Le chantier de l'aménagement de l'évêché dans l'ancien carmel avance conformément au calendrier initial et mobilise essentiellement des entreprises locales. Les locaux devraient être livrés fin juin 2016.
Si aucun intempérie ou incident ne vient perturber le calendrier initial, le nouvel évêché devrait accueillir l'évêque et son secrétariat général, ainsi que les archives diocésaines au mois de septembre 2016. Le chantier de transformation de l'ancien carmel de Rodez, ouvert en février dernier, se poursuit à bon rythme. A l'intérieur des locaux, les espaces de vie et de travail prennent une forme définitive. L’heure approche de se consacrer bientôt aux détails d’aménagement. Vu de l'extérieur, les nouveaux bâtiments (archives, locaux techniques, garages) sont installés dans leurs dimensions et formes définitives. Conformément au projet imaginé par le cabinet d'architecture ruthénois Droit de Cité (Hervé Basset, Jean-Marc Lévesque, Jean-Christophe Salvan), le futur évêché continue à s’ouvrir, sur le jardin public, la cité, l’extérieur. En bordure de l'avenue Victor-Hugo a pris place l'un de ses symboles clés : un auvent triangulaire, partant du bâtiment des archives, conservateur de la mémoire et de l’histoire de l’Église catholique d’Aveyron, se déployant à la fois parallèle au quadrilatère conventuel et à l’avenue.
La volonté du diocèse a été de faire travailler essentiellement des entreprises aveyronnaises sur ce projet. Engagement tenu, puisque, sur seize lots, quinze sont allés à des locaux ; seul l'ascensoriste n'est pas aveyronnais.
La décision de quitter le palais épiscopal, propriété du Conseil Départemental, a été longuement réfléchie par l'évêque, François Fonlupt, et accompagnée par la volonté de ne pas réaliser un bâtiment luxueux, mais de faire une rénovation qui soit belle, fonctionnelle et qui trouve ainsi sa place dans le réaménagement de l’avenue Victor Hugo entrepris par la ville de Rodez. C’est un investissement qui se fait dans un lieu dont l’Église est propriétaire, avec une assurance de pérennité, pour réaliser des locaux plus modernes, avec une moindre surface et donc un coût de fonctionnement divisé par deux… Tous ces éléments veulent être une manière de manifester une responsabilité par rapport aux biens d’Eglise et à leur gestion.
Le coût du projet s'élève à 2,5M€, financé en intégralité par le diocèse : par l'emprunt pour 50%, sur les réserves diocésaines pour 30% et par souscription publique pour 20%, sur les exercices 2015, 2016 et 2017. Les personnes et entreprises qui souhaiteraient soutenir l'aménagement du nouvel évêché peuvent donc encore le faire. Pour les particuliers, le don est fiscalement déductible à hauteur de 66% ; pour les entreprises, la déduction est de 60%.
Savoir plus : www.rodez.catholique.fr
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