Un nutritionniste de renommée et une cheffe étoilée à la même tribune. C'est le menu proposé mardi soir par Groupama d'Oc, à plusieurs centaines d'invités réunis à Rodez.

Parce qu'une alimentation saine et équilibrée est le meilleur moyen de vivre longtemps et en bonne santé, Groupama d'Oc a invité ses assurés à une conférence sur le thème : « Comment concilier équilibre alimentaire et plaisir gustatif ». Pour ce faire, l'assureur a fait appel à deux spécialistes : le Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste à l'hôpital Bichat et expert auprès des Agences Françaises de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) et des Produits de Santé (AFSSAPS), auteur de nombreux ouvrages sur l'alimentation, la diététique et la forme ; et la cheffe étoilée Nicole Fagegaltier qui, depuis plus de vingt ans, brille au firmament de la gastronomie aveyronnaise derrière les fourneaux de l'Auberge du Vieux Pont à Belcastel.

Le premier s'est appliqué à présenter les différents aliments (légumes, fruits, féculents, viandes, poissons, produits laitiers, boissons, huiles, graisses...), insistant sur le fait que tous sont utiles et même nécessaires. Ce faisant, il a mis les pieds dans les plats des nouvelles modes alimentaires (régimes divers, véganisme, sans gluten, sans lactose, sans ceci ou sans cela...) soutenues par des opérations marketing, au mieux, grotesques, au pire, malhonnêtes, et qui conduisent les consommateurs à se priver de certains aliments. « Nous sommes omnivores et nous avons besoin de tous les types d'aliments, chacun d'eux ayant des vertus particulières et complémentaires », a martelé Jacques Fricker, invitant chaque auditeur à être attentif à son propre corps et à la préservation du plaisir de manger.

Précisément le domaine dans lequel excelle Nicole Fagegaltier. Aussi a-t-elle insisté sur la nécessité de préférer des produits locaux et toujours de saison pour réussir une cuisine savoureuse et conviviale. « Nous avions une petite ferme et un potager, a-t-elle raconté. C'est là que notre mère se servait pour confectionner nos repas avec des recettes simples. Je me suis inspirée de cette cuisine-là, que j'ai enrichie des apprentissages de l'école hôtelière et de la lecture des grands chefs stars de l'époque : Michel Guérard, Alain Ducasse, Michel Bras...

Evidemment, la soirée s'est terminée sur des travaux pratiques, autour d'un buffet dînatoire.

Avec le projet de Maison de l'économie porté par la communauté d'agglomération, le Conseil des entrepreneurs de Rodez Agglo va connaître un regain d'activité.

Le conseil consultatif des entrepreneurs, créé en 2011 à l'initiative de Rodez Agglo afin d'assurer l'interface entre la collectivité et les chefs d'entreprise du territoire, a de nouveau du grain à moudre et des réflexions à conduire depuis que la communauté d'agglomération a décidé de créer une Maison de l'économie (nom provisoire), dans les anciens bâtiments Burloup, avenue de l'Europe à Rodez. Le président de Rodez Agglo est venu en personne leur présenter récemment le projet, ainsi que les diverses actions en faveur du développement économique.

Sur plus de 2000 m2, cette Maison de l'économie abritera les services publics dédiés au développement économique, les services culturels de la collectivité, le siège du PETR Centre Ouest Aveyron et, à terme, l'Ecole régionale du numérique. Avec la volonté de devenir le siège d'un écosystème du développement économique où échangeront et se soutiendront tous les acteurs, la Maison de l'économie comprendra également un incubateur, une pépinière et un hôtel d'entreprises où s'épanouiront en particulier les startups travaillant sur le digital.

Afin de faire vivre et prospérer ce nouvel outil, le Conseil des entrepreneur va travailler en ateliers aux moyens de favoriser la transition numérique des entreprises locales, quelle que soit leur activité. Il va également réfléchir au destin de Rodez en smart city (une ville connectée et communicante) et, enfin, imaginer le développement de l'offre de formation de l'agglomération.

Plus largement, le Conseil des entrepreneurs est invité à enrichir de sa réflexion tous les leviers de développement économique entre les mains de la collectivité : zones d'activités, projet de restructuration du Haras en institut d'art culinaire, création du pôle universitaire à Saint-Eloi et projet de parc des expositions à Malan, entre Rodez et La-Primaube. Ce projet déjà ancien et toujours discuté prévoit la création sur 23 hectares, d'un hall de 5000m2 pouvant accueillir salons, foires expositions et grands spectacles, assorti de parkings et d'aires d'exposition extérieures. Coût estimatif : 30 M€.

Bref, les principaux animateurs du Conseil des entrepreneurs, Jean-Philippe Sadoul, vice-président de Rodez Agglo, Claude Albagnac, premier adjoint au maire de Rodez, Philippe Bertolotti, chargé de mission économique, et William Fraysse, manager du centre ville de Rodez, auront de quoi donner du grain à moudre à leur collègues, tous chefs d'entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d'activité.

Pour sa 90e assemblée générale publique, la fédération départementale du BTP a choisi d'organiser un grand débat sur la fracture territoriale, avec la volonté d'en faire sortir des solutions. Une attitude constructive qui mérite d'être saluée.

La crise économique de 2008 a fait des ravages dans les rangs du bâtiment et des travaux publics en Aveyron : plus de 1200 emplois perdus. Les professionnels du secteur pourraient pleurnicher, se lamenter sur la chute de la commande publique, tendre la sébille à l'Etat... Ils ont préféré redoubler de travail et réfléchir plus et mieux pour tenter de trouver des solutions. C'est très précisément l'esprit qui animait la 90e assemblée générale de la FBTP12, la semaine dernière à Rodez. Il est vrai qu'à 90 ans, la fédération est capable de faire preuve de maturité.

La démonstration en a été faite à l'occasion d'un débat de haute tenue organisé sur le thème : « Comment sortir de la fracture territoriale ? ». En d'autres termes, pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics : comment faire pour voir autant de grues dressées et de chantiers ouverts dans les campagnes et les villes moyennes que dans les métropoles ?

Pour ce faire, la FBTP12 avait donc invité deux experts, Philippe Estèbe, géographe et spécialiste de l'aménagement des territoires, Loïc Chapeaux, directeur du service d'études économiques de la FBTP, et les élus Monique Bultel-Herment, conseillère régionale qui a remplacé la présidente Carole Delga au pied levé, les députés Stéphane Mazars et Arnaud Viala, le président du conseil départemental Jean-François Galliard, Christian Teyssèdre, président de Rodez Agglo et Jean-Philippe Sadoul, président du PETR Centre Ouest Aveyron. Sous la conduite de Daniel Lecomte, journaliste et producteur de documentaires, tous se sont appliqués à élever le débat. Les experts ont permis d'identifier et quantifier ce que les professionnels ont pu percevoir comme une fracture territoriale mais qui, en réalité, est une caractéristique de notre pays où n'existe aucun désert abandonné par la République. Ce qui rend l'aménagement du territoire plus complexe et coûteux que dans tout autre pays. Les élus, eux, ont volontiers admis cette réalité, appelant simplement cette République à honorer plus rapidement ses engagements en matière de communication routière, ferroviaire, aérienne et numérique. « A partir de là, nous saurons très bien faire le reste tout seul », assurent-ils. Et de proposer des solutions pour ne pas se laisser phagocyter par les métropoles : plus d'ingénierie territoriale (Monique Bultel), des aides différenciées en fonction des territoires (Jean-François Galliard), le désenclavement (Stéphane Mazars), mettre les gens au travail pour que les entreprises puissent recruter (Jean-Philippe Sadoul), avoir des projets (Christian Teyssèdre), que les territoires de tailles différentes puissent contractualiser avec l'Etat (Arnaud Viala). Que l'Etat et les collectivités aillent plus vite dans l'action (Daniel Druilhet, président de la FBTP12).

Luc-La Primaube accueillera, les 16, 17 et 18 mars prochain, le premier Salon éco-énergie de l'Aveyron. Plus de cinquante exposants et plus de 3000 visiteurs y sont attendus

Appelé de ses vœux par la municipalité de Luc-La Primaube, qui s'est elle-même engagée de manière très volontariste dans la transition énergétique, le premier Salon éco-énergie de l'Aveyron aura lieu en mars prochain à la salle d'animation de Luc. Durant ces trois jours, les professionnels, les collectivités et le grand public pourront découvrir les technologies et les opportunités en matière de performance énergétique et de préservation de l'environnement. Mis en œuvre par l'agence de communication événementielle PAC, ce salon abritera une quinzaine d'exposants spécialisés, des entreprises, des organismes publics et semi-publics, qui viendront présenter leurs produits ou partager leurs conseils. Trois jours de présentation, de démonstrations, d'animations et de conférences pour tout savoir sur les trois thématiques développées : l'habitat (isolation, chauffage, production d'énergie, domotique...), la mobilité propre (véhicules de loisirs et utilitaires à hydrogène, électriques...), l'environnement et les déchets (recyclage, compostage, valorisation, bonnes pratiques...). Buvette et restauration (utilisant des circuits d'approvisionnement courts) sur place.

Ouvert au grand public qui devrait y trouver des réponses concrètes et vertueuses à mettre en œuvre dans son quotidien, le salon s'adresse aussi aux professionnels et aux collectivités auxquels la journée du vendredi sera particulièrement dédiée. L'organisateur attend jusqu'à 3000 visiteurs sur ce salon qui se tiendra exactement au cœur géographique du département.

Même si le grand public est attendu tout au long de la manifestation (objectif : 3000 visiteurs), la journée du vendredi sera plus particulièrement orientée vers les professionnels et collectivités.

En trente ans, le Syndicat mixte pour l'informatisation des collectivités de l'Aveyron a fait passer les communes de l'âge du papier à celui du digital. Aujourd'hui, son influence s'étend au-delà des limites du département.

C'était en 1987. Les communes et leurs groupements se trouvaient au seuil d'un changement d'ère, sans en avoir ni les moyens financiers, pour les plus petites, ni les compétences techniques. Le président du Conseil général d'alors, Jean Puech, suivi par 20 maires aveyronnais, décidait alors de créer le SMICA, un syndicat mixte qui serait chargé d'accompagner les collectivités dans leurs besoins d'informatisation, en leur apportant l'ingénierie nécessaire et en mutualisant les achats de matériel pour en réduire le coût.

Parti avec 3 agents pour 120 adhérents, le SMICA compte aujourd'hui 416 adhérents (communes, groupements de communes, départements...) et emploie 20 personnes, dont des ingénieurs. Malgré ce développement, l'esprit de solidarité qui a présidé à sa création continue de prévaloir aujourd'hui. Ainsi, la plus petite commune d'Aveyron (27 habitants), dispose des mêmes solutions informatiques que la communauté de Rodez Agglo (60 000 habitants), et les plus riches des collectivités paient un peu plus pour que les plus modestes puissent accéder aux dernières technologies.

Car, en la matière, le SMICA a lui-même beaucoup évolué. « Nous avançons au même rythme que les startups du numérique », assure Jean-Louis Grimal, le président du SMICA. On est loin, en effet, de la simple installation d'un ordinateur dans le bureau de la secrétaire de mairie. Depuis une dizaine d'années, le SMICA travaille à la dématérialisation des documents et des actes des collectivités. Cela a commencé avec la dématérialisation des actes soumis au contrôle de légalité (toutes les communes aveyronnaises sauf une, s'y sont mises). Ça s'est poursuivi par la numérisation de la totalité du cadastre de l'Aveyron (80% des communes disposent d'un système d'information géographique, SIG, leur permettant de connaître au centimètre près la position de tous les réseaux secs ou humides, de tous les immeubles et meubles de la collectivité). A suivi la dématérialisation des marchés publics. Puis est venu le temps de créer un environnement numérique de travail (ENT) pour les écoles du département (2/3 d'entre elles sont aujourd'hui équipées). Derniers chantiers en date : la numérisation de l'état civil, de 1912 à aujourd'hui, ou encore le développement du data.

Les compétences et les missions du SMICA sont aujourd'hui reconnues au-delà du département puisque des collectivités voisines font appel à ses services en Lozère, dans le Gard, l'Hérault, le Lot, le Tarn.

Le nouveau défi du SMICA, ce sont les objets connectés. « Tous les maires veulent du mobilier urbain ou des éclairages publics intelligents, qui communiquent entre eux et interagissent à la fois avec l'administration et le public », relève le président Grimal. Le SMICA va leur trouver les bonnes solutions au meilleur prix. C'est son job.

Photo : Jean-Louis Grimal, le président, et Jacques Barbezange, le directeur général du SMICA

Le groupe d'assurance a lancé en début d'année Noé, un service de téléassistance fonctionnant comme un réseau social et permettant à toute une communauté de proches et de professionnels de santé de rester en contact permanent avec les personnes âgées à domicile.

Après le Salon des Seniors de Paris, Groupama présentera Noé, son nouveau service de téléassistance connectée, au salon Oninnov qui s'ouvre ce week-end à Onet-le-Château. Prendre en charge ses parents âgés et les maintenir à leur domicile est un enjeu sociétal important. Avec l'allongement de la durée de vie, la prise en charge d’un parent âgé isolé est aujourd’hui une réelle préoccupation. Les enfants sont en quête de solutions qui répondent à plusieurs objectifs : sécuriser leur parent au maximum mais également rassurer la famille de manière générale et faciliter la mission d'aide au quotidien. Noé a l'ambition de répondre à ces attentes.

Lancée en Février 2017, Noé est la première offre globale de téléassistance couplée à un véritable réseau social, dédiée aux seniors et à leur famille. Cette nouvelle offre de téléassistance aide les personnes âgées à rester autonomes et à garder un lien social fort avec leurs proches.

Noé : c’est un matériel simple et innovant composé d’une tablette, d’un bracelet et d’une application pour interagir avec son entourage. La tablette tactile, fabriquée par Archos, permet d'accéder à des fonctionnalités et des services multiples, qui favorisent le lien social et familial des personnes isolées. Le bracelet avec détecteur automatique de chute et bouton d'alerte intégrés, relié à une plateforme d'alerte, permet de veiller sur la personne qui le porte 24h/24, 7j/7. L'application gratuite à télécharger par les proches, permet d'interagir avec la tablette Noé du bénéficiaire (appels, messages, photos…) et surtout de partager des nouvelles avec le reste de la communauté des aidants. Cette application est téléchargeable sur smartphone Android ou utilisable via un site Internet.

Les fonctionnalités sont multiples et favorisent le lien social et familial des personnes isolées : communication facilitée, échanges de messages, photos, appels vidéos, agenda du bénéficiaire et albums photos, carnet de nouvelles, appel de convivialité : mise en relation avec un opérateur qui rassure, téléassistance 24h/24h, 7j/7j, avec système d'alerte et conseiller à l'écoute, bouquet de services payants (services à la personne Groupama : transport, alimentation, jardinage, ...)

Noé a rencontré un franc succès aux Trophées de l’Assurance puisqu'il a remporté deux trophées d'argent : le trophée de l’innovation digitale et le trophée de l'assuré, catégorie "service de l'année",  décerné par un panel de 325 particuliers.

Le forum entreprendre en Aveyron, co-organisé par les chambres de métiers et de commerce et d'industrie a connu un beau succès, témoignant des nombreuses possibilités de créer ou reprendre une activité dans le département.

En Aveyron ce sont 2 000 chefs d’entreprise de plus de 55 ans du commerce, de l’industrie, des métiers et de l’artisanat qui vont progressivement cesser leur activité dans les années à venir. Et autant d'entreprises à reprendre par une nouvelle génération. L'Aveyron, c'est aussi de nombreuses opportunités foncières, un cadre de vie exceptionnel, une main d'œuvre qualifiée et volontaire, des structures attentives et bienveillantes pour les porteurs de projets.

Autant de caractéristiques qui étaient mises en avant dans le cadre du Forum Entreprendre en Aveyron qui s'est tenu récemment à Rodez, sous la conduite de la CCI et de la CMA. Durant cette journée d'information, de sensibilisation et de formation, ce sont quelque 100 participants qui ont fait le déplacement, avec en arrière pensée le projet, pour demain ou plus tard, de reprendre ou de créer une activité.

Ateliers, débats, rencontres, témoignages, bourse aux entreprises... Tout avait été mis en œuvre pour permettre aux potentiels porteurs de projets d’être informés sur les facteurs de réussite d’une création/reprise.

Ils pourront peut-être s'inspirer également des témoignages de quatre créateurs-repreneurs d'entreprises récemment installés dans le département. Eloïse Garrigues, à 25 ans, a repris la pâtisserie Fraysse à Rodez pour y installer son salon les Thés d'Oc. Elle y propose pas moins de 120 variétés différentes de thés du monde entier et son compagnon, Thomas Lapeyre, chocolatier à l'abbaye de Bonneval, y prépare des pâtisseries. Guillaume Thédenas et Régis Imbert ont créé ITC12 voilà 2 ans à Campagnac. Leur petite entreprise artisanale (3 personnes en tout) réunit 3 activités : charpente, menuiserie et isolation-placo. Ancien employé de la Poste, Jean-Christian Luc a repris l'entreprise de matériaux de construction naturels d'Yves Barres à Lioujas. Le repreneur, qui a dû tout apprendre du métier, a été accompagné six mois durant par le cédant. Vincent Cotten, Roman Régis, Hicham Aïssou, Thomas Limbert ont inventé Aurore Market, une plateforme de vente en ligne de produits bio à prix réduit (alimentaire, cosmétique, soins, produits d'entretien). Après un passage par Espalion, ils se sont installés à Bozouls où ils ont trouvé un dépôt. Tous ont pu témoigner, avec le même enthousiasme, qu'ils ont trouvé auprès des chambres consulaires l'accompagnement technique et juridique nécessaire à leur projet et, sur le territoire de l'Aveyron, les conditions de leur réussite.

L'agence ruthénoise Eiffage Energie QRG est de plus en plus active dans le domaine de la robotique. Son savoir-faire en la matière est reconnu par les grands groupes de la mécanique, de l'aéronautique et de l'agroalimentaire.

Quand on dit Eiffage, ce serait une erreur de ne penser que travaux publics et génie civil. En témoigne l'activité de l'agence ruthénoise Eiffage Energie Quercy Rouergue Gévaudant. En parallèle avec son métier historique d'électricien et de génie climatique pour l'industrie et le tertiaire, l'agence développe depuis cinq ans tout un savoir-faire consacré à la robotique. « Sur nos 150 salariés, 25 sont affectés à cette nouvelle activité », précise Edmond Privat. Responsable d'exploitation.

L'expérience a commencé en partenariat avec l'entreprise de mécanique de précision SOFOP à Olemps, pour laquelle Eiffage Energie QRG a automatisé certains procédés de fabrication de pièces destinées à la mécanique et à l'aéronautique. C'est ensuite l'industrie agro-alimentaire (en particulier l'industrie du Roquefort) qui a sollicité l'agence ruthénoise pour robotiser certaines tâches répétitives. Puis, de fil en aiguille, l'électricien est devenu roboticien. Le partenariat avec SOFOP se poursuit mais Eiffage Energie a acquis suffisamment de connaissances et de compétences pour être aujourd'hui en capacité de livrer des robots clé en main. « Nous réalisons l'étude de faisabilité, nous étudions le retour sur investissement, nous faisons les études techniques, nous recherchons le bon partenaire pour la partie mécanique, nous livrons et mettons le robot en service », résume Edmond Privat.

Aujourd'hui, Eiffage Energie QRG compte une quarantaine de robots (dont certains sont capables de travailler en collaboration avec l'Homme) en fonctionnement dans les secteurs de la mécanique, de l'aéronautique, de l'agroalimentaire, de la pharmacie, chez Continental, Airbus, Safran, Pierre-Fabre, Papillon, ainsi que pour la Défense ou la prospection pétrolière... « Nous sommes reconnus, en particulier, pour notre savoir-faire dans la dépose de silicone », précise encore le directeur de l'entreprise ruthénoise. L'activité est soutenue, entre autre, par la question de plus en plus prégnante des troubles musculo-squelettiques (TMS) au travail. « Contrairement à l'idée généralement répandue, nos robots ne remplacent pas l'Homme mais facilitent son travail en le débarrassant des tâches répétitives ou pénibles », ajoute Edmond Privat.

Dans le droit fil de la robotique, Eiffage Energie QRG s'intéresse également aux objets connectés dans l'industrie. Et comme l'entreprise a la bougeotte, elle développe aussi depuis quelque temps un département spécifique qui conçoit des centrales hydroélectriques.

L'assemblée générale annuelle a été l'occasion, pour le président de la Capeb, de rappeler combien il faut être patient et persévérant lorsque l'on s'engage dans la lutte pour la défense des intérêts professionnels des petits entrepreneurs.

En 71 ans de présence en Aveyron, il serait forcément très injuste de considérer que la Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) n'a pas obtenu d'avancées notables pour ses adhérents. Pourtant, comme l'a fait le président Patrick Bounhol à l'occasio de l'assemblée générale annuelle, une plongée dans les archives de l'organisation professionnelle montre que l'action syndicale est un combat de longue haleine. Ainsi, le bouillant président, au risque de passer « pour un vieux con »), a-t-il constaté que les attentes des artisans du bâtiment des années cinquante étaient exactement les mêmes que celles des artisans des années 2010 : une fiscalité plus favorable aux petits entrepreneurs qu'aux grands groupes, un allègement des charges sociales, des armes contre le travail illégal, des délais de paiement raisonnables... Et des locaux suffisamment grands pour accueillir tous les adhérents.

Tout cela pour dire, comme l'a martelé Patrick Bounhol, qu'il ne faut rien lâcher et continuer à se battre, patiemment et dans l'unité. Voire rejoindre les rangs de la Capeb, qui compte aujourd'hui en Aveyron quelque 574 adhérents.

Cela dit, se battre pour ses professions et ses professionnels n'empêche pas, chemin faisant, d'innover.

C'est ce que fait la Capeb Aveyron en proposant à ses adhérents, depuis le mois d'octobre, un service juridique assuré en partenariat avec Frédéric Hastron, avocat spécialisé. La mission du service juridique est d'apporter des solutions concrètes pour anticiper et prévenir au mieux les risques professionnels (impayés, litiges, conflit salarial...). Pour ce faire, le service se propose d'étudier les différents documents contractuels de l'entreprise (devis, factures, contrats de marchés de travaux, contrats de travail, statuts juridiques...).

C'est aussi une innovation que la nouvelle application mobile proposée par la Capeb Lozère Aveyron Cantal. D'abord, c'est la première fois que trois associations départementales s'associent dans une action commune. Pour le reste, cet outil moderne, qui deviendra vite incontournable, permet aux artisans d'avoir accès en permanence à toute l'actualité du bâtiment (nouvelles réglementations, nouveaux produits, etc), à des informations juridiques, fiscales, etc, au calendrier des formations proposées par la Capeb (et de s'y inscrire), de connaître les avantages offerts par les partenaires de l'organisation et aussi et surtout de suivre leurs chantiers. L'application mobile de la Capeb contient un mémo travaux, les coordonnées des clients, des photos, etc. qui peuvent être transférées à un ordinateur de bureau pour une bonne gestion de l'entreprise.

Le Département transforme son ancienne agence de développement économique en cellule chargée de trouver les meilleurs moyens de rendre l'Aveyron attractif aux yeux des entreprises et des populations.

Depuis que la nouvelle organisation des territoires lui a retiré la compétence du développement économique, le Département n'avait plus besoin de son agence Aveyron Expansion. C'est pourquoi il a été décidé de transformer cet outil en une nouvelle association baptisée Aveyron Ambition Attractivité, qui réunit le Conseil départemental, la communauté d'agglomération Rodez Agglo, les communautés de communes du département, la Région, les parlementaires, les chambres consulaires, les comités départementaux de la culture et du tourisme, les principales banques et, plus largement, tous les acteurs économiques du territoire. Aveyron Ambition Attractivité est présidée par Jean-Claude Luche, sénateur et ancien président du Conseil départemental ; son fonctionnement est assuré par Isabelle Ramon et Bertrand Vène.

Avec la volonté d'être un lieu de concertation et de réflexion, l'association 3A a pour mission de préconiser des plans d'actions autour de cinq axes : la veille et l'analyse de l'attractivité en Aveyron ; le développement et l'animation de la marque Aveyron Vivre Vrai ; le développement et l'animation de la marque Fabriqué en Aveyron ; l'animation d'une communauté d'acteurs autour de l'attractivité aveyronnaise ; la conception et la gestion d'outils de promotion de l'Aveyron.

La première action concrète de la nouvelle agence consiste à mobiliser de nouveaux acteurs (comité d'agrément, entreprises, prescripteurs) autour de la marque Fabriqué en Aveyron. Cette signature, imaginée en 2008, a été adoptée par 350 entreprises locales sur plus de 3000 produits. Le 30 octobre, ces acteurs sont invités à prendre connaissance d'un audit conduit sur la marque par des étudiants de l'école d'ingénieurs de Purpan. Au cours de cette soirée, Raphaël Souchier, consultant européen en économies locales et durables et en intelligence collective, donnera une conférence sur le made in local.

Parmi les autres actions identifiées par Aveyron Ambition Attractivité figure la création d'un site internet dont l'une des ambitions sera de fédérer en réseau tous les Aveyronnais dispersés de par le monde. L'agence pourrait aussi monter des salons présentant les savoir-faire et les produits des entreprises aveyronnaises hors du département. Une campagne médias est également programmée sur Toulouse et Montpellier.

L'action d'Aveyron Ambition Attractivité doit concourir, in fine, à l'objectif de 300 000 habitants que s'est fixé le Conseil départemental. « Contrairement à d'autres territoires voisins qui peuvent s'appuyer sur un solde démographique naturel positif, l'Aveyron doit se montrer plus attractif pour faire venir de nouvelles entreprises et de nouveaux habitants », rappelle Jean-Claude Luche.

Le groupe Ruban Bleu vient de mettre en service une offre d'autopartage à Rodez, avec une Renault Zoé électrique que l'on peut louer pour une heure ou pour une journée.

En tête des trois valeurs qui président au développement de l'entreprise, le groupe Ruban Bleu affiche crânement : le respect de l'environnement. C'est donc en vertu de ce principe que l'entreprise ruthénoise de transports a imaginé Bleu Mobilité. Depuis quelque temps déjà, les Ruthénois pouvaient voir circuler dans leur ville une Renault Zoé bleue et dorée. Depuis quelques jours, ils peuvent en prendre le volant pour effectuer leurs déplacements. Bleu Mobilité est un service d'autopartage ouvert à tous. Il suffit de s'abonner, de réserver la voiture en ligne, d'en prendre possession grâce à une application téléchargée sur son smartphone et de la restituer à sa borne de rechargement, devant l'hôtel Mercure de Rodez, place d'Armes. La Renault électrique peut être louée à l'heure (pour 8 euros) ou à la journée (pour 45 euros). « Une deuxième voiture et une autre station d'autopartage devraient bientôt être mis en service dans la ville », assure-t-on chez Bleu Mobilité.

Au-delà de cette offre adaptée au grand public, Ruban Bleu a aussi réfléchi au développement d'une offre spécifique d'autopartage pour les entreprises. Le groupe Ruban Bleu propose d'étudier des solutions personnalisées avec des véhicules adaptés aux besoins de l'entreprise : citadines électriques, polyvalents, monospaces… Et Bleu Mobilité de vanter les bénéfices d'une telle solution innovante : accès 24h/24 par smartphone et badges d’entreprise à une station d’autopartage dans les locaux de l'entreprise, dédiée aux salariés pour leurs déplacements professionnels ; réduction en moyenne de 25% de la taille de la flotte véhicules ; maîtrise des charges hors flotte véhicules : 15 à 20% d’économies sur le budget (location de voitures, indemnités kilométriques, taxi) ; possibilité d’ouvrir la location à titre personnel pour les salariées et/ou grand public le soir et le week-end, permettant de diminuer le coût de vos déplacements professionnels ; réduction de l’empreinte écologique de l'entreprise ; service gagnant-gagnant avec les salariés.

Savoir plus : www.bleu-mobilite.com

L'habitat flottant imaginé par Jacques Pierrejean et construit par Frédéric Boissière vient d'enregistrer ses deux premières commandes fermes, dont l'une pour le lac de Castelnau-Lassouts-Lous.

Il aura fallu plus de cinq ans de développement, de démarches administratives et de contacts commerciaux. Mais c'est fait ! Les deux premiers Carré de Vie ont été commandés voilà quelques semaines, pour une livraison en février 2018. CDV (comme Carré de Vie) Construction, la société créée conjointement par Jacques Pierrejean et Frédéric Boissière, patron de la menuiserie Boissière et Fils à Saint-Beauzély, doit livrer l'un des deux modules sur un lac privé près de Châteauneuf du Pape, pour un professionnel du tourisme ; l'autre sur le lac de Castelnau-Lassouts-Lous, près de Sainte-Eulalie d'Olt. Par ailleurs, les bonnes nouvelles arrivant par vagues, CDV Construction vient tout juste de remporter un concours de conception pour un magnifique ensemble de six Carrés de Vie sur pilotis d'acier, au bord du canal de Savières à Chanaz, en Savoie. Il ne s'agit que d'un concours de conception, mais la collectivité à l'origine de l'initiative n'a pas fait mystère de l'intérêt qu'elle porte au concept aveyronnais.

Ce Carré de Vie, imaginé par l'architecte millavois Jacques Pierrejean, spécialiste mondial de l'aménagement intérieur d'avions et de yachts privés de luxe, est une offre totalement inédite dans le domaine de l'habitat de loisir. Le Carré de Vie est un module habitable haut de gamme et entièrement autonome, qui n’a besoin d’être raccordé à aucun réseau. Il peut se poser indifféremment sur terre ou sur l'eau, en milieu urbain ou dans la nature. Deux modèles existent : l'un de 8 m de côté, aux quatre faces très largement vitrées, entièrement ceint d’une terrasse ; l'autre de 5 m de côté. La construction est en bois, les menuiseries sont en aluminium noir, les parements des murs sont en composite noir. Parquet en hêtre blanc, panneaux muraux en bois stratifié, pièces d’assemblage visibles en inox. Le module peut être partiellement cloisonné et c’est le designer qui en a imaginé la décoration intérieure. Le mobilier spécifique est d'ailleurs fabriqué par la menuiserie Boissière, avec des matériaux locaux. Résultat d'un incroyable travail d'ingénierie, la maison produit sa propre énergie grâce à des panneaux photovoltaïques et à une éolienne installés sur le toit ; elle récupère et stocke l’eau de pluie pour l’usage de ses occupants ; elle traite elle-même ses eaux grises et noires. Le Carré de vie, dont le destin est international, est entièrement démontable et transportable en conteneur. Il est destiné au marché du tourisme, du loisir ou à des activités lacustres ou fluviales. Objectif : 5 à 10 Carrés de Vie livrés par an.

La majorité des fournisseurs des technologies réunies dans le Carré de vie sont des entreprises aveyronnaises, dont la plupart sont adhérentes du Géco des Grands Causses, un groupement d'entreprises éco-responsables du millavois. Le projet développé par Philippe Ethuin, a par ailleurs été soutenu avec enthousiasme, durant tout son développement, par l'agence EDF Une rivière un territoire DEVELOPPEMENT de Rodez.

Depuis plusieurs années, MET Energie à Rodez développe des solutions intelligentes de gestion de l'énergie pour les industriels, les collectivités et les ensembles résidentiels. Avec des résultats garantis.

MET Energie est l'une des entreprises du groupe MET Expansion bâti par Jean-Louis Ginestet, spécialiste de sécurité, d'économie d'énergie et de télégestion technique des installations et bâtiments. MET Energie, en particulier, est dédiée à la maintenance, l'exploitation et la télésurveillance des installations de génie climatique. Ce faisant, l'entreprise est passée maître dans la conception et le déploiement de systèmes de télégestion des bâtiments et des installations, avec pour objectif la maîtrise des énergies et donc des dépenses. Les spécialistes appellent cela la GTEB (gestion technique et énergétique des bâtiments). La société ruthénoise est même devenue un opérateur de premier plan à l'échelle régionale, avec de grands chantiers collectifs et industriels, de Montpellier à Bordeaux, en passant par Toulouse.

Dans le domaine de la rénovation et de la performance énergétique, trois leviers peuvent être activés. Le premier est la rénovation et l'isolation des bâtiments (temps de retour sur l'investissement : 15 à 20 ans). Le deuxième est la rénovation des équipements, tels que chaudières et autres (temps de retour sur investissement : 7 à 15 ans). Le troisième levier est la régulation et le pilotage des bâtiments et des équipements, avec des automates de gestion pour chauffer à la bonne température, au bon endroit et au bon moment (temps de retour sur l'investissement : 3 à 7 ans). C'est ce dernier levier que maîtrise MET Energie. « Nous pouvons aider la collectivité ou l'industriel à définir les priorités en fonction de ses capacités d'investissement, explique Laurent Garabuau, directeur de MET Energie. La GTEB représente généralement l'investissement le moins lourd pour des résultats très intéressants. Ces technologies permettent en outre de faire du monitoring que l'on peut utiliser comme un audit énergétique du ou des bâtiments. L'économie peut aller de 15 à 45% sur la facture énergétique. » MET Energie propose d'ailleurs des contrats de performance garantissant le niveau d'économie visé. Dans certains cas, si l'économie est supérieure à ce qui était annoncé, le prestataire peut partager le bénéfice de la différence avec son client. En d'autres termes, plus MET Energie est efficace, plus elle a à y gagner.

Les solutions de MET Energies répondent à des besoins de toutes dimensions, depuis le bâtiment de quelques centaines de mètres carrés (école, immeubles de bureaux...) à des complexes de plusieurs milliers de mètres carrés (gymnases, sites de production industriels...). On peut ainsi piloter un seul bâtiment ou un ensemble d'équipements dispersés. Les solutions peuvent agir autant sur le  chauffage, que la ventilation, la climatisation, l'éclairage, les outils de production (fours industriels,  production d'air comprimé, etc....). Elles intéressent autant les collectivités et leurs bâtiments publics que les industriels et leurs usines, que MET Energie rend intelligents, capables de dialogue, connectés et économes, pour une facture énergétique réduite

La septième édition de l'Aveyron des Champions a permis à la Chambre de Commerce et d'Industrie de mettre en lumière le travail et l'audace de ce que le président Dominique Costes appelle des « pépites ».

Chaque nouvelle édition de la soirée de prestige L'Aveyron des Champions apporte à la CCI son lot de parrains renommés et d'entreprises innovantes ou agiles, qui démontrent chaque fois le dynamisme économique du territoire et la réputation d'excellence dont il jouit dans toute la région. Pour ces septièmes trophées, c'est une femme qui a apporté sa caution : Agnès Jullian, qui dirige l'entreprise familiale Technilum de Béziers. Technilum, qui s'est fait un nom international à travers de grandes et prestigieuses réalisations dans le monde entier, est un spécialiste du mobilier urbain d'éclairage en aluminium. Audacieuse, Agnès Jullian a choisi d'investir massivement sur son site de production et siège près de Béziers.

A l'image de cette cheffe d'entreprise qui s'est retrouvée à 24 ans avec les rênes de la société de son père entre les mains, de nombreux entrepreneurs aveyronnais font eux aussi preuve de courage et d'inventivité, comme en témoigne la liste des Champions de l'Aveyron 2017. Devant un parterre d'entrepreneurs et d'acteurs économiques du département, huit trophées ont été attribués par la CCI.

Prix de l'international : groupe Go and Live, de Rodez, dirigé par Jean Burdin, leader national du séjour linguistique à l'étranger.

Prix de la création-transmission : Thermatic, de Rodez, entreprise de génie climatique présente dans tout le Grand Sud de la France, reprise à la famille Leduc par deux de ses salariés, Yannick Phalip et Sébastien Boutonnet.

Prix de l'innovation : Aligot Express, à Almont-le-Junies, qui développe une machine à aligot pour les professionnels de la restauration, imaginée par Christian Valette et Fabrice Carrier.

Prix du développement durable : CDV Construction à Saint-Beauzély (Jacques Pierrejean, Frédéric Boissière et Philippe Ethuin) qui développe le Carré de Vie, écolodge flottant et autonome.

Prix de la dynamique commerciale : Ski d'Oc, à Rodez, ou comment Jean-Paul Fouet est devenu le premier revendeur en France de skis et chaussures d'occasion reconditionnés.

Prix de la formation et des ressources humaines : l'Atelier de Julien H, à Saint-Georges de Luzençon, maroquinier qui fabrique l'essentiel de la marque Bleu de Chauffe, grâce à une équipe d'artisans formés sur place et capables de réaliser de A à Z la confection d'un pièce signée.

Prix du tourisme : l'Aromatique à Naucelle. Chloé Gonzalez et Lucas Tessèdre ont ouvert leur restaurant il y a trois ans et connaissent un succès fulgurant.

Coup de cœur du jury : Union des Commerçants et Artisans du Laissagais qui, depuis plus de trente ans, anime sans jamais faiblir le commerce et la vie économique de la commune.

La Région souhaite faire travailler les dix aéroports d'Occitanie afin d'élaborer une stratégie régionale dont toutes les plateformes, dont celle de Rodez, devraient tirer profit dans les prochaines années.

Dix aéroports de tailles, de trafics et de gouvernances très différents. Cela ne fait pas encore un réseau, mais c'est le vœux le plus cher de la Région Occitanie, qui a confié cette mission fédératrice à Didier Codorniou, vice-président de l'assemblée régionale et par ailleurs chef d'orchestre du Parlement de la mer pour le développement des activités maritimes. L'élu est donc venu présenter son plan aux gestionnaires et grands utilisateurs de l'aéroport de Rodez-Aveyron, qui doit prendre toute sa place dans ce schéma aérien régional.

Pour ce faire, Didier Codorniou est arrivé avec les résultats d'une enquête extrêmement complète et rigoureuse, commandée par la Région à un cabinet spécialisé. Et il apparaît, au travers de cette étude, que la plateforme aéroportuaire de Rodez, avec ses 70 000 passagers actuels, est un véritable pilier de l'économie locale. Ses activités génèrent directement 210 équivalent temps plein et 14 M€ de PIB, dont 9 M€ restent en Aveyron. Par ailleurs, de sa présence dépendent directement 130 M€ de PIB généré sur le territoire de l'Aveyron par les entreprises et les acteurs économiques qui utilisent ses liaisons aériennes. Autant d'indicateurs incontestables qui, parmi d'autres, confirment le rôle et l'importance de la plateforme de Rodez. « Cette étude transforme une intuition en réalité », se réjouit Jean-François Galliard, président du Conseil départemental.

Ainsi rassérénés, les propriétaires et gestionnaires de l'aéroport sont prêts à adhérer au projet régional qui souhaite mettre en réseau les 10 aéroports d'Occitanie et trouver les synergies dont tous tireront profit. Il s'agit, en particulier, d'élaborer les stratégies qui permettront de saisir toutes les opportunités de développement à venir, sachant que, à l'horizon 2030, les grands aéroports français seront saturés. « Il faudra donc redéployer une partie du trafic sur les aéroports secondaires », explique Didier Codorniou. Dans cette hypothèse, Rodez-Aveyron aurait alors une place à prendre.

Afin d'établir ces stratégies, la Région est donc en train de créer un Conseil de développement des aéroports d'Occitanie, qui devrait commencer à travailler dès le deuxième trimestre 2018. « C'est une structure que souhaite très pragmatique et efficace », insiste le vice-président de la Région, parfaitement conscient que 2030, c'est demain. Ce conseil devra donc établir, en concertation, les priorités dans l'aide directe apportée par la Région aux activités aéroportuaires et le positionnement de chacune d'elles face aux opportunités exogènes de développement

La communauté de communes s'est lancée depuis un an dans une démarche d'attractivité pour faire venir entreprises et nouveaux habitants sur son territoire. La stratégie est prête, l'image est dessinée. Il faut maintenant les mettre en application.

Dans la concurrence que se livrent les territoires, la Communauté de Communes de Millau Grands Causses dispose de nombreux atouts à faire valoir. La démarche d'attractivité, lancée fin 2016 par la collectivité, avec la participation d'une foule d'acteurs locaux (entreprises, associations...) et d'institutions partenaires (Région, Département, Chambre de Commerce et d'Industrie...), a justement pour objectif de rendre ces atouts visibles et connus partout en Occitanie et ailleurs.

Au terme d'un patient travail de diagnostic conduit dans un bel élan collectif, les agences spécialisées Midi Marketing et MTP on identifié ce qu'est le « Style Millau ». Cette marque  de destination, lancée en 2011 par l'Office de tourisme, a donc été étendue et confortée pour devenir une marque de territoire forte. L'agence de communication parisienne Bastille lui a trouvé un nouveau design et le résultat de ces travaux préliminaires a été restitué aux acteurs du territoire il y a quelques semaines.

Le diagnostic fait apparaître trois grands traits sur lesquels va s'appuyer toute la communication à venir de Millau Grands Causses, afin d'en renforcer l'attractivité auprès des entreprises, des actifs en quête d'un nouveau cadre de vie et des touristes. En premier lieu, le territoire doit s'affirmer comme un véritable écosystème de la créativité, de l'innovation et de l'expérimentation, apte à accueillir des entreprises dynamiques en plein développement. Ce qui implique de rappeler aussi son caractère urbain, offrant toute une gamme d'habitat et la palette des services la plus large. Millau Grands Causses, également, doit enrichir son capital humain en développant une offre de formation partenariale, cohérente et adaptée tout à la aux besoins de recrutement des entreprises et aux attentes actuelles de nouvelles populations actives et qualifiées. Enfin, bien entendu, le territoire doit continuer de mettre en avant son incroyable héritage environnemental, ses grands espaces et son potentiel de pleine nature, de dimension internationale.

Cela fait trois grands atouts que doit faire valoir le territoire, idéalement situé aux portes du département, ouvertes vers Montpellier et la Méditerranée.

Toutes les prochaines opérations de communication, de prospection et de promotion de Millau Grands Causses devront s'appuyer sur cette identité.

La communauté de communes a d'ores et déjà établi un plan en 13 actions concrètes à conduire dans les prochains mois. Ces actions visent à faciliter et encourager la venue de nouvelles entreprises (qualification des zones d'activités, accompagner les entreprises avec une couveuse, une pépinière et un hôtel d'entreprises...) ; à améliorer l'adéquation entre offre et demande d'emploi ; à créer un éco-système de la créativité et de l'expérimentation (créer un incubateur, mobiliser les réseaux d'entreprises...) ; à accueillir de nouvelles populations.

La coutellerie installée à Labro a très officiellement lancé son dernier modèle en date, l'Espalion, en remettant à la Ville un couteau d'exception XXL. En attendant la présentation du prochain couteau, inspiré par le clocher tors de Saint-Côme...

Début 2017 sortait des ateliers de la coutellerie Laguiole Village un nouveau modèle baptisé l'Espalion. Ce couteau a été inspiré par la courbe du vieux pont d'Espalion. Il était donc tout naturel que la coutellerie co-dirigée par Cathy Capelle et Francis Blandinières rende la politesse à sa ville d'implantation. C'est chose faite depuis quelques jours puisque le couple de couteliers a très officiellement offert un modèle exceptionnel d'Espalion au maire de la commune, lors d'une réception conviviale en mairie. Ce couteau d'une taille hors du commun, mais parfaitement fonctionnel, devrait figurer en bonne place à l'Hôtel de Ville, comme un exemple du savoir-faire des entreprises locales.

L'Espalion, solide couteau aux formes et proportions plutôt masculines, a été décliné en plusieurs modèles pliants ou rigides, pour la poche ou pour la table, dans des matériaux aussi divers que l'os, le bois, les composites... Il est en vente depuis quelques mois et enregistre déjà un beau succès, y compris à l'étranger. La veille de sa présentation officielle en mairie, Cathy Capelle a eu la joie d'expédier sa première commande de couteaux d'Espalion vers la Norvège.

Depuis 2012, la coutellerie créée par Cathy Capelle, qui fut une pionnière de la commercialisation du couteau de Laguiole à l'export, produit des couteaux de grande qualité, assemblés à la main et mettant en œuvre des technologies innovantes. Francis Blandinières, fort de son expérience dans l'industrie aéronautique, applique à la coutellerie artisanale et traditionnelle des méthodes industrielles qui font le succès de l'entreprise. Laguiole Village, au-delà de ses propres gammes de couteaux (Laguiole, Espalion, Antartica, Alpin...) fabrique également des pièces pour de nombreuses coutelleries d'Aveyron et d'ailleurs. La moitié de la production est vendue à l'étranger.

Afin de continuer à célébrer la région qui l'abrite, Laguiole Village prépare la sortie d'un nouveau modèle, le Saint-Côme, dont la lame évoque le fameux clocher flammé de la cité voisine d'Espalion.

Savoir plus : laguiolevillage.com

Le concours des Toqués de l'Aveyron, qui met en lumière le savoir-faire des apprentis et élèves cuisiniers de trois centres de formation aveyronnais, vient de sacrer des champions 2017 pleins de promesses.

Après les épreuves de sélection, organisées il y a deux mois, les candidats au concours des Toqués de l'Aveyron, co-organisé par le syndicat de l'hôtellerie et a Chambre de Métiers de l'Aveyron, se sont retrouvés pour les épreuves finales autour des fourneaux du Campus des Métiers à Rodez. Six équipes de 2 apprentis, représentants le Campus des Métiers et les lycées hôteliers de Millau et de Villefranche-de-Rouergue, ont cherché à faire la démonstration de leur maîtrise en réalisant un menu à partir d'ingrédients imposés.

En quatre heures d'épreuve, les équipes devaient ainsi préparer du pied de cochon, de la truite et de la pomme. Ils étaient jugés sur tous les aspects du métier : hygiène, préparation, cuissons, goût, dressage. Le jury, composé de professeurs et de professionnels (Hervé Busset, Gilles Moreau, Michel Santos, Philippe Panis...) a eu beaucoup de mal à établir un palmarès, compte tenu du très haut niveau de tous les candidats en lice. Les lauréats de ce cinquième concours des Toqués de l'Aveyron est le suivant : 1. Alexis Pelletier et Nathan Albinet (Campus des Métiers) ; 2. Charline Lenoir et Yann Aguiar (Saint-Joseph Villefranche) ; 3 ex-aequo. Louis Rigal et Bastien Gay (Saint-Joseph Villefranche) et Sarah Faure et Fanny Guillemain (Campus des Métiers).

Ce concours a été imaginé pour faire la démonstration de la qualité des enseignements dispensés dans ces écoles des métiers, encourager l'émulation, rendre les jeunes apprentis fiers de leur travail et promouvoir les métiers de bouche. Grâce à ce concours, certains anciens lauréats ont trouvé plus facilement des places auprès de chefs cuisiniers de renom chez qui ils ont pû prolonger leur apprentissage.