Dès la rentrée prochaine, des étudiants pourront s'engager dans une double formation pour un double diplôme à bac +3 : un bachelor Ecole de Gestion et de Commerce et une licence pro Chargé de communication et de relation client. Pour faire de super managers.

C'est une première en France. L'IUT de Rodez et l'Ecole de Gestion et de Commerce de la CCI Aveyron mettent en commun leurs compétences pour proposer une offre de formation en alternance très qualitative, permettant aux étudiants d'accéder à 2 diplômes, au terme d'une troisième année après le bac : un bachelor EGC et une licence pro Chargé de communication et de relation client. Cette formation de proximité a pour objectif de préparer de futurs collaborateurs plus polyvalents, plus performants et répondant mieux aux besoins des entreprises sur les marchés internationaux, grâce à trois compétences principales : communication, marketing, gestion financière. Cette voie est ouverte aux étudiants ayant validé un DUT Information et Communication et à ceux qui ont validé 120 crédits en EGC. « Ces étudiants devront faire preuve de volonté car cette formation implique plus d'heures et de travail, expliquent de concert les directions des deux établissements. De plus, l'obtention de l'un des deux diplômes ne donne pas automatique l'autre. Il s'agit de deux diplômes complémentaires mais distincts. »

Conçue conjointement par Sandrine Lacombe (EGC) et Florence Guillon (IUT), cette formation prépare des managers intermédiaires, proches du terrain, multi-compétents, opérationnels et dotés d'un sens entrepreneurial, dans un environnement à taille humaine. Ces candidats auront acquis un savoir-faire concret en action commerciale, marketing, gestion, communication, avec une culture générale et une connaissance de l'entreprise dans son environnement, une certaine maturité comportementale et une ouverture internationale.

La première promotion devrait compter une quinzaine de candidats. Les inscriptions sont d'ores et déjà ouvertes.

Les étudiants intéressés peuvent profiter des journées portes ouvertes organisées simultanément dans chacun des deux établissements, samedi 3 février (de 10h à 17h sur les sites de formation CCI de Rodez et Millau et de 9h à 17h à l'IUT de Rodez) et mercredi 7 février de 13h à 17h à l'IUT de Rodez.

Malgré les annonces rassurantes d'un plan départemental de déploiement du très haut débit et d'un plan national de couverture mobile, l'urgence demeure, pour les entreprises aveyronnaises, d'un accès au THD. Une enquête de SisMic et de la CCI en témoigne.

Alain Picasso, président de l'association SisMic pour la promotion du numérique, admet que le plan conjoint de déploiement de la fibre optique partout en Aveyron, Lot et Lozère d'ici 2022, est une bonne nouvelle. De même qu'il salue l'accord signé entre l'Etat et les opérateurs mobiles pour un service de qualité sur tout le territoire. Mais, pour son association comme pour la CCI Aveyron, les enjeux liés au numériques sont tels qu'il ne faut absolument pas perdre de temps. Il en va de la compétitivité des entreprises aveyronnaises, de leur développement voire de leur pérennité sur le territoire ; il en va aussi des emplois dans ces entreprises mais aussi chez sous-traitants qui doivent construire les nouvelles infrastructures du numérique ; plus largement, il en va, enfin, de l'attractivité de l'Aveyron. C'est pourquoi SisMic, encouragée par la CCI, se positionne comme « un partenaire actif et exigeant » du déploiement du très haut débit en Aveyron. L'association souhaite même pousser à la création d'un observatoire du développement du numérique afin de vérifier que les plans se déroulent conformément à ce qui a été annoncé.

L'engagement de l'association tient sa légitimité des entreprises aveyronnaises elles-mêmes. SisMic a, en effet, réalisé une première enquête sur le thème du numérique auprès des sociétés du département, en 2014. Elle a réitéré ses questions entre 2016 et 2017, afin de vérifier si les besoins des entreprises avaient évolué et leur degré de satisfaction en matière de connexion internet. Et les résultats de cette nouvelle enquête, à laquelle ont répondu près de 300 entreprises aveyronnaises de toutes tailles (mais majoritairement de plus de 10 salariés) et de tous secteurs d'activités, révèle un important niveau d'insatisfaction, voire des inquiétudes. L'enquête montre que la plupart de ces entreprises en sont encore au haut débit et n'ont pas encore franchi le cap du THD. Parmi elles, 54% se disent insatisfaites de leur connexion et 77% pensent qu'elle ne leur permettrait pas de réussir leur transition numérique. Première raison à ce faible engagement vers le THD : l'absence d'infrastructures et d'offre de service. Les premières attentes des entreprises interrogées sont le débit et la continuité d'un service de qualité.

En l'absence d'une offre rapide de THD, plus de la moitié des entreprises estiment qu'elles pourraient se débrouiller pour trouver une solution et s'adapter. Mais 15% des chefs d'entreprises affirment qu'ils pourraient être contraints de se délocaliser hors de l'Aveyron pour avoir accès à un service THD compétitif (ils étaient 11% à penser ainsi en 2014). Dans un contexte de création d'un nouvel établissement, les entreprises interrogées répondent que la proximité de leur clientèle est le premier des critères. Mais le critère de la qualité des infrastructures de télécommunication arrive rapidement, disputant la deuxième place à la présence d'infrastructures routières.

L'enquête conjointe de SisMic et de la CCI révèle enfin que les entreprises souhaiteraient pouvoir disposer d'un accompagnement et de compétences pour réaliser leur transition numérique. Et là se repose la question d'un centre territorial de compétences digitales, du style incubateur, où pourraient se retrouver les startups et les entreprises en mutation numérique.

Le pôle de compétences de la banque, récemment réaménagé, a été officiellement inauguré le 29 janvier, en présence d'une foule de clients, partenaires et acteurs économiques du territoire.

Poursuivant son programme de modernisation de son réseau d'agences, la caisse du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées (CANMP) vient d'inaugurer son nouveau pôle de compétences de Rodez-Amphithéâtre. Ce site est le seizième à faire l'objet d'une rénovation, sur un plan départemental comptant 29 agences. Au total, le Crédit Agricole doit ainsi réaménager 105 agences sur les quatre départements de son territoire.

« Le pôle de compétences de Rodez-Amphithéâtre est une nouvelle vitrine d'exception et d'excellence des expertises de la banque et de l'assurance mobilisées au service de l'économie aveyronnaise », explique Pierre Cambefort, directeur général de la caisse. Sur ce site, sorte de siège départemental, sont réunis 75 collaborateurs et six services : l'agence de proximité, l'agence Banque privée, le centre d'affaires Aveyron Entreprises, l'agence Collectivités publiques et Promotion immobilière, le centre de Relation client et l'agence en ligne Crédit Agricole Direct.

S'affirmant comme « le partenaire incontournable, différenciant, loyal et engagé de tous les acteurs de son territoire », la banque s'applique à maintenir une présence humaine dans ses agences, qui sont par ailleurs équipées de tous les outils numériques imaginables. « La banque 100% humain et 100% digitale », tel qu'elle se qualifie elle-même.

Après les avoir invités à découvrir les locaux rénovés de son pôle de compétences, le Crédit Agricole a reçu ses clients, partenaires et acteurs du territoire dans la salle de spectacle de l'Amphi où a eu lieu une soirée inaugurale.

Plusieurs entreprises et structures innovantes issues de l'Aveyron participent à la onzième édition du salon Midinnov, qui se tient aujourd'hui à Labège.

L’innovation, le transfert de technologies et l’internationalisation sont les clés du développement des entreprises et des territoires. Organisé l’Agence de Développement Economique de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Midinnov est devenu en une décennie le rendez-vous incontournable de l’innovation. Son objectif : faciliter l’innovation dans les entreprises et les aider à passer de l’idée au produit.

Avec plus de 200 exposants, la 11ème édition offre une nouvelle fois un espace privilégié aux entreprises porteuses de projet pour rencontrer tous les partenaires de l’innovation et trouver un accompagnement adapté. Cela passe par des Prédiag (diagnostics réalisés par l'agence à la demande d'entreprises du territoire, en amont du salon Midinnov, et qui permettent au porteur de projet d’optimiser sa journée Midinnov et de prendre rendez-vous à l’avance avec les contacts les plus pertinents pour son projet, au sein du dispositif régional d’appui à l’innovation), par 2000m2 d’exposition et d’animations, par un programme d’ateliers autour du thème "Innovation, savoir-faire & tradition" et par le concours des Inn’Ovations, dont les trophées seront attribués en clôture du salon. Quelque 2500 visiteurs s'y déplacent chaque année.

Financé par la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et l’Union Européenne, Midinnov est organisé par l’Agence de Développement Economique de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, avec les membres des réseaux pour innover RDTI et Linnk.

Parmi les participants de cette nouvelle édition, on compte plusieurs représentants aveyronnais : l'agence web Laëtis d'Arvieu, qui présente ses logiciels spécialisés E-tiage, E-navig ; Prod'Aubrac, de Saint-Come d'Olt, qui présente sa première collection automne/hiver 2018/2019 de chaussures haut de gamme confectionnées en partie avec des matériaux recyclés ; l'agence web Septime de Rodez, qui présente son appli Live Sports Manager destinée aux clubs sportifs ; l'entreprise STS de Decazeville, qui présente la machine Aligot Express ; Mecanic Vallée, réseau d’entreprises de 199 adhérents, représentant 156 entreprises et 43 partenaires sur 6 départements (Aveyron, Lot, Corrèze et Haute Vienne, mais aussi Cantal et Dordogne) dans trois principaux secteurs d’activités en mécanique : l’aéronautique, l’équipement automobile et la machine-outil ; le Pôle Cuir Aveyron, groupement d’entreprises du domaine des cuirs et peaux de l’Aveyron ; le CRITT Bois, dont le siège est à Rodez.

Jean-Pascal Viguier vient de créer la société Drone Aveyron Services, spécialisée dans la prise de vue aérienne. Il est en particulier équipé pour réaliser des missions techniques : thermographies, inspections, expertises, diagnostics, communication...

En quittant l'aviation civile pour créer l'entreprise Drone Aveyron Services (DAS), Jean-Pascal Viguier n'a pas tout à fait changé de métier : il est toujours pilote d'aéronef. De l'avion au drone, ce n'est qu'une différence d'échelle. Certes, il n'a pas besoin d'embarquer à son bord pour piloter son drone. Et c'est précisément l'avantage de ces nouveaux engins volants, légers et économiques, dont les usages se multiplient chaque jour. Ils permettent d'aller partout, plus haut, voir de plus près ou plus loin, rapidement et en sécurité.

Drone Aveyron Service, installée à Saint-Geniez depuis quelques mois, est spécialisée dans la prise de vue aérienne : thermographie, inspection, expertises, diagnostics, communication.

S'appuyant sur la rigueur apprise dans son métier de pilote d'avion professionnel, sur une expérience dans le BTP, sur sa formation de télé-pilote et sur l'agrément de son matériel par la Direction de l'Aviation Civile, Jean-Pascal Viguier peut proposer à ses clients des prestations rigoureuses. Grace, en particulier, à l'utilisation d'une caméra thermique, Drone Aveyron Services peut réaliser la thermographie de bâtiments (industriels, tertiaires, résidentiels...) afin d'en établir le diagnostic thermique dans le cadre d'un projet d'amélioration énergétique. Le drone peut aussi être utilisé pour inspecter des toitures, des ouvrages d'art, des édifices hauts, des éoliennes... pour des diagnostics techniques, des expertises en cas de sinistre, des aides à la transaction immobilière... La prise de vue aérienne est aussi parfaitement adaptée à la surveillance des cultures et des troupeaux. DAS réalise également des vidéos de sites naturels, de patrimoine bâti, d'installations diverses, d'événements... à des fins de communication. « Dans les usages techniques du drone, tout est à créer, explique Jean-Pascal Viguier. Nous pouvons tout imaginer, en fonction des besoins des clients. »

Ces clients peuvent exercer dans d'innombrables secteurs : industrie, énergie, BTP, immobilier, agriculture, sylviculture, tourisme, sécurité, sauvetage.... Il peut s'agir de privés comme de collectivités.

Drone Aveyron Services sera présent au Salon Eco-Energie de Luc-La Primaube, qui se tiendra les 16, 17 et 18 mars prochain, à la salle d'animation de Luc. Ce premier salon, riche en exposants et en animations, permettra au public, aux collectivités et aux professionnels de découvrir les solutions innovantes, les aides et les dispositifs permettant de réduire leur facture énergétique.

Savoir plus : drone-aveyron-services.fr

La tannerie millavoise de Caroline Krug a décroché le prix coups de cœur du concours des InnOvations, organisé dans le cadre du salon Midinnov à Toulouse. Le jury a été impressionné par les cuirs lavables en machine, que l'entreprise vient de mettre au point.

Le savoir-faire de tradition n'est pas incompatible avec l'innovation la plus ambitieuse. La plus que centenaire tannerie Pechdo, à Millau, vient d'en faire une nouvelle démonstration avec son cuir lavable en machine. C'est l'innovation que cette société labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant a présentée au concours organisé par l'Agence régionale de l’économie et de l’innovation en Occitanie. Résultat : coup de cœur du jury, composé de 110 experts régionaux (chefs d'entreprises, chercheurs, représentants des collectivités et de leurs structures de soutien à l'économie...)

L’entreprise, basée à Millau, fait partie des dernières tanneries indépendantes encore en activité en France. Spécialisée depuis soixante ans sur les flancs de bovins, Pechdo est une référence en Europe pour la production de cuirs souples destinés à la ganterie technique, dans le domaine de l’industrie ou de la sécurité.

Reprise en juillet dernier par Caroline Krug, l’entreprise a amorcé une diversification vers le secteur de la mode en lançant un pôle de petites peaux d’ovins et de caprins souples et innovantes. Son équipe de R&D a ainsi déjà mis au point un cuir Easy Touch permettant de consulter des écrans tactiles sans retirer ses gants et un cuir d’été résistant à la chaleur. Dernière innovation en date, fruit de dix-huit mois de recherches, Pechdo a développé un cuir d’agneau lavable en machine qui devrait révolutionner l’usage de ce matériau naturellement ennemi de l’eau. « Tout en restant au cœur du produit, nous transformons la manière de le mettre en scène pour le rendre plus pratique, pour le faire entrer davantage dans le quotidien. Ce produit qui répond à des besoins de la mode doit nous porter vers une nouvelle catégorie de clients », explique Caroline Krug. Commercialisé depuis 2016, le cuir lavable Pechdo a déjà séduit plusieurs maisons de mode en France et à l’international.

L'entreprise emploie aujourd'hui 38 personnes.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, s'est rendue dans le Sud-Aveyron. « Produit en Occitanie », tourisme, développement économique et aménagement du territoire étaient au programme de cette journée.

« Afin de renforcer son dynamisme économique et touristique, la Région investit dans des équipements structurants et porteurs d'emplois dans le Sud-Aveyron. Depuis 2010, nous avons engagé une enveloppe globale de 514 M€ sur l'ensemble du département », a indiqué Carole Delga, lors de ce déplacement.

La présidente de Région a participé à une rencontre avec la Confédération générale de Roquefort au sujet du développement de cette filière. Cet échange a été suivi de la présentation du projet de revalorisation du village de Roquefort, dans le cadre du futur contrat Grand Site Occitanie. La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée soutient la filière Roquefort sur les actions de promotion collectives réalisées par la Confédération Générale de Roquefort. Ces dernières années, la Région a accompagné l'interprofession à hauteur de 60 000 € par an en moyenne.

Depuis le 1er janvier 2018, la Région propose de nouveaux dispositifs de soutien aux projets de développement des entreprises agroalimentaires : les Pass et Contrat « Agroviti ». Ils s’adressent spécifiquement aux entreprises actives dans la transformation et la commercialisation de produits agricoles ou de produits issus de la transformation de produits agricoles (première ou seconde transformation).

Carole Delga a ensuite inauguré 61 logements étudiants à Saint-Affrique, dont la construction a été soutenue par la Région à hauteur de 250 000 €. Bâtie à l’entrée de ville, sur le site de l’ancienne école de métiers EDF, la résidence compte 61 logements, 120 lits et un espace de restauration destinés aux étudiant.es de l’école de métiers de l’animation et des techniques d’ambiance The Village (EMATA). Ces espaces, gérés par la CCI de l’Aveyron, sont également accessibles aux autres étudiants de Saint-Affrique, au regard des besoins.

Au cours de sa visite en Aveyron, Carole Delga a également rencontré les dirigeants de Bleu de Chauffe. Installée depuis 2014 à Saint-Georges-de-Luzençon, cette entreprise s’est vue accorder en octobre dernier 100 000€ par la Région pour son développement à l’export.

« Je crois profondément en la République des territoires, dans laquelle chacun a un rôle à jouer, avec sa partition propre. Mon bureau, c'est le terrain. J'aime venir à la rencontre des acteurs locaux, afin de prendre le pouls du territoire, donner le tempo et accompagner ceux qui font de l'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée une région innovante et attractive. Je souhaite ainsi inciter tous les aveyronnais à faire preuve d'ambition et de créativité, mais aussi à revendiquer leurs racines, afin de mener à bien leurs projets. La ruralité fait indéniablement partie de nos atouts et je suis convaincue que c'est l'une de nos plus grandes forces. L'Aveyron a acquis ses lettres de noblesse grâce notamment à ses paysages d'exception, sa gastronomie et à la qualité de ses produits : l'AOP Roquefort, l'entreprise Bleu de Chauffe et le PNR des Grands Causses en sont de fiers représentants. Afin de valoriser ces richesses - et bien d'autres encore - nous lançons une grande démarche transversale autour du « Produit en Occitanie », axe majeur de la politique régionale. Avec détermination, nous allons ainsi faire vivre et rayonner nos terroirs, bien au-delà de l'Occitanie ! », a déclaré Carole Delga.

La chambre consulaire et la banque d'Etat viennent de formaliser, pour les pérenniser, les collaborations et partenariats qu'elles entretiennent en harmonie depuis de longues années.

Il va sans dire que la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Aveyron et la Banque de France sont deux piliers majeurs de l'économie locale, dont l'intérêt réciproque est de travailler en communion, au service des entreprises. Cela va encore mieux en l'écrivant. C'est l'objet de la convention officielle que Guilhem Blanchin, directeur de la succursale ruthénoise de la Banque de France, et Dominique Costes, président de la CCI, viennent de co-signer. Ce texte formalise ainsi les engagements et actions réciproques que les deux structures conduisent depuis déjà longtemps sur le territoire du département. « Cette convention a aussi pour vocation de pérenniser ces partenariat au-delà des changements de présidence ou de direction », précise encore Guilhem Blanchin. « Nos deux structures s'entendent tellement bien que cette signature n'est qu'une formalité », ajoute Dominique Costes.

Les actions communes CCI-Banque de France prennent, en Aveyron, des formes diverses. La banque d'Etat met par exemple certains de ses outils statistiques à la disposition des services de la CCI. Son directeur intervient aussi dans la formation des étudiants de l'Ecole des managers. La Banque de France accompagne les commerçants dans des actions d'authentification des billets de banque. Elle participe aux comités d'attribution des aides aux entreprises avec l'association Initiative Aveyron. Elle apporte son conseil à la cellule de prévention des difficultés économiques des entreprises, créée par la CCI. La Banque de France, enfin, partage avec les chefs d'entreprises et acteurs économiques du département les résultats de son travail d'observatoire de l'économie régionale.

Ce sera d'ailleurs l'objet du rendez-vous programmé le 16 février prochain, à 15h à la CCI de l'Aveyron. Le directeur de la Banque de France viendra présenter les résultats de l’enquête annuelle sur les résultats 2017 des entreprises d’Occitanie et d'Aveyron et leurs perspectives pour 2018.

La Capeb, qui regroupe les artisans du bâtiment, sera présente au prochain salon Eco-Energie de Luc-La Primaube, avec plusieurs partenaires et toute une panoplie de solutions pour réduire la facture énergétique de sa maison.

Quels meilleurs partenaires que les professionnels du bâtiment pour réduire la consommation énergétique de sa maison ? Partant de cette évidence, la Capeb Aveyron a choisi de mobiliser toutes ses compétences pour participer au prochain salon Eco-Energie de l'Aveyron, organisé les 16, 17 et 18 mars prochain à la salle d'animation de Luc. L'organisation qui regroupe les artisans du bâtiment et des aménagements paysagers aura un stand à l'entrée du salon, sur lequel elle présentera toute son offre de services destinés aux professionnels : assistance juridique, fiscales, sociale, technique, formation, qualifications... La Capeb présentera également le système BIM de modélisation numérique du bâtiment, qui permet de réaliser des maquettes numériques des constructions à l'usage de tous les corps de métiers qui doivent intervenir successivement sur un chantier, ainsi que la nouvelle application mobile développée par les Capeb de Lozère, Aveyron et Cantal, qui facilite le suivi chantier et la gestion client pour les artisans.

Ce faisant, la Capeb entend faire la démonstration que les artisans adhérents ont toutes les qualifications nécessaires pour proposer et mettre en œuvre des solutions techniques modernes, capables de réduire la consommation d'énergie des maisons, par l'isolation, la ventilation, les nouveaux modes de chauffage, les menuiseries, les matériaux, etc... L'ADIL (agence départementale d'information sur le logement et les économies d'énergie), partenaire de l'organisation professionnelle sur le salon de Luc-La Primaube, pourra d'ailleurs certifier au grand public que les travaux d'économie d'énergie réalisés par ces professionnels qualifiés ouvrent droit à des aides financières. « Nous nous efforçons de conduire nos adhérents vers ces qualifications, de manière à ce qu'ils puissent faire bénéficier leurs clients des aides de l'Etat », explique Patrick Bounhol, président de la Capeb Aveyron.

Plus original encore, la Capeb va faire venir au salon l'Ecole Nationale du Chanvre (ENC), une émanation de la Capeb Lozère, spécialisée dans la construction au chanvre. En partenariat avec la Maison Eco Naturelle, entreprise spécialisée dans la fourniture de matériaux de construction écologiques et naturels installée à Lioujas, l'ENC animera un atelier chanvre, les samedi 17 et dimanche 18 mars. Le chanvre, matériau aux qualités innombrables, peut être utilisé dans la construction sous forme de béton, dans l'isolation des toits, des murs et des sols, dans les finitions... Naturel, il offre cependant des performances énergétiques et environnementales très supérieures à de nombreux matériaux synthétiques.

La Communauté de communes de Millau Grands Causses et l'Agence de développement Touristique de l'Aveyron sont présents, tout ce week-end, au 2e salon des Sports de Nature de Montpellier.

Deuxième édition du salon, deuxième participation de la Communauté de communes de Millau Grands Causses. Appuyé par l'Agence de développement Touristique de l'Aveyron, Millau Grands Causses souhaite attirer en Sud Aveyron tous les pratiquants languedociens des sports de pleine nature : kayak et eau vive, escalade, vol libre, spéléologie, slackline, VTT... Tant il est vrai que le territoire de Millau Grands Causses est un des hauts lieux européens de ces pratiques en plein essor. « Ce salon nous permet de de faire comprendre aux Montpelliérains qu'ils ont tout intérêt à poursuivre leur route au-delà du Salagou, pour trouver à Millau toutes les sensations qu'ils recherchent », sourit-on à la communauté de communes. Sur le stand B18, dans le village intitulé « Explorer de nouveaux territoires », Millau Grands Causses présente en particulier son principal outil de promotion : sa plateforme internet Millau Sports Nature, qui recense tous les lieux de pratique, les structures et les professionnels qui encadrent ces disciplines. En 2017, la communauté de communes avait déjà enregistré de très nombreux contacts de pratiquants intéressés.

Le salon des Sports de Nature de Montpellier se tient du 9 au 11 février, au Parc des expositions. Il est organisé en quatre « villages » thématiques : Activités et pratiques sportives, pour s'informer et pratiquer, avec les associations, fédérations et professionnels des différentes pratiques ; Equipement et Innovation, pour bien se préparer, avec les équipementiers sportifs ; Destinations et Lieux de pratiques, pour explorer de nouveaux territoires, avec des collectivités territoriales et des professionnels du voyage ou du séjour touristique ; Santé et Environnement, pour s'inscrire dans une démarche alliant recherche de meilleures conditions physiques et préservation de l'environnement.

Savoir plus : montpellier.lesalondessportsdenature.fr

Corentin Gamel, étudiant au Centre de Formation des Apprentis de la CCI Aveyron a récemment  remporté le Prix des Etudiants Qualité Performance catégorie Licence, pour une mission effectuée chez Bosch Rodez.

Preuve incontestable de la qualité de ses enseignements, le Centre de Formation des Apprentis (CFA) de la CCI Aveyron a vu, pour la deuxième année consécutive, un de ses étudiants récompensé lors de la 25ème Cérémonie des Prix Nationaux de la Qualité et de l’Excellence Opérationnelle, organisée par France Qualité (Association France Qualité Performance - AFQP) et la Direction Générale des Entreprises (DGE) avec le MEDEF.

A 21 ans, originaire de Villefranche-de-Panat, Corentin Gamel, apprenti en Licence Professionnelle Animateur Qualité à l’IEQT de Rodez, et en partenariat avec l’IUT de Rodez, a obtenu ce prix pour avoir réussi une mission de révision totale du modèle d’auto-évaluation des « pilotes de processus », au sein de l’usine Bosch de Rodez. Après une année de développement et de test, le nouveau modèle développé par Corentin Gamel a été adopté dans toute l’usine et permet aujourd’hui de gagner 280 h de travail des tops managers et des membres de leurs équipes.

Situé au sein du campus de formation de la CCI Aveyron, le Centre de Formation d’Apprenti (CFA) est un acteur majeur de la formation en alternance dans le département et au-delà. Il propose des formations en apprentissage et en contrat de professionnalisation dans le domaine du tertiaire, de Bac à Bac+3 et dans le domaine de la Qualité, Sécurité et Environnement de Bac+3 à Bac+5.

La filière commerce et gestion du CFA propose 7 formations en alternance sur le site de Rodez : Bac pro commerce (CA), BTS Management des Unités Commerciales (CA), BTS Négociation Relation Client (CA), BTS Assistant de Gestion PME PMI (CA), Bachelor Responsable de la Distribution (CA+CP), (Bac+3), Responsable Développement Commercial (CA+CP), (Bac+3) ; sur le site de Millau : Gestionnaire d'Unité Commerciale (CA), diplôme reconnu par l'Etat de niveau III (bac+2)

La filière Qualité Sécurité Environnement propose 3 formations en alternance : Licence Professionnelle Animateur Qualité (CA+Initial), Management de l'Environnement du Risque Industriel et de la Sécurité (CA), (BAC+4), Master2 Qualité, Environnement, Risques (CP).

La filière QSE adhère au réseau IEQT, la grande école de management QSE depuis 1989. Le réseau a choisi de se développer sur des sites où la dynamique économique locale permet un réel partenariat entre les CCI et les Universités. Six campus de formation en qualité sont répartis sur le territoire national, dont Rodez. Le réseau IEQT forme les futurs professionnels du management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement, de bac+3 à bac+5 en formation initiale, alternance ou continue.

Après une année 2017 de faible production d'électricité pour cause de manque d'eau, les barrages du Nord et du Sud Aveyron ont dû encaisser les crues du mois de janvier. Mission : réussie.

Au cours du mois de janvier dernier, il est passé environ un milliard de m3 d'eau à Entraygues, à la confluence du Lot et de la Truyère ! Soit près de deux fois la capacité de stockage de l'ensemble des retenues du bassin des deux rivières. Tous les barrages ont turbiné à régime maximum et quatre d'entre eux ont été contraints de déstocker par les déversoirs. La ville d'Espalion, qui a reçu en outre le trop plein d'eau de l'Aubrac, est arrivée au seuil de l'inondation. Sur le Lévezou, le barrage de Pont-de-Salars, aux portes du bourg, a connu le troisième plus gros déversement de son histoire (il a été construit en 1956) avec 50 m3 par seconde de trop plein. Tous les mécanismes de gestion, de prévention et d'information des crues ont fonctionné. « Sur le bassin Lot-Truyère, on peut estimer que nos barrages ont réussi à stocker environ 25% de la crue », calcule Frédéric Corrégé, directeur du groupement d'exploitation hydraulique (GEH) Lot-Truyère. « Mais quand un barrage est plein, il est plein et doit donc déstocker, rappelle Henri Mesplou, directeur du GEH Tarn-Agout, qui gère le complexe du Lévezou et de la vallée du Tarn. En revanche, nous ne lâchons jamais plus d'eau que nos retenues en reçoivent. »

Ce mois de janvier exceptionnellement arrosé a permis aux Aveyronnais de constater une fois de plus l'intérêt de la présence sur leur territoire de ces grandes installations hydroélectriques, construites entre les années trente et quatre-vingts. Non seulement, elles ont un rôle important à jouer en cas de crue, mais elles sont aussi un outil d'une efficacité redoutable quand il s'agit de pallier l'intermittence des énergies telles que l'éolien ou le photovoltaïque. « En une minute et trente secondes, nous pouvons envoyer dans le réseau de quoi répondre aux besoins d'une ville comme Marseille », assure Frédéric Corrégé. Une telle réactivité est rendue possible, en particulier, par une installation comme Montézic qui, avec ses deux retenues, n'est pas soumise aux aléas pluviométriques. Car, ce mois de janvier 2018 très arrosé a été précédé par une année 2017 particulièrement sèche. Avec moins d'eau, les barrages et leurs usines ont donc moins produit d'électricité qu'une année normale (environ -25%).

Au-delà de la production d'électricité propre et agile, au-delà de la gestion des crues, les barrages aveyronnais jouent également un grand rôle dans le soutien des étiages au profit du tourisme et de l'agriculture.

Enfin, la présence des installations hydroélectriques apporte aussi sa manne économique, entre les travaux d'entretien qui mobilisent des entreprises locales et les impôts et taxes que paie EDF. Sur le seul bassin Lot-Truyère, les travaux se sont chiffrés à 18M€ et la fiscalité à 24M€.

Rappelons que l'activité hydroélectrique du territoire est aussi à l'origine de la création de l'agence EDF de développement économique et de soutien aux entreprises que dirige à Rodez Alain Picasso.

Le groupement de producteurs du Lévezou expérimente depuis plusieurs années des modes de vie parfaitement adaptés à une ruralité vivante et épanouie. Ou quand la campagne invente sa modernité. A découvrir au prochain salon Eco-énergie de Luc-La Primaube.

Le premier salon Eco-énergie de l'Aveyron, les 16, 17 et 18 mars, à Luc-La Primaube fait la promesse de permettre au public de découvrir les solutions innovantes, les aides et dispositifs pour réduire sa facture énergétique. Il indiquera aussi aux visiteurs comment adopter de nouveaux modes de vie et de consommation respectueux des équilibres environnementaux, économiques et sociaux, en adéquation avec la ruralité telle qu'on la vit en Aveyron. La ruralité joyeuse et dynamique.

L'association des Locos Motivés, groupement de producteurs installés pour la plupart sur le Lévezou, sera l'un des principaux acteurs et animateurs de cet aspect du salon. Depuis 2012, Les Locos Motivés proposent aux Aveyronnais de manger local et de qualité, grâce à un système de paniers hebdomadaires, que l'on peut composer en ligne et en toute liberté avec les propositions de saison de 35 producteurs Les paniers sont à récupérer tous les mercredis, dans l'un des points relai déployés autour de Rodez. Un vingt-cinquième point relai vient d'ailleurs d'ouvrir au magasin Kalao, dans le parc commercial des Moutiers à Rodez. Au-delà de ces productions, les Locos Motivès contribuent aussi à une réflexion plus large sur la ruralité heureuse, dont l'épicentre est situé à Arvieu, et qui englobe des actions et projets sur l'immobilier rural, l'attractivité, le smart village, les tiers lieux de travail partagés, l'offre culturelle, etc...

Durant les trois jours du salon, les Locos Motivés se feront un plaisir de partager leurs expériences originales avec les visiteurs. Une découverte particulièrement conviviale puisque l'association assurera le service de restauration du salon, à midi, avec des menus élaborés à base de produits locaux, cuisinés avec talent par Armelle et produisant zéro déchet. On pourra y déguster les poulets de Pierre et les légumes d'Isabelle, les fromages bio de Lilian, Mireille ou Benoit et les desserts d'Armelle. Le principe de fonctionnement des Locos Motivés prohibe la congélation et les stocks ; les gourmands devront donc prendre soin de réserver leur repas au préalable, avant le 12 mars, selon des modalités qui seront communiquées ultérieurement.

Par ailleurs, les Locos Motivés proposeront plusieurs animations et conférences : planisphère et calendrier pour l'origine et la saisonnalité des aliments, extrait du film "Des Locaux très motivés" ; conférence sur le compost, pourquoi, comment ? Conférence sur la permaculture avec Charles Pioffet, de Naturellement Simples ; deux ateliers cuisine, avec Aurélie, de la Popotte ; des dégustations à l'aveugle ; une conférence-débat sur l'objectif zéro déchet.

L'avocate Chloé Simonsen change de vie et crée à Rodez la marque Ypsa. Des sacs à main en peau de saumon bio ou en cuirs végétaux, destinés à des clientes exigeantes. Une drôle d'aventure.

Un bébé, un retour à Rodez, un nouveau métier. C'est le grand chambardement dans la vie de Chloé Simonsen. Ajoutant une nouvelle activité à son métier d'avocate d'affaire et à la Côte d'Azur où elle l'exerçait, la jeune femme est revenue à Rodez pour créer des sacs à mains. Un vieux rêve qu'elle avait sagement dissimulé, quinze ans durant, sous l'austère toge noire à hermine. « J'ai toujours dessiné des accessoires de maroquinerie, c'est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, raconte-t-elle. Mais, vous savez ce que c'est : on vit comme si on était éternel, on procrastine... » Récemment, un de ses amis lui a dit : « Tes sacs, soit tu les fais, soit tu arrêtes d'en parler! » Chloé les fera.

Elle a enregistré son entreprise, déposé la marque Ypsa (dans une orthographe modifiée : « elle-même », en latin), confectionné des maquettes et fait réaliser son premier prototype chez un maroquinier tarnais. Il est en cuir. Il est donc contre nature. Car le projet de Chloé Simonsen est ailleurs : fabriquer des sacs en peau de saumon ou, mieux encore, en matériaux végétaux (elle dit : végan) tels que le Piñatex (des fibres d'ananas) ou le bois souple. Pour l'heure, les premières fabrications seront en peau de saumon, un cuir fin et souple, tanné aux végétaux et sans chrome, qui ressemble à s'y méprendre à du python. « Des animaux qui ne sont pas élevés pour leur peau et qui proviennent d'une ferme bio », explique-t-elle. Chloé Simonsen a une éthique personnelle très exigeante. Pas question de tuer des animaux pour ses sacs. Pas question, non plus, que les pièces métalliques de ses créations contiennent du nickel. Quant aux étoffes des pochettes qu'elle glisse dans ses sacs, elles sont spécialement tissées à Lyon sur des métiers anciens.

Changer de vie, se décider, dessiner, chercher les matériaux, trouver des artisans, faire des prototypes. Et maintenant faire fabriquer, se faire connaître, se faire admettre et vendre. C'est un boulot de fou. Un Himalaya, que Chloé Simonsen a commencé à gravir. « A pas de geisha », glisse-t-elle dans un joli sourire plein d'humilité. C'est au pays des geishas, justement, que la Ruthénoise aimerait imposer son style. Les sacs Ypsa, compte tenu de leurs singularités, sont destinés au marché du luxe ou réservés à des clientes qui accepteront d'y mettre le prix. « Le sac à main, pour une femme, c'est sa vie, son intimité, rappelle la créatrice. C'est comme cela que je le conçois : comme un compagnon qui va vous suivre longtemps, chaque jour, où que vous alliez, quoi que vous fassiez. Il doit être beau, certes, mais aussi très pratique. »

Chloé Simonsen a imaginé une gamme composée de trois tailles de sacs, dans des matières et des coloris différents, avec des broderies, avec des éléments métalliques... « J'aimerais aussi dessiner des sacs de travail pour les hommes », dit-elle. Ce sera pour plus tard. La priorité, c'est de trouver des revendeurs et de commencer à fabriquer, de manière à ce que les sacs Ypsa trouvent leurs premières clientes dès l'hiver 2018-2019.

Le nouvel outil de développement économique de la Région Occitanie regroupe désormais les six anciennes agences de développement économique, de l'innovation et de l'attractivité (Invest Sud de France, LR SET, Madeeli, Sud de France Développement, Synersud et Transferts).

Ad'Occ est le nom de cette nouvelle structure de proximité au service des entreprises, qui mise sur l'expertise, la réactivité et l'efficacité. Elle est dirigée par Thomas Bascaules. Ad'hoc est une locution latine qui signifie « pour cela ». Elle signifie, selon le Larousse, « d'une manière qui convient, positif ». Cet attribut est souvent employé pour qualifier une personne, une tâche, un organisme « spécialement qualifié ». Véritable bras armé de la Région en termes de développement économique, d'innovation et de soutien à l'emploi, l'agence Ad'Occ déploie les dispositifs de financement définis par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée pour ancrer durablement l'emploi sur le territoire. Avec ses experts (ingénieurs, chargés d'affaires spécialisés dans le management de l'innovation, l'ingénierie financière, l'aide à l'export, le marketing et la prospection), aux côtés des entrepreneurs, l'agence Ad'Occ met son savoir-faire stratégique à disposition des projets d'innovation, de croissance ou d'export des entreprises : financement, normes et réglementation, propriété intellectuelle et intelligence économique.

Les métiers de l'agence : le développement économique ou l'accélération de projets (investissements, innovation, mutations économiques, adaptation des ressources humaines) ; l'attractivité (promotion des filières et des compétences régionales, la prospection de nouvelles entreprises et l'aide à l'export) ; l'innovation.

L'Agence Ad'Occ œuvre à la structuration et à l'accompagnement des filières régionales : aéronautique et spatial, agroalimentaire, eau/énergie/éco-industries, économie du sport, logistique, nautisme, numérique, santé/bien-être, tourisme, transports intelligents, vin, artisanat d'art, etc. Pour ce faire, elle dispose de plusieurs outils : les Maisons de Région en Occitanie, les Pass et Contrats Export Occitanie, la marque Sud de France, le Label Qualité Tourisme.

L'agence travaille en étroite collaboration avec l'éco-système régional de développement économique et d'innovation : réseaux consulaires, pôles de compétitivité et clusters, réseaux d'entreprises, écoles d'ingénieurs et universités, organismes de recherche, centres techniques, agences nationales, banques, gestionnaires de fonds, etc.

Parmi ses actions phares, le déploiement d'une plateforme numérique partagée avec le « Hub PME » : un véritable parcours d'accompagnement des entreprises pensé afin de faciliter l'accès aux informations et optimiser les interventions des différents acteurs du développement économique sur les territoires.

Selon l'enquête réalisée comme chaque année par la Banque de France et livrée par le directeur de la succursale de l'Aveyron, la conjoncture économique en région Occitanie est très favorable, avec une croissance supérieure aux prévisions. Même s'il ne faut pas baisser la garde.

« La conjoncture mondiale bénéficie d'un alignement des planètes, constate Guilhem Blanchin, directeur de la Banque de France de Rodez. Et ce retour de croissance se retrouve également dans la zone Euro, en France, en Occitanie et en Aveyron, où les entreprises se montrent plus solides qu'ailleurs. »

A l'échelle de la région, l'activité industrielle s’inscrit en hausse (chiffres d’affaires +4,9%), au-delà des prévisions. Les matériels de transports (+7,6%) enregistrent la plus forte progression. L’agroalimentaire renoue avec une croissance plus soutenue (+3,5%). La baisse des secteurs de la fabrication d’équipements électriques et électroniques (-1,8%) s’explique en grande partie par les mauvais chiffres de l’industrie para-pétrolière. Les évolutions sont homogènes au sein des branches des autres produits industriels : le chiffre d’affaires global augmente de 5%. Les secteurs captifs de l’industrie aéronautique et du BTP sont particulièrement dynamiques.

Le secteur des services aux entreprises enregistre une forte augmentation de ses courants d’affaires (+4,2%). Les services informatiques (+9%) sont les plus actifs. La croissance de l’ingénierie (+4%) est deux fois inférieure à celle de 2016. Le transport progresse de 3,5%.

Dans le BTP, la production augmente de 5,6%, chiffre très supérieur aux anticipations de mi-année (+2,8%). Le bâtiment croît de 5,1% et les travaux publics de 7,2%. Cette bonne dynamique est confirmée par une croissance de 32% de la production de crédits à l’habitat (fin septembre 2017).

Les moyens de production se renforcent. Les capacités de production croissent dans la plupart des secteurs. L’augmentation des encours des crédits d’investissement (+6%) confirment cette évolution. Toutefois, les budgets baissent dans les matériels de transport (les importants programmes d’investissements ont été réalisés au cours des exercices précédents) et dans les industries électriques et électroniques.

Les effectifs augmentent notablement dans le BTP (+3,1%). La création d’emplois reste soutenue dans les services (+2,7%) et dans l’industrie (+2,3%).

En Occitanie, comme en Aveyron, les difficultés de recrutement sont prégnantes sur certaines qualifications (ouvriers spécialisés, ingénieurs, chauffeurs notamment). De plus, la rentabilité des entreprises peine à s’améliorer malgré ces tendances favorables. La concurrence et les difficultés de revalorisation des prix de vente touchent tous les secteurs. Dans l’industrie 40% des entreprises annoncent une amélioration de leur rentabilité, contre 36% dans le BTP et 29% dans les services.

Les situations financières s’améliorent. Les défaillances reculent de 9%. Le recours aux crédits de trésorerie est plus faible. Les saisines de la médiation du crédit baissent de 11%. Cette bonne santé structurelle des entreprises est encore plus visible en Aveyron.

Le regain de croissance, pondéré par la subsistance de quelques difficultés de rentabilité, conduit les chefs d'entreprises d'Occitanie à être prudents dans leurs prévisions 2018. Ils sont ainsi plus modérés sur la croissance de leurs chiffres d’affaires (+4% en moyenne) : +4,2% dans le BTP, +4% dans l’industrie et +3,8% dans les services. Les budgets d’investissement suivraient la même tendance qu’en 2017. L’emploi se développerait plus fortement dans le BTP (+4,5%) et dans les services (+3%). Les effectifs industriels devraient croître plus faiblement (+1,4%).

L'Agence Départementale d'Information Logement et le Point Info Energie seront présents à la salle d'animation de Luc, pour le Salon Eco-énergie, afin d'apporter au public l'information la plus objective, sur les dispositifs d'incitation à la rénovation énergétique.

L'Adil (Agence Départementale d'Information Logement) a pour mission d'apporter au public, propriétaires comme locataires, toutes les informations juridiques, administratives, financières et fiscales sur le logement (rapports locatifs, accession à la propriété, copropriété, urbanisme, construction...). L'agence a pour obligation de délivrer une information gratuite, neutre et objective. « Notre travail consiste à traduire, de manière à les rendre compréhensibles par tous, des textes de loi et des règlements qui sont extrêmement nombreux et complexes, synthétise Bruno Alary, directeur de l'Adil. Notre rôle s'arrête à l'information ; nous ne décidons pas et ne réalisons pas les projets à la place des gens. »

Depuis 2002, l'Adil a aussi pour mission d'animer l'Espace info énergie de l'Ademe et, à ce titre, est le guichet unique dans l'Aveyron pour toute information concernant l'énergie, la rénovation énergétique, le développement durable et tous les textes, règlements, dispositifs de soutien et mécanismes de financement qui s'y rapportent. L'Adil Aveyron est aussi chargée de la lutte contre la précarité énergétique et de la gestion du Chèque énergie pour lequel le département a été pilote. En d'autres termes : l'Adil est la première porte à pousser lorsque l'on a un projet de rénovation ou d'amélioration énergétique pour un logement. Dès lors, il était tout naturel que l'agence soit présente au prochain Salon Eco-énergie de l'Aveyron à Luc-La Primaube, les 16, 17 et 18 mars.

L'Adil aura donc un stand au salon et animera une conférence. Le public pourra ainsi découvrir toute la palette des dispositifs d'incitation à la rénovation énergétique, leurs objectifs, leurs contraintes et conditions, leur durée, leur inter-compatibilité (ou non). « Ces dispositifs sont parfois très complexes, ils peuvent être modifiés d'une année sur l'autres, certains ne peuvent pas être cumulés avec d'autres, certains sont méconnus, explique Bruno Alary. Mais tous ont pour objectif d'inciter les propriétaires à aller le plus loin possible dans leur projet, de manière à ce qu'il aboutisse à la plus grande efficacité énergétique. Il y a beaucoup d'argent sur la table, mais il faut, pour pouvoir bénéficier à plein de ces dispositifs, s'informer très tôt, en amont de son projet. »

Il sera donc possible de consulter le Point Info Energie au salon de Luc-La Primaube, mais on peut aussi se renseigner sur le site internet renovation-info-service.gouv.fr ou demander un rendez-vous au Point Rénovation Info Service de l'Adil Aveyron, place Sainte-Catherine à Rodez.