Région poursuit ses efforts et lance de nouveaux chantiers en Aveyron autour de deux priorités : l'accessibilité et la rénovation énergétique des bâtiments publics. Près de 535 000€ sont ainsi mobilisés pour accompagner 45 nouvelles opérations dans le département, dont les travaux de rénovation énergétique de la salle des fête de Saint-Rome-de-Tarn, de l'école et du centre de loisirs de Saint-Georges-de-Panat ou encore de la maison Tranier, à La Fouillade (en vue de l'accueil de professionnels de santé), ainsi que la mise en accessibilité de la maison de santé de Mur-de-Barrez et de la mairie de Séverac d'Aveyron.
Le groupe montpelliérain Arkolia, représenté en Aveyron par Corinne Séguret Mazars et sa société Cap Sud, est l'un des plus puissants opérateurs du solaire, du biogaz et de l'éolien au Sud du Massif Central. Il vient d'inaugurer sa nouvelle agence de Rodez.
Arkolia a désormais pignon sur rue à Rodez, avec l'ouverture récente de nouveaux locaux dans le parc d'activités de la Gineste. C'est bien là le signe que cette entreprise jeune (la moyenne d'âge y est d'une trentaine d'années) a gagné ses galons d'opérateur de premier plan dans la production d'énergies renouvelables. En moins de dix ans d'existence, Arkolia a installé au Sud de la Loire près de 250 centrales photovoltaïques, biogaz ou éoliennes, représentant 85 megawatts de puissance installée. Ce qui a produit pour le groupe 100 M€ de chiffre d'affaire. Grâce à 120 MW en cours de construction ou en projet, ce chiffre d'affaire va doubler dans les prochains mois.
Et dans cette success story, l'agence de Rodez représentée par la société Cap Sud de Corinne Séguret-Mazars, est la championne du groupe puisqu'elle a réalisé la majorité des centrales (pour la plupart photovoltaïques) concentrées au Sud du Massif central, dont la moitié se trouve en Aveyron.
Dès sa création, Arkolia a compris que les toitures des bâtiments agricoles et industriels pouvaient devenir des centrales photovoltaïques. C'est d'abord sur ce marché-là que s'est positionnée Corinne Séguret-Mazars. Salariée de l'entreprise Terrya, filiale de RAGT, elle arpentait déjà les campagnes de ferme en ferme, depuis 1998. Il lui était facile d'identifier les bâtiments et de présenter l'intérêt des énergies renouvelables aux agriculteurs. Avec l'autorisation de RAGT, elle donc créé Cap Sud pour commercialiser la technologie et les solutions Arkolia en Aveyron, Cantal, Lot, Lozère, Tarn et Tarn-et-Garonne.
Arkolia propose ainsi aux agriculteurs, industriels et propriétaires de grands bâtiments, d'installer des centrales photovoltaïques sur leurs toitures (le solaire représente 80% de son activité). Le groupe développe également des méthaniseurs produisant du biogaz. Il a installé en Aveyron le premier méthaniseur de France fonctionnant uniquement avec le fumier d'exploitations agricoles.
Afin de garantir son activité et de déployer une technologie qui, à ses débuts, était très coûteuse, Arkolia propose plusieurs modes de financement : soit il vend la centrale au propriétaire du bâtiment, soit il propose à des investisseurs de financer la construction de bâtiments équipés d'une centrale et mis à la disposition d'agriculteurs, industriels ou autres professionnels. Arkolia a parfois lui-même financé la construction de bâtiments. « Cette solution nous a permis de maintenir notre activité dans des périodes de grande incertitude sur l'avenir du photovoltaïque », explique Corinne Séguret-Mazars.
Dans tous les cas, Arkolia livre des solutions clé en main. L'entreprise prospecte les projets sur tout le territoire, fait les études et l'ingénierie, réalise le montage financier, construit, exploite et entretien les centrales. « Le prix de revente de l'électricité photovoltaïque a certes baissé, mais le coût de construction des installations a lui aussi beaucoup baissé, ce qui fait du photovoltaïque une solution toujours rentable », précise Corinne Séguret Mazars. Et d'ajouter : « Dans tous les projets que nous avons réalisés pour des agriculteurs, les résultats d'exploitation ont augmenté très sensiblement, preuve que c'est économiquement intéressant. De plus, proposer aux agriculteurs une solution durable et répondant à une attente environnementale et sociétale est plutôt valorisant pour eux. »
On notera que, parmi les projets publics, Arkolia doit réaliser en 2018 la couverture de la salle Raymond-Lacombe à Baraqueville, des ateliers municipaux de la ville et de la salle polyvalente de Lax.
L'agence Arkolia de Rodez emploie aujourd'hui 7 personnes.
Savoir plus : arkoliaenergies.fr
Samedi 4 et dimanche 5 novembre, à la salle salle des fêtes de Rodez, l'association des Amis du Musée Soulages organise Art’infolio, la 1re Biennale du livre d’artiste en Aveyron. Un événement de dimension nationale.
Pour cette première édition d'un événement dont le monde de l'édition se fait déjà l'écho dans toute la France, vingt-sept exposants sont attendus, en provenance de tout le pays et de l'étranger : éditeurs, graveurs, illustrateurs, relieurs, plasticiens, collectifs d’artistes, tous créateurs passionnés et amoureux du livre original, singulier ou d’exception, viendront présenter leur travail. De plus, la Médiathèque et les Archives départementales présenteront la collection de livres d'artistes du Conseil départemental, dont un livre des éditions aveyronnaises Trames, Ode à Saint-Petersbourg, de Frédéric-Jacques Temple et orné de lithographies de Pierre Soulages. Le public pourra également découvrir l'étonnant travail des lycées de Foch et de François-d'Estaing, qui ont étudié puis conçu des livres d'artistes, sous la direction de leurs professeurs et du graveur Laurent Nicolaï, de l'Atelier ADN.
Par ailleurs, la Médiathèque de Rodez présente d'ores et déjà une exposition des livres de Jean-Paul Ruiz, tirés des collections de la Médiathèque. La galerie Sainte-Catherine présentera du 4 novembre au 23 décembre l'exposition De la Plume au Caractère - Histoire de Livres. Enfin la Menuiserie présente, durant tout le mois de novembre, l'exposition Images de lettres et de l’(être), constituée de dessins originaux d'André Verret. Durant plusieurs années, cet artiste a été chargé de réaliser les couvertures de la collection Folio de chez Gallimard. Ce sont ces dessins que présente la Menuiserie.
Le musée Soulages a fait de Rodez un pole d'attraction culturel important, autour duiquel se déploient diverses activités artistiques. C'est dans cette dynamique que les Amis du Musée Soulages ont imaginé cette biennale du livre d'artiste. Ce rendez-vous a pour objectif de permettre au grand public de découvrir toutes les facettes de la création du livre d'artiste et aux amateurs d'art de satisfaire leur désir, leur goût de la belle ouvrage.
Selon Guy Schraenen : « Le livre d'artiste n'est pas un livre d'art. Le livre d'artiste n'est pas un livre sur l'art. Le livre d'artiste est une œuvre d'art. » C'est une œuvre, fruit d'une collaboration étroite de plusieurs artistes plasticiens ou projet d'un seul créateur. Qu'il s'agisse de livres illustrés, de livres objets, de livres pauvres, de livres accordéons, de livres animés, ces ouvrages précieux, fragiles, parfois uniques, sont peu connus du grand public et rarement présentés dans les librairies et les salons traditionnels.
Entrée : 2€. Buvette sur place.
Savoir plus : https://www.amisdumuseesoulages-rodez.com/art-in-folio/
Photo : Les lycéens de Foch et de François-d'Estaing présentent leurs livres d'artistesLe département InfoCom de l'Institut Universitaire de Technologie célèbre cette année dix ans d'existence et peut se targuer d'avoir formé 600 étudiants, dont certains font de belles carrières.
Quand, en 2007, Isabelle Vidalenc a proposé à l'IUT de Rodez de créer un département information et communication (InfoCom), on lui a dit « oui » du bout des lèvres. Dans cet établissement où l'on enseignait depuis longtemps des disciplines dures, telles que la gestion et l'administration des entreprises ou encore l'informatique, enseigner la communication et l'information, c'était une petite révolution culturelle. Bref, le nouveau département devait faire ses preuves.
Dix ans après, qui pourrait douter qu'il les a bel et bien faites ? Successivement dirigé par Isabelle Vidalenc, Laurence Leveneur et aujourd'hui Magalie Veaux, InfoCom a formé quelque 600 étudiants venus de toute la France. Nombre d'entre eux, à la sortie de l'IUT de Rodez, ont intégré de grandes écoles où ils ont complété leur formation, avant de trouver des postes enviables dans de grands groupes ou des collectivités pour lesquels ils assurent la communication. D'autres ont tenté avec succès l'aventure de l'entreprenariat. Dans tous les cas, ils se sont appuyés sur la formation dispensée à Rodez par des professeurs très impliqués et une large palette de professionnels vacataires (une centaine, depuis 2007). Le département InfoCom s'est également enrichi d'une licence professionnelle de chargé de communication et relations clients, placée sous la responsabilité de Florence Guillon. Il a aussi gagné de grands concours nationaux, élargissant sa réputation à toute la France. Résultat : aujourd'hui, le département reçoit à chaque rentrée 500 candidatures pour moins de 30 places !
Cet anniversaire méritait bien un événement exceptionnel. Ce sont, bien sûr, les étudiants d'InfoCom qui s'y collent. Six d'entre eux, Fanny Aumont, Eléa Chaillet, Léo Couffin, Néhémie Daleau, Roxanne Dupouy et Maxime Poujouly ont pris en charge l'organisation d'une journée (le 25 novembre) à laquelle ont été invités les enseignants et, surtout, tous les anciens d'InfoCom. Ils devraient être plus d'une centaine à faire le déplacement et certains d'entre eux viendront témoigner de leur success story personnelle. Cette journée anniversaire, qui se veut particulièrement conviviale, se prolongera hors les murs de l'IUT. Elle constituera aussi les bases d'un réseau actif d'anciens étudiants d'InfoCom, qui pourront rester en contact, prendre connaissance de l'actualité de l'établissement, échanger les informations utiles et s'appuyer mutuellement dans leurs carrières professionnelles.
Pour boucler le budget nécessaire à l'événement, les étudiants ont ouvert une cagnotte leetchi : https://www.leetchi.com/c/soiree-de-groupe-ptuts-10ans-infocom
Chambre de Métiers et Chambre de Commerce et d'Industrie organisent conjointement un forum « Entreprenez en Aveyron », lundi 13 novembre, à partir de 15 h 30 dans les locaux de la CCI Aveyron à Rodez.
En Aveyron ce sont 2 000 chefs d’entreprise de plus de 55 ans du commerce, de l’industrie, des métiers et de l’artisanat qui vont progressivement cesser leur activité dans les années à venir. C'est à de tels chiffres que l'on voit combien la transmission des entreprises dans tous les territoires représente un enjeu majeur au niveau national. Afin de faciliter la transmission de ces TPE, la sécurisation des parcours des créateurs/repreneurs, et ainsi soutenir la pérennité des emplois et de cette économie, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aveyron et la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron co-organisent le forum « Entreprenez en Aveyron » dans le cadre de l’opération régionale Le mois de la création et de la reprise d’entreprises.
A double vocation, ce forum permettra aux porteurs de projet d’être informés sur les facteurs de réussite d’une création/reprise. Pour cela, ils pourront participer à des ateliers et, nouveauté sur cette édition, les porteurs de projets pourront partager l’expérience de quatre créateurs/repreneurs d’entreprises qui viendront témoigner. Les étudiants et les apprentis sont invités à venir écouter ces entrepreneurs dans le cadre de leur sensibilisation à la création d’entreprise. Les porteurs de projet pourront également accéder aux offres de reprises gérées par nos organismes et connaître l’ensemble les mesures d’accompagnement proposées par les Chambres Consulaires (financements, etc…)
Les cédants, au travers d’ateliers et de rencontres d’experts, seront sensibilisés et informés sur les modalités de transmission…
Ateliers, informations, entretiens individuels, les Conseillers CMA de l’Aveyron, CCI Aveyron et Pôle Emploi seront à leur écoute au forum.
Les quatre témoins sont : Eloïse Garrigues, magasin les Thés d’Oc, qui à Fraysse à Rodez. A 25 ans, elle a repris la pâtisserie Fraysse à Rodez, avec son compagnon qui a le statut de conjoint collaborateur ; Régis Imbert et Guillaume Thedenat, SARL ITC, qui ont créé une entreprise spécialisée en menuiserie, isolation et agencement à Séverac ; Jean-Christian Luc, de La Maison Eco-Naturelle, qui, à 45 ans, a repris l’entreprise de matériaux de construction et décoration sains et naturels à Lioujas ; Régis Roman, de Aurore Market, qui a créé une plateforme de distribution de produits bio à Bozouls.
Après avoir déjà décroché deux trophées européens de l'excellence en 2015, l'usine Bosch Diesel Systems implantée à Onet-le-Château vient d'obtenir trois nouveaux prix de la Fondation Européenne pour le Management de la Qualité.
C'était déjà une première en France quand Bosch a reçu deux trophées EFQM en octobre 2015. C'est encore mieux cette année avec l'attribution de trois prix au site de production aveyronnais, la semaine dernière, à Madrid. Le jury de la Fondation Européenne pour le Management de la Qualité (EFQM) a en effet distingué l'usine Bosch dans les catégories « Créer de la valeur pour les clients », « Développer les capacités de l'organisation » et « Diriger de façon visionnaire, inspirée et intègre ». Les trophées EFQM constituent une reconnaissance forte de l'excellence d'une entreprise. C'est l'une des plus hautes reconnaissances attribuées et, comme l'ont souligné Uwe Gackstatter, président de la division Bosch Diesel Systems, Olivier Pasquesoone, directeur de l’usine Bosch de Rodez et Patrick Meillaud, directeur économique, revient à l'ensemble des collaborateurs du site. « Nous sommes fiers de recevoir ces prix au nom de l’équipe et de tous les collaborateurs de l’usine de Rodez, que nous remercions pour leur implication », ont-ils dit à Madrid.
Onze entreprises européennes avaient été nominées, cette année, pour ces trophées. Il faut espérer que ces distinctions en série permettront au site Bosch de Rodez de relever les prochains défis qui se présentent à lui, et en particulier, sa conversion dans le cadre de la transition probable de l'ère du diesel vers l'ère de la mobilité décarbonée.
L’EFQM est un organisme à but non lucratif qui soutient les entreprises et organisations publiques et privées dans leurs efforts d'amélioration de leurs performances à travers l’utilisation du modèle d’Excellence EFQM. L’objectif du Trophée Européen de l’Excellence EFQM est de reconnaître les organisations exemplaires au niveau européen et au-delà. Ce sont des entreprises excellentes avec un historique démontrant leur capacité exceptionnelle à transformer la stratégie en action et à constamment chercher à s’améliorer. Le Trophée est décerné suite à une évaluation stimulante et visant à identifier les points forts et les pistes à poursuivre pour s’améliorer davantage. Tous les candidats sont évalués par une équipe d’experts indépendants qui passent environ 500 heures par dossier.
Rappelons que le site Bosch de Rodez est spécialisé dans la production de produits pour les systèmes d’injection Diesel. Avec environ 1 600 personnes, Rodez est le plus important site du groupe allemand en France.
Carole Delga, présidente de Région, a inauguré l'Ecole de la 2e chance régionale d'Onet-le-Château, aux côtés notamment de Nathalie Mader, présidente de l'E2CR Toulouse et conseillère régionale, Jean-Philippe Keroslian, maire d'Onet et de Alain Dumort, chef de la Représentation régionale de la Commission européenne à Marseille.
« L'ouverture de l'Ecole de la 2e chance régionale à Onet-le-Château s'inscrit dans l'ambition que je porte de déployer, sur tous nos territoires, une offre de formation de proximité contribuant à l'égalité de chances. En facilitant l'accès à un premier niveau de qualification, les E2CR contribuent efficacement à ramener vers l'emploi des jeunes qui en sont particulièrement éloignés », a notamment déclaré Carole Delga à cette occasion.
L'E2CR d'Onet-le-Château est une antenne de l'Ecole de la deuxième chance régionale de Toulouse. Installée dans le quartier des Quatre Saisons, elle accueille depuis le 16 octobre dernier une 1re promotion de 12 stagiaires. Cinq d'entre eux ont déjà trouvé un stage dans une entreprise locale.
La Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée a investi près de 205 000€ (soit 45% du coût total de l'opération) dans la création de l'E2CR à Onet-le-Château, projet mené en partenariat avec Rodez Agglomération, le Conseil Départemental de l'Aveyron, sous maîtrise d'ouvrage de la commune d'Onet-le-Château, avec le soutien de l'Union Européenne. La Région participe également au fonctionnement de l'école à hauteur de 130 000€.
Avec cette nouvelle école, la Région Occitanie compte désormais 11 E2CR sur son territoire. Elles ont pour objectif d'offrir aux jeunes de 18 à 25 ans, ni diplômés, ni qualifiés, l'opportunité d'une insertion sociale et professionnelle durable. En 2016, plus de 65 %, de jeunes sortis d'une E2CR ont pu accéder à un emploi, à une formation qualifiante ou diplômante, ou ont pu retourner en formation initiale.
« Miser sur la motivation des jeunes, leurs talents, et l'apprentissage par l'expérience, c'est ce que nous faisons aussi avec le déploiement de notre Ecole régionale du numérique, dont nous venons d'ouvrir une antenne à Rodez. A travers la formation, la Région se mobilise pour faire du combat pour l'emploi une réussite pour nos jeunes et pour booster la compétitivité des entreprises aveyronnaises en répondant à leurs besoins en compétences », a ajouté la présidente de Région.
A l'occasion de cette inauguration et des 6e assises régionales des E2CR qui se sont tenues à Onet, l'acteur et réalisateur Alexandre Astier (que le grand public a découvert dans la mini série Kaamelot), parrain de l'Ecole de la 2e chance d'Alès avait fait le déplacement en Aveyron. « Je me suis engagé en faveur des E2CR parce que j'ai eu moi-même un parcours chaotique, explique-t-il. A l'heure de ma formation, il m'a manqué des outils pour réussir. Comme les jeunes des E2CR, j'ai perdu confiance en moi. Ces écoles sont là pour éviter cela, alors je les aide à ma façon, en apportant mon expérience et en emmenant les jeunes à la découverte du monde du théâtre et du cinéma. »
Près de 800 personnes ont pris part à la conférence organisée récemment par l'association Pour la Santé de la Terre et du Vivant, à l’Amphithéâtre de Rodez. Une mobilisation pour la jeune association qui milite pour une agriculture et une alimentation plus saine.
La conférence sur le thème « Du sol à l’assiette » organisée par l’Association Pour la Santé de la Terre et du Vivant, jeudi dernier à l’Amphithéâtre de Rodez a connu un succès au-delà des attentes. Ce sont effectivement près de 800 personnes qui se sont déplacées pour ce deuxième grand rendez-vous organisé par l’association que préside Mathieu Causse, éleveur à Bozouls, et qui a adopté il y a plusieurs décennies déjà, les technologies mises au point par Marcel Mézy.
« Que ton alimentation soit ta première médecine », c’est par cette phrase d’Hippocrate, au Ve siècle avant J.C, qu’a démarré la soirée avec un film d’introduction très pédagogique sur l’importance d’une bonne alimentation, qui passe en amont par le respect des sols, la bonne santé des animaux et des plantes et donc la condamnation des intrants chimiques, avec un focus tout particulier sur les pesticides. Si plusieurs maladies dont la maladie de Parkinson sont maintenant reconnues maladies professionnelles dans le monde agricole, le combat contre les abus d’intrants chimiques, de pesticides et autres produits phytosanitaires est plus que jamais d’actualité.
Xavier Gamel, professionnel du monde de la santé et animateur de la soirée, a fait circuler la parole successivement à Claude Aubert, ingénieur agronome, pionnier de l’agriculture Bio en France, fondateur de la maison d’édition « Terre vivante », Laurence Michelutti, chirurgienne à la retraite, présidente du comité de dépistage des cancers de l’Aveyron et de l’Association Croq la Vie, Laurent Chevallier, praticien attaché au CHU de Montpellier spécialisé dans la nutrition et auteur de nombreux ouvrages. Mais c'est à Marcel Mézy qu'est revenu l'honneur d'ouvrir la conférence. Il s'est fait un plaisir de raconter par le détail comment, il y a maintenant quarante ans, il a mis au point un concept capable de créer rapidement de l’humus dans tous les types de sols.
Persuadé depuis toujours qu’il est possible de faire une agriculture propre, de qualité et à hauts rendements, Marcel Mézy a tenu à rappeler que l’entreprise dont il est le porte drapeau avait été invitée à la Cop21 à Paris, la Cop22 à Marrakech et le sera l’an prochain à Bonn. Et Mezagri qui exploite les Technologies Marcel Mézy, reste la seule entreprise invitée à ce jour à ces conférences mondiales dans le cadre du 4 pour 1000, programme de recherches international sur la séquestration du carbone dans les sols.
Après avoir évoqué le laboratoire de recherches qui vient d’être créé au sein de Mezagri pour valider toutes ces recherches, Marcel Mézy a tenu à insister, en guise de conclusion, sur l’importance de cette autonomie intellectuelle qu’ont retrouvée les milliers d’agriculteurs –ils sont plus de 10 000 aujourd’hui- qui ont adopté ses technologies.
Banque engagée et solidaire sur son territoire, la Caisse d'Epargne de Midi-Pyrénées continue de lutter contre toutes les formes d’exclusion et vient de remettre un chèque de 20 000 euros à l’association Aveyron Initiative.
L’association participe au maintien et à la création d’emploi en Aveyron grâce à des dotations sous forme de prêts d’honneur accordés à des demandeurs d’emploi. L’enjeu étant de favoriser les initiatives issues du tissu économique rural. La dotation « Ecureuil et Solidarité » de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées a contribué au soutien des porteurs de projets de création ou de reprise d’entreprise sur le territoire de l’Aveyron.
La remise de cette subvention Ecureuil & Solidarité s’est déroulée récemment à Rodez, en présence des administrateurs de la Société Locale d’Epargne Aveyron Nord.
La plateforme Initiative Aveyron, association qui regroupe plus de 200 membres bénévoles, issus du milieu professionnel accompagne et finance plus de 200 créateurs/repreneurs/développeurs d’entreprises par an dans les domaines de l’industrie, l’artisanat, les commerces et les services.
Cette association réunit les acteurs publics tels que les communautés de communes et agglomération, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron qui apporte l’appui administratif, des partenaires privés, des bénévoles ayant pour objectifs communs la création et le maintien d’activités et d’emplois dans tous les territoires du département.
Chaque année, plus de 1 500 000 € d’euros sont prêtés sans intérêts pour renforcer les apports personnels des porteurs de projets et ainsi faciliter l’accompagnement bancaire des projets. Ces prêts génèrent plus de 10 M€ de prêts bancaires associés et participent à la création et/ou au maintien de près de 500 emplois directs. De plus, cet accompagnement se traduit de manière concrète par un taux de pérennité des entreprises aidées de 85 % au bout de 3 ans, bien supérieur au taux des entrepreneurs non accompagnés.
Groupe Verdié Voyages organise aujourd'hui, mardi 7 novembre, son premier Job dating aveyronnais, de 18h à 21h au siège de l’entreprise à Rodez, 26 avenue de Bourran.
En collaboration avec Pole emploi et le Conseil général, les activités de séjours jeunes de Groupe Verdié Voyages, Verdié hello et Verdié Open Class, organisent leur premier job dating afin de recruter plusieurs dizaines de collaborateurs, en CDI, pour l’organisation de voyages scolaires éducatifs, de séjours linguistiques et de vacances jeunes, ainsi que des étudiants dans le cadre de jobs d’été, pour l’accompagnement de groupes à l’étranger.
Cette année, c’est la formule du job dating qui a été retenue pour rencontrer des jeunes diplômés et des talents aveyronnais intéressés par les métiers des séjours linguistiques, métiers passionnants conjuguant voyage, culture et éducation. Sur le modèle des rencontres sentimentales du « speed dating », le principe du « job dating » consiste à rencontrer des candidats préalablement sélectionnés par Pôle Emploi en fonction de profils adaptés à l’activité : jeunes bilingues, ayant vécu à l’étranger ou aimant voyager, attirés par le monde de l’éducation, par les métiers à forte relation humaine et commerciale.
Cela ne ressemble pas à un entretien d’embauche classique, l’échange doit se faire naturellement, simplement, pour moins de pression des deux côtés. Évaluer les personnalités, les aptitudes, les motivations profondes, l’envie de travailler ensemble, l’échange direct presque informel permet à chacun d’avoir sa chance pour une première rencontre qui n’aurait peut-être pas eu lieu sur simple envoi d’un CV.
C’est aussi l’occasion pour l’entreprise de présenter toutes ses activité, ses métiers, sa politique RH et l’ensemble des postes à pourvoir dans le groupe dans le cadre de son développement : forfaitistes voyages, rédacteurs, guides-accompagnateurs, conseillers voyages, billettistes spécialisés, chargé de qualité, chargé de transport, développeurs web… Le moment aussi de faire passer les valeurs fondamentales de Groupe Verdié Voyages qui place l’expérience client au cœur de sa stratégie: une enquête auprès de 20 000 consommateurs français menée par le magazine Capital sur 2 000 marques de tous secteurs d’activités, vient d’élire la marque Verdié Voyages « meilleure enseigne 2018 » (Capital : N°314 novembre 2017) dans la catégorie des « champions du Tourisme et de la restauration ».
Les 17, 18 et 19 novembre se tiendra à la salle des fêtes d'Onet-le-Château la deuxième édition du salon Oninnov, seul événement de ce genre hors Toulouse, consacré aux entreprises qui innovent et préfigurent ce que sera demain.
« Tout l'Aveyron qui innove, qui crée sera ici, à Onet-le-Château. C'est là que l'on mesure réellement de la richesse des entreprises de notre département et de leur capacité à inventer. » Pierre Censi, directeur de l'agence de communication PAC et maître d'œuvre du salon, est enthousiaste à l'idée d'accueillir les exposants et les visiteurs du salon Oninnov, deuxième édition, du 17 au 19 novembre. Le maire d'Onet, Jean-Philippe Kéroslian, n'est pas moins heureux, lui aussi, de réitérer l'expérience de 2016. « Le premier salon dédié à l'innovation et aux nouvelles technologies a été un tel succès, avec 2500 visiteurs et des exposants comblés, que nous avons immédiatement décidé de récidiver, dit-il. Nous avons ainsi répondu à une demande exprimée par les entreprises présentes lors de la première édition et celle qui n'avaient pas pu participer en 2016. » « Avec ce salon, nous voyons clairement que l'innovation, c'est quelque chose de concret et que, derrière, ce sont des emplois qui se créent », ajoute Dominique Gruat, adjoint au maire d'Onet, chargé de l'économie.
Nouvelles technologies de la communication, procédés de fabrication, nouveaux matériaux, robotique, environnement, commerce, mobilité, habitat, tourisme, agroalimentaire, ressources humaines, social, etc. L'innovation est partout, comme en témoigne l'éventail des entreprises qui feront le déplacement à Onet et viendront présenter leurs dernières inventions. Parmi elles : de grandes entreprises qui ont pignon sur rue (Bosch, Eiffage énergie, CMS-MET, Edokial...) et des startup en plein développement (Abahia, PraticVerte, T-shirt Propre, Helpilot...). A côté de ces entreprises dont la créativité intéressera d'abord les professionnels et les étudiants, figureront aussi des marques et enseignes tournées vers le grand public : Espace Culturel Leclerc avec ses jeux et ses objets connectés, No Limit-e, avec ses vélos et motos électriques, le Fablab Ruthec, avec ses imprimantes 3D, Kia, Toyota, Peugeot, Braley avec leurs véhicules propres, ou encore Twelve avec ses spiritueux et Aligot Express, la surprenante machine à aligot qui va faire un malheur chez les professionnels de la restauration.
Oninnov prévoit aussi un riche programme de conférences qui commencera dès vendredi à 14h : les enjeux de la collaboration de la téléphonie fixe et mobiles avec les CRM, ERP de l'entreprise (avec Occicom) ; PME-PMI, comment réussir à innover (avec Madeeli, Agri Sud-Ouest Innovation, Nutergia, Laëtis, Edf, Pathway, Sismic...) ; solutions numériques embarquées (avec MET Energies) ; innovation et management (avec Bosch) ; Agatchako, l'e-commerce aveyronnais (avec Linov, EDF et la fédération 12e Sens.
Comme en 2016, Oninnov sera aussi le cadre du concours Apps Challenge, ouvert à des équipes de chercheurs, étudiants, professionnels, particuliers qui devaient concevoir des applications numériques sur le thème de l'écologie dans la ville, l'économie et l'éco-citoyenneté.
Démonstrations, essais, tests, buvette et restauration durant toute la durée du salon.