Alors que l'été dernier a été fatal à de nombreux festivals un peu partout en France, l'Estivada tient toujours son rang et revient à Rodez pour une nouvelle édition installée sur l'esplanade des Ruthènes.

Reconnu comme le festival occitan de référence pour sa pluridisciplinarité et sa singularité de festival interrégional des cultures occitanes, l’Estivada tente, par ses propositions artistiques et culturelles comme par sa pratique, de briser les représentations « folkloristes » trop souvent attachés aux langues et cultures dites régionales. Loin des clichés, l'Estivada a une vision moderne et universaliste de l'identité occitane, qui ne se résigne pas au silence et cherche à ce que l’occitan retrouve la place qui doit être la sienne : langue de la vie et non du seul souvenir.

Toute la programmation de l’Estivada est donc articulée autour de la langue occitane, la langue minoritaire de toute la moitié Sud de la France, ainsi que de quelques régions des pays limitrophes (Espagne et Italie). Le festival cherche à en montrer le meilleur, et à ancrer son histoire dans le XXIème siècle. « Cela ne nous empêche évidemment pas d’avoir des amitiés, des coups de coeur, des solidarités avec d’autres artistes, d’autres langues, d’autres peuples, expliquent les organisateurs.

Et la normalité que nous recherchons pour une langue et une culture qui constituent le coeur du festival passe par l’effondrement des murs de certitudes qui ont toujours entouré les cultures minorisées : stéréotypes, raccourcis, réductions… » En prenant garde à ne laisser personne sur le bord du chemin : à l’Estivada le sectarisme n’est pas de mise, et il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour accompagner un public nécessairement ouvert et curieux dans la découverte de la langue et de la culture occitane : artistes, bénévoles, stands associatifs, formateurs, Guide de Survie, documentation…

Au-delà de la musique et des autres disciplines artistiques, du grand nombre de spectacles, tous très différents, des rencontres facilitées avec les artistes, des moments inédits qui ne se reproduisent jamais ailleurs, l’Estivada c’est aussi une ambiance, une atmosphère unique.

Les grandes lignes du programme (concerts de soirée sur la grande scène)

Mercredi 22 juillet : Du Bartàs (Minervois) et Ebri Knights (Catalogne).

Jeudi 23 juillet : Cie Guillaume Lopez Madin'Aqui (Languedoc) et La Talvera (Languedoc).

Vendredi 24 juillet : Dupain (Provence) et Projecte Mut (Baléares).

Samedi 25 : Doctor de Trobar (Provence), Zoo (pays Valencien) et Aspencat (pays Valencien).

Jeudi, vendredi et samedi, des spectacles et événements sont programmés toute la journée, dès 10h.

L'Estivada compte également un village occitan qui réunit des associations, des artistes, des artisans, des producteurs. Des ateliers et tables rondes sont également programmées durant le festival.

Tous les spectacles de l'Estivada sont gratuits.

Savoir plus : estivada-rodez.eu

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Les Nuits & les jours de Querbes, un discret festival local dédié au jazz et à la littérature, du 6 au 9 août, s'est doté des moyens lui donnant désormais une visibilité à l’échelle nationale.

Cette année 2015, pour sa 18^ème édition, le « plus petit des grands festivals de jazz et de littérature » quitte le hameau de Querbes pour les hauteurs du centre bourg d’Asprières, entre Decazeville et Figeac. Rendez-vous incontournable des amateurs de jazz ou de littérature, le festival a décidé de faire parler de lui hors du département, en se dotant d’une cellule de communication parisienne, animée par de jeunes inconditionnels. Premiers résultats : une sélection de Télérama (« un des cinq festivals qui comptent cette année pour la littérature »), une soirée de présentation à la presse dans une librairie à Ménilmontant, une inscription dans tous les sites professionnels de jazz... Programmation de qualité se conjuguant à l’esprit festif et familial, le festival aspriérois est devenu un  « produit aveyronnais » de pointe !

Sans renoncer à offrir une scène – et un public passionné – aux jeunes trublions du jazz français, le festival affiche cette année des formations internationales comme le trio d’Andy Emler, celui de Jean-Christophe Cholet, le quintet réuni par Hubert Dupont ou la formation accompagnant le virtuose Nabil Khemir.

Côté jardin ou littérature, cinq auteur(e)s tunisiens et québécois en résidence, des lectures, des débats, des cafés littéraires, et même des rencontres réservées aux enfants… Une master class musicale, des promenades, une exposition, des lampions, de la tchakchouka et des merguez, du thé vert et du vin rouge… et quelques ratons-laveurs.

Savoir plus : www.querbes.fr

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Toujours aussi prolixe et jeune d'esprit, le sculpteur occupe les vitrines des commerces villefranchois et les ruelles de Belcastel durant tout l'été, avec son drôle de bestiaire plus vivant que nature.

Qui, aujourd'hui, souhaite ne pas passer pour un ringard, doit se targuer d'économie circulaire et promettre une seconde vie aux objets de notre quotidien. Pierre Prévost, lui, ne se contente pas de la promesse : il insuffle réellement de la vie aux poêles frites, aux lessiveuses lessivées et aux selles des vélos crevés. Avec l'espièglerie de l'enfant et le génie de l'artiste accompli, Pierre Prévost crée d'étonnants bestiaires poétiques à partir de ferrailles et d'objets sauvés de la décharge publique. Ses oiseaux à l'air hébétés jacassent bruyamment, son hippopotame rit de toutes ses dents, son serpent menace, ses poissons ondulent, ses vaches regardent passer le train des badauds, ses chevaux piaffent.

Depuis le 15 juillet et jusqu'au 15 août, ses bestioles occupent de nombreuses vitrines du centre de Villefranche, invitant le chaland à se laisser surprendre au détour d'un commerce en activité ou d'une enseigne fermée. Après cette expérience estivale, l'artiste compte bien prolonger une présence artistique dans les vitrines de la ville, avec l'aide d'autres créateurs et plasticiens de sa connaissance.

Jusqu'à la fin du mois d'août, les sculptures de Pierre Prévost habitent également les ruelles et jardins de Belcastel, à l'invitation de l'association Belcastel Patrimoine, soutenue, entre autres, par les restauratrices Nicole et Michèle Fagegaltier. Des dizaines de sculptures ont été installées dans le village, sur les murs, sous les porches et jusque dans le lit de l'Aveyron où un groupe d'échassiers placides pêchent le vairon.

Savoir plus : www.pprevost.com

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Une table aveyronnaise de plus à Paris ! Depuis le mois de janvier, l'entreprise Greffeuille de Rignac a ouvert une boutique-bistrot dans le IIe arrondissement, au 120, rue Saint-Denis, histoire de convaincre les Parisiens que l'agneau d'Aveyron est l'une des meilleures viandes au monde.

A l'angle du passage du Grand Cerf, les gourmets trouvent désormais toute la gamme des produits frais et pré-cuisinés dérivés de l'agneau Allaiton, la marque des frères Greffeuille, à déguster sur place ou à emporter : carré, souris, pavé de gigot, feuillantine... Sur place, l'Allaiton est servi avec un aligot, des haricots ou des légumes anciens. La maison Greffeuille Paris propose ainsi des formules quotidiennes à midi (entrée, plat, dessert) de 15 à 19 euros.

Au-delà du seul agneau Allaiton, la boutique propose aussi une sélection de produits du terroir aveyronnais : gâteau à la broche, foie gras du Manoir Alexandre, roquefort Vieux Berger, pastis aveyronnais, vin de Marcillac domaine du Cros et quelques autres crus, champagne...

Greffeuille Aveyron, qui a été l'un des principaux artisans de l'appellation agneau de l'Aveyron label rouge, est un négociant-sélectionneur qui s'appuie sur un solide réseau d'éleveurs impliqués dans le respect de méthodes d'élevage traditionnelles et la recherche permanente de qualité. Jacques Greffeuille s'occupe de la sélection et de l'abattage sur le site de Capdenac, Bernard est chargé de la commercialisation. Avec la création de la gamme premium Agneau triple A (Agneau de l'Aveyron Allaiton), Bernard a fait le choix stratégique de hisser une sélection de viandes et au rang de produits de luxe destinés à la haute gastronomie. Greffeuille est ainsi le fournisseur d'une multitude de grands chefs cuisiniers, qui ne se font pas prier de chanter la gloire de l'Allaiton. Bernard prévoit par exemple de faire venir quelques uns de ces chefs dans la boutique de la rue Saint-Denis.

La boutique Greffeuille Paris est fermée pour la durée du mois d'août.

Savoir plus : www.allaiton.com

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Diplômé de l'Ecole de Management de Lyon et titulaire d’un Executive MBA HEC Paris, le parcours de Lionel ZECRI au sein du Groupe EDF débute en 1998 dans l'Est de la France. Alors Ingénieur Commercial, Lionel ZECRI a en charge un portefeuille de clients industriels.

En 2002,  Responsable des Ventes, il rejoint les équipes commerciales en région Lorraine. Il y occupera successivement les fonctions d'Attaché à la Direction Ingénierie des Offres Commerciales en 2004 puis, deux ans plus tard, Directeur des ventes en Ile-de-France.

En 2010, Lionel ZECRI s’oriente vers de nouvelles responsabilités ; son parcours le conduit alors vers les Ressources Humaines.

Enfin, en janvier 2014, Lionel ZECRI intègre la Direction des Systèmes Energétiques Insulaires et est nommé, à l'été 2014, Directeur Délégué d'EDF en Corse, avant de rejoindre, le 1^er juillet dernier, son nouveau poste à la tête d’EDF Commerce Sud-Ouest couvrant ainsi la région Midi-Pyrénées et Aquitaine.

Avec cette nomination, EDF Commerce Sud-Ouest entend poursuivre et consolider sa stratégie dans la qualité et l’excellence de la relation client et, ré-affirmer son implication d’engagement et d’accompagnement dans la performance énergétique de l’ensemble de ses clients. « Comment consommer mieux, comment consommer moins. Rappelons que le kWh le moins cher est celui que nous ne consommons pas ».

A PROPOS DE …

EDF Commerce Sud-Ouest commercialise, sur les  territoires Midi-Pyrénées et Aquitaine,  l’électricité, le gaz naturel et les services associés auprès de ses clients particuliers, entreprises, professionnels et collectivités territoriales. Elle a pour principale mission d’accompagner l’ensemble de ses clients dans leur performance énergétique – levier de compétitivité – et dans la Maîtrise de leurs consommations. 3 100 000 clients particuliers 162 900 entreprises, 8 500 collectivités territoriales dont 5 200 communes

Effectif : 1 200 salariés .  

Périmètre : Midi Pyrénées et Aquitaine

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Un grand moment de convivialité et de partage, en extérieur, autour d'une trentaine de commerçants-exposants et d'une animation musicale gratuite.

Des spécialités culinaires régionales à déguster sur place (tables et chaises) ou à emporter !

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Durant cet été et à la rentrée, les communautés de communes Bozouls-Comtal, du canton de Laissac, des Pays d’Olt et d’Aubrac, de Séverac-le-Château, Lot et Serre, le Smictom de la région d’Espalion déploient une campagne de sensibilisation sur le tri des emballages en verre.

Il y a quelques mois, les élus des 6 collectivités ont entrepris d’étudier quels moyens elles pouvaient mettre en commun en matière de sensibilisation au tri des déchets et à l’environnement ; les 6 collectivités entendent ainsi accroître l’efficacité de leurs actions, les rendre plus visibles et plus cohérentes.

Les élus ont, tout d’abord, souhaité remobiliser les habitants autour des emballages en verre, encore trop présents dans les bacs d’ordures ménagères et dans les bacs jaunes… Afin de les sensibiliser, les collectivités mettent en place différents supports : conception d’un livret distribué aux habitants dans les bulletins des communes ou des communautés de communes, affiche, campagne de presse dans les quotidiens régionaux, affichette sur les bacs dans lesquels les agents de collecte repèreront des emballages en verre... Objectif : ne plus retrouver d’emballages en verre dans les mauvais bacs !

Par ailleurs, afin d'encourager les habitants à faire l'effort du tri, les collectivités ont signé une convention avec le Comité de l’Aveyron de la Ligue contre le cancer. Elles reversent 3,05 € par tonne de verre collectée au Comité de l’Aveyron de la Ligue qui utilise ces fonds, localement, pour le financement d’équipes de recherches, d’actions en faveur des malades et de leurs proches ou de campagnes de prévention.

Aujourd'hui, 8 emballages en verre sur 10 sont triés et acheminés à la Verrerie d’Albi pour y être recyclés. L'ambition est de parvenir à recycler la totalité des emballages en verre.

Chaque habitant a trié en moyenne 29 kg d’emballages en verre sur le territoire des six collectivités associées. En triant ces 29 kg d’emballages en verre, chaque habitant permet de lutter contre le gaspillage de matières premières : 19 kg de sable et 34 litres d’eau sont ainsi économisés. Pour une famille de 4 personnes, l’économie représente 76 kg de sable et 136 litres d’eau. De plus, fondre du calcin (le verre issu du tri et broyé) pour fabriquer du verre demande moins d’énergie que fondre les matières premières ; chaque habitant permet ainsi l’économie de 42 kWh d'énergie chaque année. Trier permet également de réduire les rejets de gaz à effet de serre liés au réchauffement climatique : un habitant permet d’éviter le rejet de 13 kg équivalent CO2 par an. Enfin, c’est autant de déchets en moins à enfouir.

Jetés à la poubelle, les emballages en verre génèrent un surcoût important pour les collectivités, 135 € la tonne, alors que cette même tonne recyclée rapporte près de 37 € à la revente du verre au verrier et au soutien à la tonne versé par Eco-Emballages.

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L’association « Tout le monde chante contre le cancer » organise un meeting aérien exceptionnel à l’aéroport de Rodez les 12 et 13 Septembre 2015. Ce sont près de 30 000 spectateurs qui sont attendus cette année pour cette deuxième édition.

Une rencontre exceptionnelle entre professionnels, curieux et passionnés d’aéronautique. Cette journée sera également marquée par la présence de centaines d’enfants malades et leur famille, invités d’honneur de l’association, qui pourront rencontrer les équipes et vivre des moments magiques. Les fonds récoltés grâce à cet événement permettront à « Tout le monde chante contre le cancer » de financer les 1000 actions menées chaque année, dans 133 hôpitaux et Maisons de parents, partout en France. Une belle récompense pour la mobilisation importante des bénévoles, qui feront de cette seconde édition un véritable succès.

Au programme de cet événement exceptionnel :

La patrouille de France, l’équipe de voltige de l’armée de l’air, le Rafale, le Bulldog et bien d’autres...

Le meeting se déroulera samedi 12 septembre, avec des entraînements de 14h à 18h et dimanche 13 septembre, avec show aérien complet de 10h à 18h. Les billets sont en vente à La Maison du Livre de Rodez et à l’office de tourisme de Villefranche-de-Rouergue au tarif de 5 euros pour le samedi et 10 euros le dimanche. Les entrées sont gratuites le samedi et le dimanche pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes invitées. Une entrée, c'est un don contre le cancer. « Tout le monde chante contre le cancer » est une association crée en 2006 qui réalise chaque année plus de 1000 actions auprès de 4000 enfants malades dans 130 hôpitaux et Maisons de parents partout en France. L’association a pour mission d’améliorer le quotidien des enfants malades en leur permettant de vivre des moments magiques en famille à l’hôpital et à l’extérieur. Grâce à plus de 350 bénévoles, à plus de 250 artistes anges gardiens et à des centaines de partenaires nationaux, l’association réalise tout au long de l’année des milliers de rêves, des centaines de Noël à l’hôpital, une semaine de vacances dans le Sud de la France et autant de surprises pour les enfants malades et leur famille afin qu’ils puissent se réunir et oublier, le temps d’un moment d’exception, le quotidien et la maladie.

Savoir plus : www.toutlemondechante.net.

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Conscients de l’importance du haut débit et du très haut débit pour l’attractivité et la compétitivité de leurs territoires, les départements de la Lozère, de l'Aveyron et du Lot ont décidé d’engager une démarche collective pour gérer, exploiter et commercialiser leurs réseaux THD.

Cette démarche volontaire et ambitieuse a pour objectif de conforter la rentabilité de l’exploitation des réseaux. Elle résulte d'une position pragmatique des trois départements, dans un souci d'intérêt général et d'expression de la solidarité entre territoires ruraux pour lesquels la problématique de la couverture numérique représente un enjeu important.

Les départements de la Lozère, de l'Aveyron et du Lot souhaitent que l’ensemble des populations de leur territoire (grand  public, entreprises et services publics) puisse bénéficier du très haut débit pour tous. Il s'agit, pour eux, de prendre de l'avance pour être prêt à accueillir les nouveaux services qui vont se développer sur le très haut débit dans les années à venir.

Au cours de l'été, à Mende, les présidents des trois départements, Sophie Pantel (Lozère), Jean-Claude Luche (Aveyron) et Serge Rigal (Lot), réunis en présence des élus de chaque département en charge du dossier, ont convenu de mettre en place une démarche visant à mettre en œuvre l'activation, l'exploitation et la commercialisation des réseaux d'initiative publique (RIP). Ils souhaitent donc rapidement constituer une structure supra-départementale au travers d’une SPL (Société Publique Locale) créée pour l’occasion.

Le futur gestionnaire du réseau supra-départemental se verra confier par les trois départements la totalité des missions suivantes : gestion, exploitation et commercialisation.

Selon certains opérateurs, le seuil de rentabilité pour les projets fibre optique se situerait autour de     40 000 prises. La Lozère, avec 13 500 prises, est en-dessous, le Lot également, avec 35 840 prises. Avec les 83 000 prises de l'Aveyron, on arrive à un total de 132 340 prises. Ce qui conforte la rentabilité du projet, avec une meilleure concurrence et des offres des opérateurs variées et plus performantes pour les populations des territoires concernés.

Au-delà de l’aspect financier (15% de prime de subvention), ce regroupement attirera des opérateurs grâce à une plaque économique plus attractive. La démarche apparaît donc comme positive pour chacun des acteurs qui ont fait le choix de créer une société publique locale (SPL) pour mettre en œuvre une délégation de service public supra-départementale.

La Mission France Très Haut Débit suit avec intérêt l’avancement de ce projet commun.

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La salle de spectacle d'Onet est prête pour une nouvelle saison dont la programmation reste éclectique mais dont la volonté est de réduire le déficit chronique dont souffre cet équipepent culturel à vocation départementale.

Jean-Philippe Kéroslian, le maire d'Onet, promet une saison culturelle « ambitieuse et éclectique » à la Baleine, tout en garantissant que tout est mis en œuvre pour réduire les coûts de fonctionnement de la salle de spectacle. « La Baleine s'ouvre à l'extérieur, explique Jean-Philippe Kéroslian ; elle a conclu de nouveaux partenariats, avec la MJC de Rodez pour la programmation, avec le Conseil Départemental pour son financement ; elle attend une participation du Grand Rodez. Nous souhaitons aussi que la salle soit plus facilement accessible aux entreprises qui souhaiteraient y organiser des événements ou qui voudraient acheter des abonnements pour leurs salariés... »

La programmation de la Baleine reste marquée par une forte présence du théâtre, le maire d'Onet nourrissant pour son festival de théâtre amateur (en mai) l'ambition qu'il devienne le plus important du genre en France.

En attendant, l'offre est des plus larges : la voix caverneuse d’Arthur H côtoiera celle plus suave de la chanteuse de jazz Cécile McLorin

Salvant. Les mélomanes seront également ravis de retrouver un programme dédié à Mozart

avec de jeunes prodiges de la musique classique, et également le concert de Noël, où ils pourront

chanter, en occitan cette fois, avec l’orchestre Les Passions dans Cantem Nadal.

Le programme :

Festival d'humour Rire Onet, du 23 au 26 septembre, avec Arnaud Ducret, Jean Jacques, Steamboat Woody, Yann Stotz & Cécile Giroud,

Gabriel & Éric Blanc, WOW, Yohann Metay, Boudu Les Cop’s, Marc Fraize, Yanik.

T'as vu c'que t'écoutes ?, un one-man show de Sapritch qui retrace l'histoire des musiques actuelles, le jeudi 1er octobre.

Barbe-neige et les sept petits cochons au bois dormant, danse hip-hop et théâtre, jeudi 15 octobre.

Festival Novado, théâtre adolescent, du 3 au 28 novembre.

Le Campiello, théâtre amateur, mercredi 4 novembre.

Les Croquants, chanson, samedi 14 novembre.

Timber !, arts du cirque, dimanche 29 novembre.

Le mariage de Figaro, théâtre, mardi 8 décembre.

Macbeth (the notes), théâtre, jeudi 17 décembre.

Cantem Nadal, musique baroque occitane, samedi 19 décembre.

Concert du Nouvel An, orchestre symphonique du conservatoire départemental, dimanche 10 janvier.

L'Idéal Club, cabaret music-hall, mardi 12 janvier.

Cécile McLorin Salvant, jazz vocal, samedi 16 janvier.

Qu'est-ce que tu deviens ?, danse, mardi 9 février.

Arthur H, chanson, samedi 05 mars.

Wanted Joe Dassin!

chanson, vendredi 11 mars.

Douar,

danse hip hop,

mercredi 13 avril.

Mozart, le génie!

musique classique,

mercredi 18 mai.

Premier Acte, scène VIII, festival théâtre amateur,

du 24 au 28 mai.

Comment épouser

un milliardaire, humour avec Audrey Vernon, vendredi 03 juin.

La Baleine et le krill accueillent le public pour une journée conviviale et festive dans le

cadre de l’inauguration de la saison 2015-2016.

Au programme : animations, jeux et concerts gratuits tout au long de la journée.

Ouverture de la billetterie

le mercredi 26 août 2015 à 10h00.

Savoir plus : www.la-baleine.eu

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Millau et sa pépinière d'entreprises sont le berceau d'une petite révolution technologique destinée au nautisme de plaisance : un procédé inédit de traitement des eaux souillées, embarqué sur les bateaux.

Si la mer arrive un jour à Millau, ce ne sera pas avant quelques millions d'années. Blue Stream Technologies, pourtant, s'intéresse dès aujourd'hui à sa protection. Cette start-up née au milieu des terres a conçu un système inédit de traitement des eaux noires des bateaux de plaisance. Après cinq années de recherche de fonds, de développement technologique et d'homologations officielles, Blue Stream Technologies est au seuil de la fabrication en série et de la commercialisation, grâce à un partenariat avec un grand constructeur français de bateaux de plaisance. L'arrivée de la technologie Bluestream, exclusive et brevetée, annonce une petite révolution dans le monde de la plaisance qui n'a plus le droit d'effectuer des rejets près des côtes, et un vaste marché international pour une entreprise dont l'histoire est aussi palpitante qu'un récit de marin.

Blue Stream est née du hasard de rencontres assez peu probables entre des entrepreneurs audacieux et des techniciens inventifs. Il y avait d'abord l'amitié entre Jean-Marc Combes, patron de la menuiserie Combes, et un accastilleur de Vallauris, peu satisfait des systèmes d'épuration des eaux usées qu'il proposait à ses clients. Ensemble, ils se sont mis en tête de fabriquer un équipement plus fiable et ont recruté, pour ce faire, un hydraulicien de Saint-Georges de Luzençon, passé par les fromageries de Roquefort, puis un docteur en sciences de l'eau, puis des partenaires financiers, au premier rang desquels figure Marc Sévigné, le patron du groupe de travaux publics Sévigné implanté à Aguessac.

« Au départ, notre volonté était seulement d'améliorer les systèmes existants déjà sur le marché, raconte Jean-Marc Combes, devenu président de Blue Stream Technologies. Nous nous sommes vite aperçus que cela ne donnait pas satisfaction ; nous avons donc décidé de partir de la page blanche et de tout inventer. » Blue Stream a ainsi mis au point un système d'électrolyse de l'eau de mer, afin d'en extraire le chlore, qui est utilisé comme agent de désinfection. Le système récupère le chlore et rejette à la mer une eau conforme aux standards internationaux de la norme MarPol. Il est suffisamment compact pour équiper des bateaux dans lesquels le volume est compté.

« C'est une aventure exaltante, s'enthousiasme Jean-Marc Combes. Elle éprouve nos capacités à entreprendre et à évaluer les risques. Soit on laisse tomber, soit on y va. Nous y sommes allés et nous avons pu prendre la mesure des difficultés que rencontrent les gens qui ont une idée nouvelle et qui cherchent les moyens de lui donner corps. »

Blue Stream Technologies a grandi dans la pépinière d'entreprises de la Communauté de Communes de Millau-Grands Causses, l'Envol. Quand viendra l'heure de la production, l'entreprise s'installera quelque-part à Millau.

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Un peu plus de deux ans après leur arrivée à la pépinière d'entreprises de Villefranche de Rouergue,  Gérald et Maïa Souillot installent leur agence de communication « en ville » afin de mieux répondre  aux exigences de son développement.

Mat et Brillant, l'entreprise créée par les deux spécialistes de la communication (diplômés des Arts graphiques et disposant chacun de 25 années d’expérience dans l'imprimerie et le graphisme), propose une offre à la fois simple et innovante : un seul contact pour une communication visuelle complète qui se décline en cinq activités, depuis le studio graphique (mise en page, création de logos..) jusqu'à la création d'objets publicitaires (du stylo au stand parapluie), en passant par l'imprimerie (de la carte de visite à la brochure), les sites internet, la signalétique (création et pose sur tous types de supports)...

Depuis 2 ans et demi, Mat et Brillant développe son carnet de commandes et l'évolution de l'activité se structure de façon croissante. Pour répondre à la demande de leur clients Gérald et Maïa Souillot ont fait le choix d'investir dans une presse numérique et une imprimante à encre latex (sans solvant) et leur bureau de 22m2 au sein de la pépinière d'entreprises était devenu trop petit. A la recherche depuis plusieurs mois d'un lieux climatisé (qualité de la pose) avec vitrine commerciale à Villefranche de Rouergue, ils ont trouvé leur bonheur avec le local de l'ancien restaurant "Sud Ouest Canteen" situé 9001, rue Querbes.

La pépinière d'entreprises Interactis Entreprendre a été créée en septembre 2012 par la communauté de communes du Villefranchois. Elle a accueilli sa première entreprise en novembre 2012 et en héberge désormais quatre. La pépinière dispose au total de huit locaux, qu'elle met à la disposition des porteurs de projets à partir de 7€ par mois, avec accompagnement personnalisé, outils mutualisés, animation économique. Les bureaux actuellement inoccupés accueillent les partenaires du "guichet unique" qui accompagnent près de 400 porteurs de projets par an dans leur projet de création d'entreprises. (soit 1500 RDV individuels). Interactis est accrédité AFNOR X50-770.

Savoir plus : Mat et Brillant, 05 65 29 85 52, contact@mat-et-brillant.com, www.mat-et-brillant.

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A l'approche de la fin des tarifs réglementés de l'électricité, EDF rappelle son rôle historique, sa maîtrise de tous les métiers de l'énergie, son engagement sur le territoire et le soutien qu'elle apporte déjà aux collectivités et aux habitants. Entretien.

Pascal Boniface, vous êtes Directeur de Développement Territorial à EDF Commerce Sud-Ouest. Vous intervenez sur le département de l’Aveyron. Quels sont, selon vous, les principaux enjeux énergétiques  auxquels font face les collectivités de nos jours ?

Dans un contexte de croissance démographique, principalement urbaine, de volonté d’indépendance énergétique et de réduction de l’empreinte environnementale, les choix énergétiques des villes et des territoires constituent un enjeu majeur.

Les élus et les acteurs des collectivités doivent concilier attractivité, dynamisme économique, cohésion sociale et préservation de l’environnement afin d’assurer une gestion durable de leur territoire. Les choix énergétiques, les modes de production, de concertation et de transport constituent un axe majeur de cette équation. Pour les collectivités, la mise en place de politiques énergétiques efficaces et à faible impact carbone implique d’intégrer ces choix dans la planification territoriale, tout en priorisant les actions à mettre en œuvre tant aux mailles locales, régionales que nationales.

Quelles sont les principales évolutions à venir ?

En 2030, près des ¾ de l’énergie consommée dans le monde le seront dans les villes. D’ici à 2050, 75% des habitants de la planète vivront en ville, transformant radicalement les territoires et les modes de vie.

Les collectivités sont appelées à réinventer dès aujourd’hui la ville actuelle pour qu’elle devienne plus sobre en énergie, et moins émettrice de CO2. Ces évolutions posent également les questions du développement des éco-quartiers, des grands projets pour les sites industriels, et de l’optimisation des transports propres, de la production d’électricité et des réseaux de chaleur. Notre mission  est de les accompagner à préparer l’évolution du paysage énergétique.

Pourquoi choisir EDF Collectivités pour sa fourniture d’énergie ?

Energéticien de référence, le Groupe EDF est aujourd’hui l’un des premiers énergéticiens mondiaux, et intègre tous les métiers de l’énergie. Grâce à notre réseau de filiales spécialisées, nous apportons aux collectivités une réponse d’ « ensemblier intégré » à leurs enjeux énergétiques et sociétaux. En ce sens, EDF commercialise toutes les formes d’énergie et développe une large palette de services pour les accompagner à toutes les étapes de leurs projets et en y intégrant la composante énergie et bas carbone, indispensable au développement durable des territoires. EDF dédie à chaque collectivité, quelle que soit sa taille, un interlocuteur à même de l'orienter vers les nombreuses expertises du Groupe EDF.

Aujourd’hui, ce sont plus de 56 000 collectivités territoriales qui ont choisi EDF comme partenaire énergétique en France, et sur le Sud-Ouest, près de 8 500 collectivités territoriales dont 5200 communes.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’actions emblématiques menées par EDF sur l’Aveyron ?

Dans le cadre de son Plan Climat Energie Territoire (PCET), nous accompagnons le Conseil Départemental de l’Aveyron dans sa vision énergétique à moyen et long terme, en nourrissant par notre expertise les réflexions autour de la maîtrise des consommations d’énergie et de la lutte contre le réchauffement climatique. De plus, nous proposons aux territoires et aux communes de l’Aveyron, comme les villes de Millau, Rodez ou Saint-Affrique, notre accompagnement dans leurs projets de stratégies énergétiques locales, en apportant nos conseils en matière d’éco-quartiers, de mise en valeur du patrimoine, ou encore de mobilité non carbonée.

En tant que partenaires du Parc naturel régional des Grands Causses, nous apportons notre savoir-faire bas carbone en matière d’efficacité énergétique, d’éclairage public, de modes de transport doux et respectueux de l’environnement, de maîtrise de l'énergie dans l’habitat. Par exemple, depuis 2012, nous soutenons le défi « Familles à énergie positive » dont l’objectif est d’accompagner sur le département près de 200 foyers volontaires pour réduire leur facture énergétique. Nous les encourageons à diminuer leurs consommations d’énergie en les sensibilisant aux éco-gestes.

Citons également notre implication à inventer l’avenir énergétique du territoire aveyronnais. Ainsi, le Groupe EDF, via sa filiale EDF Energies Nouvelles spécialisée dans la production, l’exploitation et la maintenance de centrales d’électricité verte, a implanté à Salles-Curan l’un des plus grands parcs éoliens de France, avec une capacité de 87 MW. Dotée de 29 éoliennes, il produit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 87 000 habitants, soit près de 30% de la population du département.

Et sur le volet solidarité et lutte contre la précarité énergétique, comment vous engagez-vous ?

Nous agissons en proximité auprès des familles en situation vulnérable par le biais du Conseil Départemental, de la Caisse d’Allocations Familiales et des Centres Communaux d’Action Sociale de l'Aveyron, en menant régulièrement des actions de prévention sur la Maîtrise de l’Énergie. Nous intervenons également auprès d’associations caritatives comme le Secours Populaire, le Secours Catholique. En tant que partenaire de l’Agence Départemental d’Information sur le Logement de l’Aveyron (ADIL 12), nous réalisons des animations autour des tarifs sociaux de l’énergie, de la Maîtrise de la Demande d’Energie (MDE) et des énergies renouvelables. Nous apportons, auprès des familles défavorisées ou en situation de précarité énergétique (locataires ou propriétaires), un accompagnement et des conseils sur l’amélioration de la performance énergétique, par la réalisation de travaux dans l’habitat.

Aux côtés du Conseil Départemental et de la Chambre des Métiers de l’Aveyron, nous soutenons depuis 3 ans les « Trophées de la Solidarité ». Ce concours, ouvert aux citoyens, associations, entreprises et établissements scolaires, consiste à valoriser les initiatives et les réalisations concrètes menées sur le département en matière de solidarité auprès des jeunes, des personnes âgées, handicapées ou isolées, ou en situation précaire.

Ainsi, à l’approche de la fin des tarifs réglementés de vente d’électricité au 1er janvier 2016, EDF Commerce Sud-Ouest s’inscrit comme un partenaire énergétique en proposant à ses clients collectivités des offres de marché adaptées à leur profil de consommation, qui répondent à leurs besoins, à un prix compétitif.

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Après son installation dans de nouveaux locaux trois fois plus grands que les précédents, Vias Alu, à Laissac, confirme ses ambitions, dont le développement d'un réseau de diffusion de vérandas aluminium auprès de professionnels du bâtiment est la dernière étape en date.

Depuis qu'il a repris les rênes de la menuiserie familiale créée en 1986 par ses parents, Jimmy Hantz a imprimé à l'entreprise un élan nouveau qui lui donne désormais accès à un marché non plus seulement régional mais national. Avec l'audace qui caractérise son jeune âge (il n'a pas 30 ans), le patron de Vias Alu a d'abord réorienté l'entreprise vers un produit quasi unique, la véranda aluminium, dès son arrivée en 2011. Certes, des ateliers sortent encore quelques menuiseries traditionnelles sur commande, mais 90% de l'activité de Vias Alu est désormais consacrée à la conception et à la fabrication de vérandas, destinées d'une part aux particuliers et, d'autre part, aux professionnels.

La seconde phase du développement selon Jimmy Hantz a consisté à construire un nouveau site, à quelques dizaines de mètres du précédent, mais d'une surface trois fois supérieure. Le déménagement s'est fait en début d'année 2015. Ce nouveau bâtiment donne plus d'espace vital à la fabrication, qui peut désormais envisager tout développement avec sérénité, et abrite un show-room où sont présentés les modèles de vérandas en grandeur nature.

La troisième phase du développement consiste maintenant à étendre à l'échelle de toute la France un double réseau de distribution avec, d’une part, la conception et la vente directe aux particuliers et, d’autre part, la fourniture de vérandas pour les professionnels du bâtiments, distributeurs de matériaux et artisans. La vente directe aux particuliers est circonscrite à un territoire s'étendant approximativement à l'Aveyron et la Lozère ; la fourniture de vérandas à des professionnels du bâtiment (menuisiers, constructeurs, installateurs, négociants en matériaux...) ouvre à Vias Alu un marché de dimension nationale. « En spécialisant l'entreprise, j'ai choisi de nous concentrer sur ce que nous maîtrisons le mieux, explique Jimmy Hantz. Parce que notre marché est là et parce que ça nous donne une identité propre. La spécialisation donne plus de clarté à la mission à long terme et ça mobilise les équipes. La stratégie mise en place vise à développer notre activité et augmenter notre zone de chalandise ».

Cette stratégie confère également à Vias Alu la place d'un spécialiste certifié sur un produit qui ne souffre aucun défaut de fabrication et recherché par un public exigeant.

Savoir plus : www.viasalu.com

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L'entreprise installée à Entraygues depuis quelques mois développe un mode constructif inédit, à l'aide de caissons de bois préfabriqués et assemblés selon les différents choix architecturaux.

« Nous sommes dans une technologie de rupture. » Jean-Pierre Ladvie a la bonne formule pour qualifier l'originalité du procédé qu'il développe depuis quelques années sous le nom de Wood-Way. Après une première phase de développement à Aurillac, Wood-Way, soutenu par Aveyron Expansion et l'agence de territoire EDF, a déménagé au printemps dernier dans une partie de l'ancienne usine Combettes à Entraygues.

A partir d'une réflexion approfondie et globale, élaborée avec l'aide de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne et intégrant tous les paramètres industriels, économiques et environnementaux, Jean-Pierre Ladvie a conçu un nouveau mode constructif adaptable aux marchés du monde entier. Il s'agit de caissons de bois en panneaux de grandes particules orientées (OSB), incluant un isolant, que l'on assemble comme un jeu de construction pour former des pans de murs. La cohésion et la rigidité des ensembles est assurée par des câbles à tension permanente. On peut ainsi construire des maisons de toutes tailles, de plusieurs étages, en un temps record. Il suffit d'y apporter une couverture, les menuiseries et les finitions intérieures et extérieures de son choix. « C'est de la construction bois dans un esprit patrimonial », explique le patron de Wood-Way pour souligner la fiabilité des constructions.

Le procédé Wood-Way, au-delà de la révolution qu'il propose dans le mode de construction, présente de nombreux avantages, selon son concepteur : il est plus économique que l'ossature bois, il offre des performances énergétiques très supérieures aux normes en vigueur ou à venir, il est très rapide à mettre en œuvre, il répond aux normes anti-sismiques et s'adapte à tous les climats du monde, de la Scandinavie aux zones tropicales. Les caissons sont, en outre, manuportables et faciles à transporter en grande quantité. Jean-Pierre Ladvie compte d'ailleurs sur ces dernières caractéristiques pour exporter le procédé Wood-Way (protégé par un brevet monde) dans tous les pays. « Nous avons en vue la livraison de 500 maisons pour une ONG internationale qui travaille aux Philippines », se réjouit-il.

Quelle que soit l'ampleur des commandes à venir, Wood-Way ne devrait avoir aucune difficulté à les honorer. Car le procédé à été conçu pour être produit à partir de techniques et de machines pré-existantes et très répandues : la fabrication de meubles et d'agencement. « Nous sommes adeptes de l'économie frugale, c'est pourquoi nous sommes partis d'outils de production simples, peu coûteux et disponibles en abondance, explique Jean-Pierre Ladvie. Il existe partout des usines de panneaux de particules et des fabriques d'agencement auxquelles, si besoin, nous pouvons sous-traiter la fabrication des caissons. »

Depuis son installation à Entraygues, Wood-Way emploie trente salariés. « Dont quatre ingénieurs », précise le patron.

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Le promoteur immobilier célèbre son dixième anniversaire sur le site de son plus grand programme, le François-Fabié, et s'apprête à transformer tout le quartier de Combarel, au centre de Rodez.

En choisissant de souffler ses dix bougies, en présence de centaines d'invités, sur le chantier de l'ensemble François-Fabié, QualitImmo donne dans le symbole. L'entreprise familiale, aujourd'hui conduite par Franck-Alexandre Labit, a d'abord appris le métier de promoteur immobilier ; elle ensuite lancé des programmes immobiliers qui font référence en matière de qualité environnementale ; avec le François-Fabié  (dont le chantier débute lundi par les opérations de démolition), elle entre dans l'ère des vastes réalisations qui modifient substantiellement l'urbanisme de la ville. Ce programme ambitieux de 120 logements à construire à l'emplacement de l'ancienne école François-Fabié, sur le boulevard circulaire de Rodez, est déjà en phase très avancée de commercialisation. La première tranche est vendue à 90% et la moitié des logements de la seconde tranche a trouvé preneurs. Le chantier durera trois ans.

Depuis 2005, Qualit'Immo s'impose comme l'un des tout premiers acteurs du logement dans l'agglomération ruthénoise. L'entreprise familiale créée par Jean-Marie et Franck-Alexandre Labit s'est spécialisée dans la construction de programmes neufs collectifs et individuels. QualitImmo a déjà de nombreuses réalisations à son actif : les Jardins de Maxence, première démarche énergétique dans l’éco-quartier de Cantagrelh à Onet-le-Château ; les Jardins d’Odes, logements BBC ; les 180° des Soleillades aux Costes-Rouges ; les Jardins de Camille aux Balquières, la résidence 3L à Bourran (où se trouve le siège de l'entreprise). Ces ensembles immobiliers ont tous pour point commun la recherche de qualité en matière de construction, d'économie d'énergie et d'esthétique. Cette quête de la satisfaction globale des parties prenantes permet aujourd'hui à Qualit'Immo de se prévaloir de la norme NF Logement. Seuls 2% des promoteurs, à l'échelle nationale, peuvent s'enorgueillir de cette estampille.

Après le François-Fabié, le promoteur va s'attaquer à un programme plus ambitieux encore : la réhabilitation du quartier Combarel, qui va transformer de manière spectaculaire le visage et la vie du centre de Rodez. « Le cahier des charges environnemental sur ce programme sera très élevé », promet déjà Franck-Alexandre Labit.

En attendant, parallèlement à la construction du François-Fabié, QualitImmo va lancer en 2016 la commercialisation du projet Perspectives, dans le quartier de Paraire à Rodez.

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Aujourd’hui, chaque citoyen, chaque groupe, chaque corporation a pris l’habitude, parfois avec véhémence sinon avec violence, de faire valoir ses droits,  de défendre ses acquis et surtout n’accepte pas la moindre remise en cause…même s’il en va de l’intérêt général et de l’indispensable évolution de notre monde !

Que les droits de notre voisin soient diminués, ce n’est pas un problème…mais attention de ne pas   toucher aux nôtres !

Force est de constater que celui qui considère que son confort personnel est prioritaire a loupé une étape…et probablement la plus importante !

Ce doit être une véritable jouissance de pousser l’égoïsme jusque là !

Il est pourtant moral, logique et indispensable que chacun contribue, à son niveau, à la remise en cause de modes de fonctionnement, de principes, de règles, qui ne sont plus suffisamment adaptés aux nécessaires changements de notre société.

On a peut-être un peu trop facilement oublié que si nous avons des droits, leur contrepartie logique est également de remplir ses devoirs…et quand on reçoit il est impératif de donner à son tour ! C’est l’équilibre naturel que nous avons souvent tendance à oublier.

Les efforts doivent être partagés équitablement,  y compris par nos élites et même par nos ministres (excusez-moi pour cette précision) et si un vrai équilibre se met en place, nos concitoyens retrouveront naturellement la confiance hélas absente actuellement et pourtant si nécessaire au redressement de notre pays.

Avoir pour programme de gagner les élections à tout prix ne peut être un projet de mandature. Penser au bien commun doit être la priorité !

Avec une croissance à zéro dans notre pays, les difficultés connues que rencontrent de nombreuses entreprises dans des secteurs d’activité sous perfusion, avec des clignotants au rouge, doivent nous alerter et nous imposer des prises de décisions communes et indispensables.

 Oui, la solidarité est vraiment indispensable et il faut faire évoluer les mentalités pour qu’un vrai dialogue, de vrais échanges aient lieu dans un respect mutuel plutôt que de s’opposer systématiquement à tout, parfois par simple principe, par réflexe individualiste ou par jalousie maladive trop souvent présente dans les esprits !

C’est ainsi que pourront se concrétiser efficacement des projets utiles à tous dans des délais relativement brefs, sans déclaration excessive et sans que soient engagées des actions musclées ou des procédures lourdes qui, au final, ne font que pénaliser des territoires et leurs habitants…quoi qu’en pensent quelques minorités turbulentes !

C’est la rentrée. Que chacun fasse ses devoirs !

 Manuel CANTOS

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Les agents généraux d'assurance se positionnent comme les interlocuteurs les plus naturels des chefs d'entreprises, en matière d'assurance en général et de couverture santé complémentaire en particulier.

Les agents généraux d'assurance, réunis sous la bannière de leur chambre professionnelle, l'AGEA, sont mobilisés pour répondre aux contraintes nouvelles qui vont bientôt être faites aux entreprises, dans le cadre de l'accord national interprofessionnel (ANI) sur la compétitivité et la sécurisation de l'emploi. A compter du 1er janvier 2016, toutes les entreprises qui emploient au moins un salarié seront dans l'obligation de proposer à leur personnel une assurance santé complémentaire collective. Cette couverture santé sera accessible à tous les employés de la société (cadres, non-cadres mais aussi dirigeants) et à leurs ayants droits. La souscription à la mutuelle sera obligatoirement financée à 50 % (au minimum) par l’entreprise, le reste étant à la charge du salarié. Le contrat souscrit devra garantir un niveau minimal de soins, mais le chef d'entreprise est libre de proposer un niveau de couverture plus élevé.

« L'assurance, c'est le métier que nous faisons depuis 300 ans, rappelle opportunément Jérôme Cros, le nouveau président départemental de l'AGEA. Quand je veux apprendre à nager, je vais voir un maître-nageur ; quand j'ai un problème de plomberie, j'appelle un plombier ; quand j'ai besoin d'une assurance, je vais chez un assureur. » En d'autres termes, Jérôme Cros et ses confrères estiment que les chefs d'entreprise devraient naturellement se tourner vers les agents d'assurance, avant de solliciter les courtiers, les banques et autres distributeurs. « Nous, nous vendons des produits que nous connaissons parfaitement bien, ajoute le président de l'AGEA. Nous sommes proches de nos clients, à l'écoute de leurs besoins et notre métier est de les conseiller au mieux de leurs intérêts. De plus, en tant qu'agents d'assurance, nous sommes aussi des chefs d'entreprise comme les autres, nous sommes soumis aux mêmes contraintes, nous devons aussi mettre en œuvre l'ANI dans nos agences et nous parlons forcément le même langage. »

Les mots clés répétés par l'AGEA sont : assurer, sécuriser, soutenir, assister, conseiller, aider, accompagner, préparer. « Et j'ajouterais : mettre l'humain avant tout », glisse Jérôme Cros.

La chambre professionnelle compte en Aveyron 66 agents généraux d'assurance, toutes compagnies confondues. Les agents représentent le premier mode de distribution en assurance de biens et responsabilités, avec 34% de parts de marché. « Compte tenu de la concurrence toujours croissante d'autres types de distributeurs, c'est un excellent score qui démontre notre efficacité », conclut Jérôme Cros.

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