L'association des maires de l'Aveyron appelle à une journée d'action, samedi 19 septembre, pour protester contre la baisse des dotations de l'Etat, qui menace leur bon fonctionnement et obère leurs capacités à investir.

La date du samedi19 septembre n'a pas été choisie par hasard pour être la grande journée de mobilisation des communes de France : c'est aussi l'une des journées du patrimoine. Or, les maires et élus des structures intercommunales estiment que que la décision de l'Etat de réduire ses dotations de plusieurs milliards met en péril ces communes considérées comme patrimoine national.

L'assemblée départementale des maires de l'Aveyron sera, bien sûr, de cette journée de mobilisation.   Les élus ont prévu de se retrouver samedi 19 septembre, à partir de 10h, à la salle des fêtes d'Onet le Château. Après une intervention du président et maire de Curan Jean-Louis Grimal, ils défileront ceints de leurs écharpes tricolores, et formeront un cortège dans la rue, où les panneaux barrés de sortie de villages auront été symboliquement déposés.

Les collectivités locales, et en premier lieu les communes et leurs intercommunalités, sont massivement confrontées à des difficultés financières, « d'une gravité exceptionnelle », précise Jean-Louis Grimal. Dans le cadre du plan d'économies de 50 milliards d'euros, les concours financiers de l'Etat doivent diminuer de 11 milliards entre 2015 et 2017. « Ce qui fait une baisse cumulée de 28 milliards pour la période 2014-2017 », ajoute l'Assemblée des Maires de France. « Les collectivités de proximité telles que les communes et les intercommunalités, rappelle le président de l'ADM de l'Aveyron, sont au cœur de l'action publique pour tous les grands enjeux de notre société : elles facilitent la vie quotidienne de leurs habitants et assurent le bien vivre ensemble ; elles accompagnent les entreprises de leur territoire ; elles jouent un rôle majeur dans l'investissement public, soutenant ainsi la croissance économique et l'emploi. » Les élus aveyronnais estiment en outre que la baisse des dotations d'Etat est plus dommageable encore pour les territoires ruraux.

Les maires de l'Aveyron appellent leurs concitoyens à les rejoindre samedi 19 septembre, et à signer en nombre la pétition nationale pour les communes de France. Signalons que la fédération départementale du BTP a décidé de se joindre à l'action des maires, car ce sont les collectivités locales, en milieu rural, qui portent les investissements et ouvrent les chantiers les plus importants.

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La Chambre de commerce et le groupe EDF viennent de renouveler et renforcer leur collaboration en matière d'appui aux entreprises locales et de formation.

Le partenariat entre la CCI Aveyron et EDF remonte officiellement à 2012 et a déjà donné lieu à une multitude d'actions concrètes. La plupart d'entre elles visent à améliorer le niveau de performance et de rigueur des entreprises aveyronnaises en matière de sécurité et d'environnement. Echange d'informations sur les opportunités de marchés, accompagnement des entreprises dans la prise en compte du développement durable et des démarches qualité associées, aide à la création de groupements momentanés d'entreprises, pilotage du projet de développement d'une filière hydrogène en Aveyron sont quelques unes des actions conduites dans le cadre de ce partenariat, qui vient d'être renouvelé pour un an. « Nous nous engageons sur un an seulement, explique Christian Poncet, directeur délégué du groupe EDF, parce que les choses vont très vite en Aveyron, que de nouveaux projets voient le jour régulièrement et que nous pourrons ainsi intégrer toutes ces nouveautés au fur et à mesure de leur apparition. »

La plupart des actions conduites dans le cadre de ce partenariat ont pour objectif d'aider les entreprises à accéder à de nouveaux marchés, et en particulier aux appels d'offres d'EDF sur le territoire. En ce domaine, le groupe électricien est un acteur de poids dans ce département à très fort enjeu énergétique. Il compte 465 agents sur le territoire, auquel il verse 34M€ d'impôts, taxes et redevances diverses. Le groupe a confié, depuis 2012, pour 60M€ de travaux et interventions aux entreprises locales. L'agence de développement Une Rivière, Un territoire, pour sa part, a soutenu les projets de 9 entreprises auxquelles elle a apporté au total 1,5M€ d'aide financière.

En matière de formation aussi, le partenariat entre la CCI et EDF se montre efficace, comme en témoigne l'ouverture, cette année, de la formation par alternance d'ingénieurs mécaniques option énergie. Cette nouvelle formation, assurée par l'INSA de Toulouse, a été soutenue par la CCI Aveyron et EDF. La première promotion de 21 étudiants vient de faire sa rentrée. Après une première année à Toulouse, les étudiants seront ensuite formés à la CCI de Rodez et dans des entreprises de la région. « Nous espérons ainsi former des ingénieurs qui resteront dans les entreprises locales », explique Manuel Cantos, président de la CCI.

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48 jeunes recrutés par la Poste par voie d'apprentissage ont récemment prêté serment à l’Ecole nationale supérieure des mines à Albi. Treize d'entre eux sont affectés au département de l’Aveyron.

Cette cérémonie, héritage de deux siècles d’histoire, a eu lieu en présence de Gilles Fonvieille, directeur adjoint Services-Courrier-Colis de Midi-Pyrénées Nord, et Jean-Yves Roux, directeur des ressources humaines.

Dans le nord de Midi-Pyrénées (Aveyron, Lot, Tarn et Tarn-et-Garonne), Le groupe La Poste a recruté en 2015, 48 personnes en apprentissage ou en alternance. Ces jeunes postiers vont remplir des missions de facteurs, assistants aux ressources humaines ou managers. 13 d’entre eux intègrent, dès ce mois de septembre, leurs établissements en Aveyron.

Les 48 jeunes postiers ont rejoint Le groupe La Poste via Formaposte Midi-Atlantique. Formaposte Midi-Atlantique, centre de formation par alternance, participe à la formation et à l’insertion professionnelle. L’orientation et l’accompagnement des jeunes vers l’emploi grâce à la formation et à l’obtention de diplômes est une de ses principales missions.

Depuis 2004, La Poste favorise l’insertion des jeunes de la région Midi-Pyrénées et dans le Sud-Ouest en développant le recrutement de ses futurs collaborateurs par la voie de l’Apprentissage du CAP à BAC+5 (CAP DOSC, Bac pro, BTS NRC, BTS Banque, Titre de technicien supérieur, Licences professionnelles RH et informatique ACPI, Master et Titre d’Ingénieur).

Les 48 jeunes qui ont prêté serment ce vendredi 4 septembre vont entamer leur immersion professionnelle dans différents établissements répartis sur le territoire du nord de la région Midi-Pyrénées.

Ces 48 jeunes postiers s’ajoutent aux 70 apprentis qui ont prêté serment jeudi dernier à Toulouse. Ce sont donc, au total, 118 nouvelles personnes qui sont formées aux différents métiers de La Poste en 2015 dans la région Midi-Pyrénées.

A La Poste, l'engagement revêt une dimension particulière puisque l’article II de la loi du 9 Août 1790 donnait déjà, sous la Révolution française, une traduction juridique à la prestation de serment professionnel : « les Administrateurs et les Employés des Postes prêtent serment de garder fidèlement la foi due au secret des lettres et de dénoncer aux tribunaux qui seront indiqués toutes les contraventions qui pourraient avoir lieu et parviendraient à leur connaissance ».

Bien que plus de deux siècles se soient écoulés, les termes actuels de la prestation de serment n’ont pour ainsi dire pas varié : respect de l’intégrité des objets déposés par le client, respect encore du secret et de l’inviolabilité des correspondances, signalement de toute infraction au responsable hiérarchique constituent toujours le fondement de l’engagement professionnel des postiers. Un engagement qui fait d’eux des personnels assermentés et qui, au-delà de la simple affirmation des valeurs de La Poste, véhicule toute la confiance que nos clients peuvent lui porter

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La quinzième édition de la Soirée de la Dynamique Economique, le 8 octobre, sera placée sous le signe de la responsabilité sociale des entreprises, de l'emploi et de l'insertion. Des thèmes qui se trouvent déjà au cœur des préoccupations de plusieurs entreprises aveyronnaises.

Développement durable, marque de territoire, numérique, sport et entreprise... Ce sont là quelques unes des thématiques des dernières Soirées de la Dynamique Economique, imaginées voilà quinze ans par l'agence PAC Communication. La quinzième édition, jeudi 8 octobre à la salle de la Baleine à Onet, aura pour thème « Travail, emploi et insertion ». Pour l'occasion, l'équipe de Pierre Censi accueillera Eric Molinié, secrétaire général de Dalkia et président de la commission éthique et déontologie du groupe EDF. Ce diplômé d'HEC, originaire de l'Aveyron, a été président de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE), président du Samu social de Paris et membre de diverses instances garantissant la diversité dans l'audiovisuel.

Après Eric Molinié interviendront ensuite les représentants de trois entreprises qui mènent des actions en matière de responsabilité sociale : Bosch, EDF et la coopérative Jeune Montagne. Cette soirée sera également l'occasion pour les participants de faire connaissance avec le nouveau club aveyronnais d'entreprises Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE), dont l'initiative a été portée conjointement par les groupes La Poste et EDF. Le club FACE, créé en mai dernier, compte déjà une trentaine d'entreprises, institutions ou associations adhérentes, réunies pour des actions de terrain concrètes en faveur de l'emploi, de l'insertion, de l'épanouissement, contre l'exclusion, contre les discriminations et la pauvreté. « Nous nous appuyons sur le côté de la force positive de l'entreprise pour améliorer la vie de tout un chacun dans son travail et sur son territoire », résume Marc Ayral, directeur régional du groupe La Poste et président du club FACE. « Nos entreprises sont légitimes dans ce rôle puisqu'elles ont déjà la volonté de recruter des publics en difficulté sociale ou en situation de handicap », ajoute Alain Picasso, directeur de l'agence EDF de développement, Une Rivière, Un Territoire. « De belles démonstrations de ce que peut être le travailler ensemble », synthétise Pierre Censi, directeur de PAC Communication.

Depuis quinze ans, les Soirées de la Dynamique Economique réunissent ainsi plusieurs centaines de participants, chefs d'entreprises, acteurs économiques et décideurs du territoire, pour débattre sur des thématiques au cœur de l'actualité et échanger ensuite au cours d'un dîner ou d'un buffet convivial.

Savoir plus : www.pac-communication.fr, face.aveyron@gmail.com

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Du 22 septembre au 4 janvier 2016, la Maison Fabre investira le DS World Paris en exposant plusieurs pièces iconiques ainsi que des photographies et des pièces d’atelier retraçant l’histoire de la prestigieuse maison et de ses maîtres gantiers.

Alors que l’exposition de photographies sur Yves Saint-Laurent touche à sa fin, le DS World Paris s'apprête à accueille sa prochaine résidence, qui mettra à l’honneur la Maison Fabre à partir du 22 septembre prochain. « Le travail artisanal du cuir, l’excellence et l’avant-gardisme qui caractérisent les 90 ans d’histoire de la Maison Fabre seront à l’honneur de la prochaine résidence. Une résidence en harmonie avec les valeurs et l’ADN de la marque DS, la signature prestige de Citroën. Savoir-faire à la française, élégance et raffinement seront au programme et pour les amoureux des belles choses, ils pourront même s’offrir les gants de conduite DS », affirme Julien Faux, directeur du DS World Paris.

En rendant hommage aux petites mains derrières les gants Fabre, l’exposition met en lumière le travail artisanal du cuir, un savoir-faire cher à DS. En effet, cette dernière compte dans son organisation une équipe de selliers grâce auxquels la marque propose à ses clients la confection  « bracelet de montre », une finition de sièges exclusivement disponible sur les modèles DS.

L’exposition retracera l’histoire de la Maison Fabre, créée en 1924 à Millau, et présentera le savoir-faire de cette manufacture dédiée à la ganterie. Pièces d’atelier, photographies d’époque, machines à piquer retraceront la saga familiale de la Maison Fabre, l’histoire de l’atelier de Millau et le travail artisanal des maîtres gantiers, coupeurs, brodeuses et piqueuses. Des pièces iconiques telles que le gant du film La Belle & la Bête (1946), le gant de Pierre Soulages ou encore celui, parfumé, de Marie-Antoinette seront exposés ainsi que des photographies artistiques pour illustrer l’histoire de la Maison et ses collaborations avec les plus grands noms de la haute-couture. Pour couronner l’ensemble, des modèles Fabre de la collection automne 2015 seront également dévoilés à l’étage supérieur du DS World Paris et le visiteur pourra s’il le souhaite commander ces gants sur-mesure.

Le 1er étage du DS World Paris se transformera en lieu de vente éphémère autour d’une collection exclusive de gants de conduite DS créée par la Maison Fabre en collaboration avec le bureau de style de DS. En agneau, ils sont fabriqués à Millau à partir de peaux locales et de mégisseries aveyronnaises. Sur chacun des modèles, les empiècements sur l’intérieur des gants permettent une bonne saisie du volant pour une conduite en toute élégance. Cette édition exclusive mêle subtilement les codes de l’univers DS et l’empreinte inimitable de la Maison Fabre. Elle est limitée à cinquante exemplaires et vendue à 180 euros pour le modèle homme et 200 euros pour le modèle femme.

Exposition « la Maison Fabre au DS World Paris » du 22 septembre au 4 janvier, 33, rue François 1er Paris 8e.

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La réduction de la capacité d'investissement des collectivités territoriales, premières pourvoyeuses de commandes, pourrait porter un coup fatal au secteur du bâtiment et des travaux publics de l'Aveyron.

Au cours des six dernières années, les entreprises du bâtiment et des travaux publics de l'Aveyron ont perdu 1231 emplois. Licenciements secs, non renouvellement de CDD, non remplacement de départ à la retraite... Les entreprises ont dû en passer par toute la panoplie des mesures les plus douloureuses pour sauver leur peau. Quand elles ont survécu. Car nombre d'entre elles ont déposé le bilan. « Et il ne s'agit pas là d'entreprises dont le patron confondait chiffre d'affaires et bénéfices », précise Daniel Druilhet, président de la Fédération du BTP de l'Aveyron. La seule cause de cette situation alarmante est l'effondrement des carnets de commandes, dont les entreprises aveyronnaises ont senti les effets dès les premiers mois de la crise économique de 2008. Dès cet instant, les professionnels du BTP ont vu le nombre de projets privés se réduire. La commande publique, soutenue par le département, les communes et l'intercommunalité, a tenu un peu plus longtemps, avant de commencer à fléchir sensiblement. Et aujourd'hui, les collectivités se voient privées d'une grande partie de leurs dotations par l'Etat, qui veut économiser 11 milliards d'ici 2017. C'est la raison pour laquelle la Fédération du BTP de l'Aveyron a décidé de soutenir le mouvement des maires, le 19 septembre.

Interrogés par la FBTP12, les maires de l'Aveyron (90% d'entre eux l'affirment) craignent devoir sacrifier l'investissement pour pouvoir assurer le fonctionnement de leur collectivité, si l'Etat ne revient pas sur sa décision. Or, la commande publique représentait jusqu'alors la majorité des chantiers ouverts sur le territoire. Les entreprises n'attendent pas, cependant, que les collectivités dépensent pour leur seul bénéfice. La FBTP12 a listé les besoins : la rénovation énergétique des bâtiments publics, l'amélioration de la performance énergétique de l'éclairage public, les réseaux d'eau dont les diagnostics révèlent de nombreuses fuites et défaillances, le réseau routier qui se dégrade, le plan départemental de 50 lacs collinaires qui n'a jamais été réalisé, la rénovation des centres bourgs touristiques, la RN88 à deux fois deux voies, la quartier de Combarel à Rodez, la construction des EHPAD de Rodez et de Millau, le développement de l'éolien et de la méthanisation, le déploiement de la fibre optique. Autant de chantiers que la FBTP 12 appelle de ses vœux.

« Si les communes ont de l'argent, nous irons mieux », résume Daniel Druilhet, qui aimerait être entendu par les autorités. Car la situation du secteur du bâtiment et des travaux publics, selon lui, mériterait plus d'attention et de solidarité. « A Bozouls ou à Séverac, quand 100 emplois industriels sont détruits, c’est l’Etat, les élus et même la réserve parlementaire qui sont mobilisés, rappelle Robert Hyronde.

Quand, il y a 2 ou 3 ans, Lejaby et Sea France perdent 200 emplois de moins que nous, on en parle aux journaux télévisés de 20 heures et les ministres interviennent publiquement. Pour nous et nos 1231 emplois perdus : rien ! »

Selon la Fédération départementale du BTP, la situation des entreprises aveyronnaises ne constitue pas un cas isolé mais serait représentative de ce qui se passe dans tous les territoires ruraux de France, où la capacité d'investissement des collectivités reste la seule garantie de carnets de commandes suffisants.

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Sakti Cano et son équipe de spécialistes forme des cordistes et les personnels des entreprises amenés à réaliser des travaux en hauteur. Un métier marginal, mais qui est de plus en plus sollicité.

Hauteur et Sécurité, entité née et développée à la pépinière d'entreprises de Millau, L'Envol, a déménagé au cours de l'été dans les anciens locaux de la mégisserie Richard, à Creissels. L'entreprise, créée en 2010 par Sakti Cano, est l'un des rares centres, en France, à former les personnels des entreprises et des collectivités aux techniques du travail en hauteur ou sur cordes. Avec 120 à 130 stagiaires accueillis chaque année, Hauteur et Sécurité se classe aujourd'hui au deuxième rang national en terme de volume de formation. « Notre activité a pris un essor considérable au cours des deux dernières années, se réjouit Sakti Cano, le créateur de l'entreprise. Et j'ai pu vérifier que le fait que nous soyons installés à Millau, un haut lieu de la pleine nature reconnu pour son dynamisme dans ce domaine, est pour une bonne part dans notre succès. » L'équipe pluridisciplinaire réunie autour de Sakti Cano, composée de techniciens cordistes, de formateurs et d'ingénieurs, offre tout un éventail de prestations répondant aux exigences de sécurité des travaux en hauteur ou difficiles d'accès : charpente, couverture, éolien, remontées mécaniques, pylônes de télécommunication, silos, inspection d'ouvrages d'art ou de falaises naturelles... L'entreprise assure la formation qualifiante de cordiste, spécialiste qui travaille sur cordes et encadre les utilisateurs de lignes de vie. Hauteur et Sécurité réalise également l'évaluation des risques et des besoins de sécurité, conseille les entreprises sur l'achat de matériel, sécurise temporairement les chantiers, vérifie les ancrages et lignes de vie.

Sakti Cano, ancien guide spéléologue, a pu mesurer les besoins de formation des personnels exposés au risque de chute en effectuant plusieurs missions sur des chantiers de construction dans diverses régions du monde. Il en a conçu des modules de formations adaptées aux métiers, aux spécificités du matériel utilisé sur les chantiers en hauteur et à la réglementation en matière de sécurité au travail. « Au delà d’une simple attestation de formation, nous veillons avant tout à produire des compétences, des acquis, des modules de formations adaptés aux personnels, dans le cadre d’un processus général de prévention des risques », explique Sakti Cano.

La réglementation sur la sécurité au travail impose depuis quelques années que tous les personnels appelés à utiliser des équipements de protection individuels soient formés à leur utilisation. Pour ses formations pratiques, Hauteur et Sécurité a aménagé des équipements adaptés dans les locaux de l'ancienne mégisserie et peut disposer, si besoin, des nombreux sites naturels autour de Millau.

Savoir plus : www.formation-hauteur-securite.fr

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Meljac, leader français des interrupteurs haut de gamme, est la première entreprise de son secteur d’activité à obtenir le label EPV (Entreprises du Patrimoine Vivant), décerné par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique en août dernier.

Ce label d’Etat distingue les entreprises françaises pour leur savoir-faire et moyens, leur histoire et leur évolution. Les projets en cours prennent également toute leur importance.

La fabrication des produits Meljac fait appel à la fois aux outillages de haute précision et à l’irremplaçable main de l’homme.Les différentes techniques de fabrication, la qualité des étapes manuelles, des matériaux, ainsi que le potentiel humain et les valeurs de Meljac ont été une

nouvelle fois mis en lumière, trois ans après l’obtention du Label Origine France Garantie pour ses gammes laiton et ses liseuses.Première entreprise labellisée dans son secteur, Meljac est très fière de cette reconnaissance, qui la place parmi les joyaux du patrimoine économique et culturel français.

Dans le cadre de cette démarche, Meljac avait présenté en mai dernier une œuvre d’exception au colloque régional des EPV organisé par la CCI de l’Aveyron au Musée Soulages, spécialement créée pour l’occasion : une adaptation de son interphone Elliot, en laiton massif, dans une finition inédite et guillochée (technique de gravure minutieuse).

Créée en 1995 par André Bousquet, Aveyronnais originaire de... Meljac, l’entreprise conçoit des appareillages électriques de luxe à partir de matériaux nobles. Au cœur de son développement, l’innovation et les méthodes de travail garantissant une qualité optimale, lui ont permis d’exporter ses produits et de devenir leader sur son marché. Actuellement, Meljac travaille au développement d’une vingtaine de nouveaux produits. La marque est vendue dans 60 pays, présente chez 35 revendeurs agréés en France et 20 à l’étranger. D’ici fin 2016, l’objectif est d’en compter respectivement 60 et 35.

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Depuis plusieurs années, les Agrifolies permettent aux Jeunes Agriculteurs d'offrir au public une vitrine ouverte sur leur métier, leurs pratiques et leurs productions. Le rendez-vous, cette année, a lieu à Réquista, les 19 et 20 septembre.

La communication sur l’agriculture, ses métiers et ses valeurs, est l’une des missions phares de Jeunes Agriculteurs Aveyron. Et parce qu'ils veulent « des projets pour tous, des agriculteurs nombreux, des territoires vivants et une alimentation qui a du sens », ils invitent chaque année le plus grand nombre à (re)découvrir les charmes de la ruralité aveyronnaise à l’occasion des Agrifolies.

A travers cet événement, les Jeunes Agriculteurs ambitionnent de fédérer la profession agricole du département autour d’un projet commun, et ainsi mettre en avant les valeurs de solidarité, de mutualisme et d’ouverture qui animent l’agriculture locale. Les JA souhaitent aussi proposer une vitrine de l’agriculture aveyronnaise pour faire découvrir ses richesses au plus grand nombre, à travers des rencontres avec les professionnels, des animations pédagogiques, des dégustations de produits de qualité, valoriser les missions économiques, sociales et territoriales de l’agriculture du territoire en mettant en avant sa structuration et ses acteurs que sont les agriculteurs, les élus, les organisations professionnelles agricoles, les autres secteurs dépendant de l’agriculture. Il s'agit enfin de créer un évènement qui démontre la réalité du monde rural et l’importance de son tissu au sein du département.

Chaque année, ce sont près de 10 000 visiteurs qui font le déplacement, et plus de 2000 repas préparés et servis.Forts de ce succès, les JA désirent continuer à décliner ce concept en 2015 en mettant à l’honneur Réquista, son terroir et le dynamisme de sa région. Au programme, de nombreuses animations pour les grands et les petits, soirée avec apéro-bandas et discomobile, et des repas de terroir préparés et servis par les agriculteurs.

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Un constat de rentrée encourageant pour lʼavenir ! • Dans un contexte où les effectifs de maternelle et primaire sont plutôt à la baisse en Aveyron, lʼEnseignement Catholique aveyronnais observe pour la deuxième année consécutive une légère progression de ses effectifs en premier degré. • On observe une baisse des inscriptions dans les collèges privés aveyronnais, notamment due à nos implantations actuelles. Depuis début 2014, lʼEnseignement catholique a initié une réorganisation des collèges privés aveyronnais, pour adapter au mieux leurs lieux dʼimplantation à la démographie actuelle et aux habitudes de vie. Dʼici à 3 ans, ce redéploiement devrait permettre de stabiliser les effectifs, voire, nous lʼespérons, les faire progresser. • Au lycée, les effectifs sont en légère augmentation, aussi bien dans la filière générale que professionnelle. Ouverture de 3 nouvelles structures pour cette rentrée • Ouvertures de deux « U.L.I.S » (Unités localisées pour lʼinclusion scolaire) à Decazeville et Villefranche-de-Rouergue, permettant la mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique pour les élèves en situation de handicap. Elles proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d’apprentissage souples et diversifiées. • Création dʼun BTS Agencement architectural, au sein du groupe scolaire Charles Carnus-Louis Querbes. Un Congrès pour promulguer le Projet diocésain Ce samedi 19 septembre, le Congrès diocésain de lʼEnseignement catholique aveyronnais réunit lʼensemble de sa communauté éducative (chefs dʼétablissements, enseignants, personnels éducatifs, membres A.P.E.L. et O.G.E.C., représentants des tutelles…). Lʼobjectif : se rassembler autour des principales convictions éducatives du nouveau projet diocésain, qui guidera les actions menées par les 100 établissements aveyronnais pour les années à venir. • Un projet pour sensibiliser les jeunes à 4 priorités : o grandir avec des valeurs, o s’enrichir des différences, o réussir sa vie, o apprendre à réfléchir au sens de sa vie.  voir détails dans le dépliant « LʼEnseignement catholique en Aveyron : pourquoi pas vous ? » Un projet avec des actions concrètes, dans les réseaux dʼétablissements  voir exemples dans le dépliant « LʼEnseignement catholique en Aveyron : pourquoi pas vous ? » • Un projet porté par 2500 personnes : chefs dʼétablissement, enseignants, personnels éducatifs et de service, bénévoles membres des organismes de gestion et associations de parents.

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EDF vient d'inaugurer un nouvel espace public d'information sur la production hydroélectrique dans le bassin de la Truyère, au barrage de Couesques.

Situé dans l’ancienne salle de commandes de la centrale hydroélectrique de Couesques, ce nouveau lieu d’information offre au grand public l’occasion de découvrir, de manière ludique et interactive, l’histoire de l’hydroélectricité sur les vallées du Lot et de la Truyère. Il est composé d’un parcours pédagogique qui explique, au travers de maquettes, d’écrans tactiles, de films et d’expériences le fonctionnement des centrales et barrages qui, chaque jour, produisent la première des énergies renouvelables : l’hydroélectricité.

Après l’ouverture de l’usine de Montézic en 2014, l’Espace EDF Truyère complète l’offre de tourisme industriel du Nord-Aveyron et conforte ainsi l’attractivité de la région.

Du mardi au samedi, les visiteurs pourront explorer gratuitement cet espace scénographique de plus de 600 m².

Le nouvel espace a été inauguré le 19 septembre en présence de 80 personnalités localesparmi lesquelles des dirigeants d’EDF, Francine Lafon, Maire de Saint-Hippolyte et Jean-Claude Anglars, Vice-président du Conseil départemental de l’Aveyron.

L'espace EDF Truyère  des week-ends d’ouverture exceptionnelle pour la 5e édition des Journées de l’Industrie Electrique EDF, les 3 et 4 octobre et pour la Fête de la Science, du mercredi 7 au dimanche 11 octobre (animations, visites guidées etvisites dédiées aux scolaires les 8 et 9 octobre).

Le nouvel Espace EDF Truyère accueille gratuitement le public jusqu'au 31 octobre 2015, du mardi au samedi, de 10h à 13h et de 15h à 18h.

Pour les groupes : visites guidées gratuites uniquement le matin sur réservation. Espace accessible aux personnes à mobilité réduite.

Renseignements et réservations au 05 34 39 88 70. Courriel : visites.edf.couesques@manatour.fr

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L'aveyron est deux fois représenté au week-end new yorkais de l'art de vivre et du savoir- faire à la française, ces 26 et 27 septembre.

Deux entreprises aveyronnaises, le Capucin de Bras et la Forge de Laguiole, font partie de la centaine de marques, entreprises, organisations et associations françaises réunies le week-end prochain à Times Square et Broadway, dans le cadre du salon Best of France.

Capucin est le concept de fast cooking inventé par la famille Bras et dont les premiers lieux de vente sont expérimentés depuis quelques années, d'abord à Millau, sur l'aire du Viaduc, puis à Toulouse, près du marché Victor-Hugo. Le Capucin est une galette en forme de cône, garnie de recettes de saison élaborées à partir de produits du sud-ouest : tels que saucisse-aligot, épinard-truite, pomme-boudin, mâche-coppa, haricot-agneau... Michel et Sébastien Bras prévoient de décliner le concept dans les villes de France en adaptant les recettes à chaque région. Peut-être faut-il s'attendre à voir un jour le Capucin selon Bras à ouvrir un restaurant à New York...

L'autre entreprise aveyronnaise, la Forge de Laguiole présente aux américains son savoir-faire en matière de coutellerie. Les couteaux de Laguiole sont d'ailleurs très présents à New York, puisque Henry Gordon, le patron des steak house des New York Yankees, le club de base ball, a déjà équipé de couteaux de Laguiole le restaurant du Yankee Stadium dans le Bronx et celui de Manhattan sur la 51e rue. Les couteaux au manche de stamina bleu sont gravés au nom des clients les plus prestigieux du carré VIP des restaurants et sont exposés dans des vitrines au regard de tous. Les nouveaux établissements des NYY à Manhattan et en Floride ont eux aussi été dotés de couteaux fabriqués par la Forge.

Le salon Best of France, organisé tous les deux ans sous le patronage de l'ambassade de France aux Etats Unis et du Comité des conseillers du commerce extérieur de la France, a pour objectif de présenter aux New Yorkais et aux Américains les savoir-faire de France. Le temps d'un week-end, une centaine d'exposants peuvent ainsi faire découvrir leurs produits, animer des ateliers, faire des démonstrations ou proposer des dégustations. Lors du précédent Best of France, installé dans Bryant Park, au cœur de New York, quelque 100 000 visiteurs ont ainsi pu savourer la France sous tous ses aspects. 250 millions d'Américains ont été touchés par les retombées médiatiques de l'événement.

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Le Congrès diocésain de lʼEnseignement catholique aveyronnais a réuni lʼensemble de sa communauté éducative (chefs dʼétablissements, enseignants,personnels éducatifs, membres A.P.E.L. et O.G.E.C., représentants des tutelles…), soit plus de 1000 personnes rassemblées dans l'Amphithéâtre de Rodez.

Dans un contexte où les effectifs de maternelle et primaire sont plutôt à la baisse en Aveyron, lʼenseignement catholique aveyronnais observe pour la deuxième année consécutive une légère progression de ses effectifs en premier degré. On observe une baisse des inscriptions dans les collèges privés aveyronnais, notamment due aux implantations actuelles. Depuis début 2014, lʼenseignement catholique a initié une réorganisation des collèges privés aveyronnais, pour adapter au mieux leur situation à la démographie actuelle et aux habitudes de vie. Dʼici à 3 ans, ce redéploiement devrait permettre de stabiliser les effectifs, voire, les faire progresser, comme l'espère la Direction départementale de l'enseignement catholique (DDEC).

Au lycée, les effectifs sont en légère augmentation, aussi bien dans la filière générale que professionnelle. Trois nouvelles structures ont été ouvertes pour cette rentrée : deux « U.L.I.S » (Unités localisées pour lʼinclusion scolaire) à Decazeville et Villefranche-de-Rouergue, permettant la mise en oeuvre de l'accessibilité pédagogique pour les élèves en situation de handicap. Elles proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d'apprentissage souples et diversifiées.

Un BTS Agencement architectural, au sein du groupe scolaire Charles Carnus-Louis Querbes.

Le congrès du 19 septembre avait pour objectif de rassembler les défenseurs de l'enseignement catholique autour des principales convictions éducatives du nouveau projet diocésain, qui guidera les actions menées par les 100 établissements aveyronnais pour les années à venir. Ce projet ambitionne de sensibiliser les jeunes à 4 priorités : grandir avec des valeurs, s'enrichir des différences, réussir sa vie, apprendre à réfléchir au sens de sa vie.

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Le nouveau centre commercial de Millau vient d'ouvrir ses premières boutiques, attirant une foule curieuse de consommateurs et suscitant de nombreuses interrogations parmi les commerçants traditionnels de la ville.

Quatre jours après son inauguration officielle, c'est un vaste temple de la consommation et du loisir qui vient d'ouvrir au cœur de Millau. La trentaine de boutiques du centre commercial La Capelle ont ouvert leurs portes mercredi, pour le plus grand bonheur des Millavois venus profiter de la nouveauté et des innombrables animations de street marketing proposées pour l'occasion. Dans le décor minéral et lumineux d'une place pavée de blanc, le centre commercial avec vue sur la Puncho d'Agast abrite désormais de nombreuses enseignes nationales, parmi lesquelles la très attractive marque de prêt à porter suédoise H&M.

Vêtements, chaussures et accessoires, soins de la personne, équipement de la maison et restauration rapide ou traditionnelle constituent l'essentiel des commerces réunis sur deux niveaux au-dessus d'un parking souterrain. Un supermarché Casino complète l'offre commerciale de La Capelle.

Avec ce nouveau centre, Millau ambitionne de devenir une destination shopping pour tout le Sud-Aveyron et une locomotive pour la totalité du commerce traditionnel de la ville. Au premier jour d'ouverture de La Capelle, les commerçants alentour ont encore du mal à déterminer ce qu'ils doivent penser de la présence de ce concurrent. Certains voient en lui une force d'attraction capable de faire venir à Millau de nouveaux clients dont tout le monde profitera, d'autres se demandent si La Capelle ne va pas vider les rues commerçantes du centre ancien.

Il faudra attendre quelques mois pour s'en faire une idée plus précise.

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La Maison du Chauffage, à Onet-le-Château, s'apprête à vivre son dixième hiver, en toute sérénité. Sa confiance repose sur la qualité des produits qu'elle vend et sur le professionnalisme certifié de ses prestations.

Voilà dix ans que Marc Boussignac et son équipe opèrent dans l'agglomération de Rodez et aux alentours en spécialistes des poêles et chaudières à granulés, à gaz à condensation ou solaires. « On ne va pas au-delà d'un rayon de 50 km autour de Rodez, pour rester performants dans le service après vente et pouvoir intervenir dans des délais rapides », explique le patron de La Maison du Chauffage.

Outre la vente de matériel aux particuliers, l'entreprise, certifiée Qualibois, Qualipac, Qualigaz et RGE, réalise également l'installation, le contrôle et l'entretien des systèmes de chauffage. Depuis ses débuts, elle est dépositaire des meilleures marques européennes : les italiens Palazzetti et Rabelli pour les poêles à bois et à granulés, le français De Dietrich pour les chaudières à gaz à condensation. « Nous avons été les premiers, à Rodez, à proposer des solutions de chauffage aux granulés, rappelle Marc Boussignac. Ce sont des matériels extrêmement performants, faciles d'utilisation, avec des programmations et une autonomie de plusieurs jours. Quant au gaz naturel, il reste une solution très économique. De plus, grâce à un partenariat avec GRDF, nous proposons à nos clients une garantie de dix ans sur les chaudières à condensation. » Dans la gamme de ses services, il faut également ajouter des solutions de financement simples et performantes.

Pour son dixième anniversaire, avant d'affronter l'hiver, la Maison du Chauffage s'est offert un petit rajeunissement. Son magasin de la route de Séverac a été agrandi et réaménagé. Il dispose désormais d'une nouvelle façade et d'un show room de 200 m2 où les clients peuvent découvrir plus de produits dans de meilleures conditions d'accueil et de confort.

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L'assemblée générale de la Chambre de Commerce et d'Industrie a été l'occasion pour son président d'appeler à libérer l'entreprise des charges et réglementations, pour tendre vers ce que l'économiste Elie Cohen nomme l'économie créative.

Une fois encore, l'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aveyron a fait le plein de son amphithéâtre. Et même plus. Près de 300 personnes, chefs d'entreprises, acteurs économiques, autorités locales avaient répondu à l'invitation du président Manuel Cantos, lequel s'est présenté à eux en « homme en colère mais non violent ». Car, avant de laisser la parole à l'économiste de renom Elie Cohen, l'énergique patron de la CCI avait quelques griefs à réitérer à nos gouvernants, dont les choix, selon lui, poussent les chefs d'entreprises vers « la catégorie des pauvres, des miséreux, ceux dont les lendemains sont bien sombres. » Manuel Cantos s'est ainsi appliqué à faire la liste des mauvais traitements infligés aux « chefs d'entreprises, petites et moyennes, qui doivent accomplir des prouesses pour des résultats souvent décevants » : sur-réglementation, entraves et embûches décidées par des politiques qui s'autorisent toutes les libertés. Et le président de la CCI de faire une proposition : « Arrêtons les aides aux entreprises, censées compenser les impôts taxes et prélèvements démesurés et destructeurs qui pèsent sur elles et baissons plutôt dans des proportions équivalentes toutes les charges paralysantes bloquant toutes les initiatives et le désir d'avancer de nos entreprises. »

Elie Cohen, l'économiste invité à animer cette assemblée générale, ne pense pas très différemment. Constatant les difficultés de la France à sortir de la crise et sa quasi incapacité à se débarrasser d'un chômage structurel, l'ancien collaborateur de Michel Rocard lance lui aussi quelques suggestions. Il prône, par exemple, une réforme fiscale d'inspiration scandinave, qui fait la différence entre les secteurs d'activité protégés (à l'abri de la concurrence) et les secteurs exposés. Ainsi, les revenus du capital sont-ils assujettis à une flat tax unique, estimant que ces revenus constituent autant de capacité d'investissement. La Suède a également introduit une logique de productivité dans les services publics qui ne relèvent pas des fonctions régaliennes d'autorité de l'Etat. « Les scandinaves ont fait le choix d'une économie créative », résume Elie Cohen.

L'économiste voit par ailleurs un certain potentiel de croissance économique dans la nécessité, pour la France, de rattraper son retard dans sa révolution numérique. La fin du cycle « Chine et matières premières » lui semble aussi de bon augure si la France parvient à saisir les opportunités d'un marché bouleversé, où les Chinois deviennent chaque jour des consommateurs de produits finis de plus en plus exigeants. L'inflation sur les salaires chinois devrait également inciter à relocaliser des activités qui avaient quitté le territoire national.

Pour échanger avec Elie Cohen et amener la salle au débat, quatre chefs d'entreprises aveyronnais avaient aussi été invités à partager leur expérience : Séverine Bénech, Joelle Sigal, Eric Nottez et Olivier Pasquesoone.

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Le syndicat mixte de l'aéroport de Rodez a récemment lancé un appel d'offres pour trouver un nouvel opérateur sur la ligne Rodez-Paris. Cette procédure pourrait donner lieu à la création d'une obligation de service public et à une participation financière de l'Etat, pour des tarifs plus attractifs.

Air 12, la société gestionnaire de l'aéroport a fait ses calculs : le prix moyen du billet aller-retour Rodez-Paris avec la compagnie Hop ! est de 440 euros. Un calcul incontestable, qui fait la moyenne des prix réellement constatés sur la ligne, en semaine, avec achat à différentes échéances avant le jour du vol. « Sinon, on ne peut pas discuter », lâche Daniel Segonds, président d'Air 12. 440 euros, c'est un peu moins cher qu'un Toulouse-Paris sur Air France, mais c'est plus cher qu'un Aurillac-Paris ou qu'un Brive-Paris, deux lignes qui reçoivent des subventions publiques. De l'avis de Daniel Segonds, qui se fait aussi le représentant officieux des entreprises aveyronnaises, ce tarif est trop élevé. Et le président de lui imputer en partie la baisse de fréquentation de l'aéroport aveyronnais (- 15% sur l'ensemble des destinations et - 14% sur Paris). « Un tel tarif, ajouté à un trop grand nombre de vols annulés par la compagnie, tout cela pose un problème d'image à l'aéroport de Rodez et explique en partie qu'il n'ait accueilli en 2015 que 103600 passagers au lieu des 120000 de 2014 », estime Daniel Segonds.

C'est pourquoi la société d'économie mixte propriétaire de l'aéroport (Département, CCI et Grand-Rodez) a récemment lancé un appel d'offres afin de trouver un nouvel opérateur pour assurer la ligne Rodez-Paris, dans les conditions identiques à celles qui figuraient dans la précédente délégation de service public. Trois compagnies ont répondu à l'appel d'offres, dont le résultat sera rendu public en fin d'année. Parallèlement à l'appel d'offres, la SEM 12 a aussi engagé des démarches auprès du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, lui demandant d'imposer une obligation de service public au futur opérateur de la ligne. Si tel était le cas, l'Etat pourrait alors subventionner ce service, afin que la compagnie soit en mesure de proposer des tarifs plus avantageux. Tous les acteurs publics réunis autour de l'aéroport, soutiennent unanimement cette démarche. Y compris le représentant de l'Etat.

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L'ancienne directrice adjointe a pris la direction générale des services de la CCI Aveyron en août dernier, après le départ de Guy Combret.

Depuis le 1er Aout 2015, Patricia Fontanié est la nouvelle Directrice Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron. Elle succède à Guy Combret qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Durant 15 années, elle a successivement occupé différents postes au sein des Services Formation et Entreprise de la CCI Aveyron, avant d’être nommée Directrice Générale Adjointe en 2010 pour participer au projet de fusion des deux CCI de Rodez et Millau.

Son expérience de l’organisation interne, alliée à sa connaissance du tissu économique aveyronnais lui permettront de relever les challenges passionnants qui s’annoncent : conforter et affirmer la position de la CCI Aveyron comme référent économique des entreprises en Aveyron et préparer la régionalisation.

La CCI Aveyron propose aujourd’hui plus de 120 prestations à ses 12 000 ressortissants, jeunes étudiants et futurs entrepreneurs.

Aveyronnaise de 46 ans, Patricia Fontanié est née à Rodez, elle a deux enfants. Elle est diplômée en Sciences Economiques et en Marketing (DESS) de l’Université  de Montpellier 1 (Droit et sciences économiques). Avant d’intégrer la CCI, elle a  travaillé 5 ans au sein d’une Société d’Economie Mixte en Aveyron.

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